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ÞÏíã 23 Nov 2011, 04:30 PM
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La bienfaisance ne vient pas des œuvres humanitaires, mais de l’Islam et de la foi




Par Sheïkh Sâlih el Fawzân




Louange à Allah ! Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches, ses Compagnons, et ses alliés !




Comme je l’ai mentionné dans la rencontre précédente, il n’est pas permis de qualifier les œuvres de bienfaisance venant du Royaume d’Arabie Saoudite d’actions humanitaires, mais plutôt de charité islamique. Aujourd’hui, je me pencherais sur l’origine des termes « humanisme » « humanitaire » et « humanité ». Tous sont sur la racine de « humain », qui en lui-même n’a aucune connotation laudative. Bien au contraire comme en témoignent les Versets suivants : [L’homme est, par nature, injuste et ingrat][1] ; [En vérité, l’homme est plein d’ingratitude envers Son Seigneur • Lui-même en a parfaitement conscience • Celui-ci éprouve un amour avide envers les biens de ce monde][2] ; [L’homme court à sa perdition • À part les croyants qui ont accompli de bonnes œuvres, qui se recommandent mutuellement la vérité et qui se recommandent mutuellement la patience][3] ; [L’homme est plutôt enclin à la rébellion Dès qu’il se sent dans l’opulence][4] ;[alors que l’homme s’en chargea, il était, par nature, ignorant et injuste].[5]




À l’inverse, voyez comment le Coran fait les éloges des adeptes de la foi : [les musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les dévots hommes et femmes, les hommes et les femmes sincères, les patients et les patientes, les dévoués hommes et femmes, ceux et celles qui font l’aumône, ceux et celles qui observent le jeûne, les chastes hommes et femmes, ceux et celles qui sont absorbés par l’évocation d’Allah ; Allah leur a réservé une récompense immense][6] ; [et Allah pardonne aux croyants et aux croyantes][7] ; [Allah a réservé aux croyants et aux croyantes des jardins sous lesquels coulent les rivières][8] ; [Les croyants qui accomplissent les bonnes œuvres, le Miséricordieux sera pour eux plein de compassion].[9]




Il devient clair que le Coran qualifie le croyant et le musulman en des termes élogieux, contrairement à « homme » qu’il prend dans son acception péjorative. Dans l’absolu, ce vocable n’est ni blâmable ni louable ; il n’a aucun mérite et n’offre aucune récompense, à l’inverse des deux premiers. Nous pouvons même dire qu’aujourd’hui, l’homme est enclin à la destruction. En témoignent sa course infernale à l’armement et ses inventions diaboliques capables de décimer toute une population. Les événements de la Somalie et d’Iraq ne sont pas si loin de nous. Plus récemment, la Syrie, la Lybie, et le Yémen ont été transformés en champ de bataille, avec, à la clef, une profonde déchirure entre leur peuple et ses dirigeants. Notre pays, qu’Allah soit loué, qui est régi par l’Islam et la foi, est un havre de paix. La raison, c’est qu’il n’emprunte pas sa constitution à des codes infidèles importés d’Occident. Il puise ses lois dans le Coran, la sunna, et la voie des anciens, garants de la stabilité : [Allah a promis aux croyants d’entre vous ayant accompli de bonnes œuvres de leur faire hériter sur terre comme Il a fait hériter les générations précédentes, de raffermir la religion qu’Il leur agrée, et de changer leurs peurs en sérénité ; qu’ils M’adorent sans rien M’associer][10] ; [Les croyants qui n’ont pas entaché leur foi par l’injustice ; ceux-là sont garantis d’être en paix et bien guidés].[11]




Allah offre la paix et le pouvoir aux hommes qui répondent au profil suivant : Ils sont croyants et monothéistes ; ils vouent l’adoration exclusive à Allah sans rien Lui associer.

Résultat, ils ont droit au salut tant sur terre que dans l’au-delà. En outre, Allah fait triompher les croyants contre leurs ennemis, à condition qu’ils fassent l’effort de faire triompher sa religion en prenant le Coran comme source de législation. Un Verset nous donne tous les ingrédients : [Allah offre Son soutien à ceux qui Le soutiennent ; Allah est certes Fort et Puissant • Ceux que nous avons raffermis sur terre, ils ont accompli la prière, versé l’aumône, recommandé le bien et interdit le mal. Certes, à Allah revient l’issu de toute chose).[12]




Soyons fiers de notre religion qui est à l’origine des bienfaits qui nous entourent. Il serait indécent de les attribuer à d’autres causes. Comme le dit si bien ‘Omar ibn el Khattâb : « Nous étions le peuple le plus vil et Allah nous a donné la gloire avec l’Islam. Mais si nous cherchons la gloire avec autre chose, Il nous ramènera à ce que nous étions. »[13] Notre religion prône la charité envers les pauvres et les captifs.




Une femme fut condamnée à l’Enfer à cause d’un chat qu’elle avait enfermé : ni elle ne lui donnait à manger ni elle le laissait sortir pour manger l’herbe.[14] Une autre femme, qui était de mauvaise vie, vit un chien qui tournait autour d’un puits. Il avait la langue pendue à cause de la soif. Elle le fit boire alors dans sa sandale, et ses péchés lui furent pardonnés.[15]

Le Prophète (r) nous enseigne : « Allah a décrété la bienfaisance dans toute chose. Si vous devez tuer quelqu’un, alors faites-le bien ; et si vous devez égorger une bête, alors faites-le bien. »[16]

Allah (I) nous révèle également : [et faites le bien, car Allah aime ceux qui font le bien][17] ; [et dites de belles paroles aux gens].[18]




Notre religion est un don qui nous est offert par Notre Seigneur ; nous n’avons aucune raison de faire des complexes ; notre royaume est basé sur des principes islamiques, non humanistes ! Soyez reconnaissons et n’inversons pas les valeurs : [Et lorsque Votre Seigneur prévint : Si vous êtes reconnaissants, Je vous donnerai davantage].[19]




J’implore Allah le Très-Haut de faire triompher Sa religion, de rendre Sa parole la plus haute, et de terrasser Ses ennemis !




Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches et tous ses Compagnons !







Écrit par : Sâlih ibn Fawzân el Fawzân.

Membre de l’Ordre des Grands Savants

d’Arabie saoudite.

Le 11/7/1432 h.
























[1]Ibrâhîm ; 34
[2]Les coursiers ; 6-8
[3]Le temps ; 2-3
[4]Le caillot de sang ; 6-7
[5]Les coalisés ; 72
[6]Les coalisés ; 35
[7]Les coalisés ; 73
[8]Le repentir ; 72
[9]Mariam ; 96
[10]La lumière ; 55
[11]Le bétail ; 82
[12]Le pèlerinage ; 40-41
[13]Rapporté par ibn Abî Shaïba dans el musannif (33847), et el Hâkim dans el mustadrak (207), selon Târiq ibn Shihâb.
[14]Le hadîth sur le sujet est rapporté par el Bukharî (3318), et Muslim (2242), selon ibn ‘Omar – qu’Allah les agrée son père et lui – ; notons qu’el Bukhârî ne mentionne pas la parole d’e-Zuhrî.
[15]Le hadîth sur le sujet est rapporté par el Bukharî (3467), et Muslim (1761) à qui revient l’énoncé, selon Abû Huraïra (t).
[16]Rapporté par Muslim (1955), selon Shaddâd ibn Aws (t).
[17]La vache ; 195
[18]La vache ; 83
[19]Ibrahim ; 7

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