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ÞÏíã 11 Nov 2012, 05:39 PM
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Parân
(Partie 4)

Voir : El Jawâb e-Sahîh li man baddala dîn el Masîh d’ibn Taïmiya.

L’annonce de Sham’ûn

Voici un autre exemple de l’annonce de Mohammed (r) à travers les paroles de Sham’ûn, comme nous le dévoile l’une de leurs traductions reconnues où il est dit : « Dieu est venu avec les preuves évidentes du mont Parân. Sa louange et la louange de son peuple ont empli la terre »[1] Voici l’annonce explicite de la venue de Mohammed (r) ; il a reçu la révélation dans les montagnes de Farân ; sa louange et celle de sa communauté ont empli les cieux et la terre. Personne en dehors de cet homme n’est sorti de Farân pour emplir de sa louange et de celle de sa communauté, les cieux et la terre.

Le Messie ne sait jamais rendu sur les terres de Parân, et Moussa a reçu sa révélation sur le mont Tûr (Sinaï) qui ne se trouve pas sur les terres de Parân. Bien que le désert entre le mont Tûr et les terres du Hijâz entre dans son territoire, néanmoins la Thora n’a point été révélée dans cette contrée. Par ailleurs, la Thora avait déjà été annoncée sur le mont Tûr tandis que l’Évangile a été annoncé sur le mont Seïr. Dans cet ordre, il est annoncé dans les prophéties de Habaquq : « Dieu vient de Témân, le Saint du mont Parân. Sa majesté comble le ciel. Sa louange (celle d’Ahmed) emplit la terre. Le sort des peuples est dans sa main droite. La terre est allumée de sa lumière et ses chevaux montent sur la mer.»[2]

Ce genre d’annonce est également faite dans le passage de la Thora, qu’ils détiennent actuellement, dans le premier de ses cinq livres.[3] Le neuvième chapitre exactement relate l’histoire de Hagar où après s’être séparée de Sara, elle reçoit les paroles de l’ange lui disant : « « Hagar, [servante de Sara,] d’où viens-tu et où vas-tu ? » Elle répondit : « je fuis devant Sara ma maîtresse. » L’ange du SEIGNEUR lui dit : « Retourne vers ta maîtresse et plie-toi à ses ordres. » L’ange du SEIGNEUR lui dit : « Je multiplierai tellement ta descendance qu’on ne pourra la compter. » L’ange du SEIGNEUR lui dit : « Voici que tu es enceinte et tu vas enfanter un fils, tu lui donneras le nom d’Ismaël car le SEIGNEUR a perçu ta détresse. Véritable âne sauvage, cet homme ! Sa main contre tous, la main de tous contre lui. À la face de tous ses frères, il demeure. » »[4]
Les spécialistes ont dit au sujet de cette annonce qu’Il est notoire que la main des enfants d’Ismaël avant l’avènement de Mohammed (r) n’avait jamais été au-dessus de celle des enfants d’Israël ; ces derniers se distinguaient plutôt par la prophétie et l’écriture. Ils étaient en effet entrés en Égypte avec Jacob à l’époque de Joseph.

Dans cette période, les fils d’Ismaël ne concédaient aucun ascendant sur ces derniers. Ils en sortirent avec l’avènement de Moïse ; ils étaient d’ailleurs à ses côtés les hommes les plus puissants de la terre. Personne ne pouvait dès lors les rivaliser. Il en fut ainsi pour les générations suivantes de Josué à David en passant par Salomon qui reçut un pouvoir concédé à nul autre. Par la suite, lors de l’invasion de Nabuchodonosor, les fils d’Ismaël n’avaient toujours aucun ascendant sur eux.

Après l’avènement du Messie, les Juifs subirent la destruction du temple[5] pour la deuxième fois étant donné qu’ils avaient semé la corruption sur terre à deux reprises. Depuis cette période, leur règne se dissolut et Allah les dispersa sur terre en de multiples communautés.[6] Ils ont vécu ainsi sous l’autorité des Romains et des Perses. Les Arabes d’alors n’avaient pas plus d’autorité sur eux que les autres nations. D’ailleurs, les enfants d’Ismaël n’avaient d’ascendant sur aucun peuple ; ni parmi les gens du Livre ni parmi les incultes (ou illettrés, ignorants). Ils n’avaient pas la particularité d’avoir la main au-dessus de tous avant l’avènement de Mohammed (r) conformément aux invocations d’Ibrahim et de son fils lorsqu’ils implorèrent : (Seigneur ! Envoie-leur un Messager issu d’eux afin qu’il leur récite Tes Versets, qu’il leur enseigne le Livre et la Sagesse, et qu’il les élèvent ; Tu es certes le Fort et le Sage).[7]

Après son avènement, la main des fils d’Ismaël s’installa au-dessus de tous. Aucun empire sur terre ne fut aussi puissant ; Perses et Romains étaient sous leur domination. Ils ont assujetti les Juifs, les chrétiens, les mazdéens, les polythéistes, et les sabéens. Ainsi, la parole de la Thora s’est réalisée : « Sa main au-dessus de tous et toutes les mains sous la sienne. » cette prédication va se perpétuer jusqu’à la fin des temps. S’il est dit que cette annonce porte en fait sur son royaume et sa puissance, nous répondons qu’il existe deux sortes de royaumes : un royaume qui ne revendique pas la prophétie ; le cas échéant, les enfants d’Ismaël n’ont pas la main au-dessus de tout le monde ; et un royaume issu de la prophétie ; dans ce cas précis il est prévu pour les imposteurs : (Y a-t-il plus injuste que de tramer un mensonge sur Allah et de dire : je reçois la révélation alors que rien ne lui est révélé).[8]
L’auteur d’une telle revendication est le pire des hommes, c’est le plus grand menteur, le plus pervers, et le plus injuste qui soit. Son empire est pire que celui des tyrans qui ne revendiquent pas la prophétie à l’instar de Nabuchodonosor et de Sinjarib. Il n’est pas possible que ce genre de royaume puisse avoir été annoncé à la grande joie de Sara et d’Ibrahim. S’il était dit par exemple qu’il y aura bientôt un tyran despote qui fera régner la terreur à travers la tuerie, la captivité des femmes, et la spoliation des biens. Ce genre d’événement ne peut être considéré comme une bonne nouvelle, faisant la joie de celui qui l’entend. Une telle annonce devient une bonne nouvelle si le roi en question fait régner la justice, si sa domination est louable non condamnable. C’est aussi valable pour celui qui revendique la prophétie, un tel roi ne peut être que véridique non un menteur.

L’annonce de Habaquq

Les savants ont dit : Habaquq dont la prophétie mentionne le nom de Mohammed le Messager d’Allah à deux reprises, a déclaré : « Dieu vient de Témân, le Saint du mont Parân. La majesté de Mohammed comble le ciel. Sa louange (celle d’Ahmed) emplit la terre. Les rayons de son regard sont comme la lumière, il entoure son pays de sa puissance, la mort marche devant lui, les rapaces deviennent ses soldats. Il s’est levé et a essuyé la terre, alors les montagnes antiques se sont pliées à lui et les collines se sont baissées, et les tentes des gens de Madiân ont été secouées.»[9]

Il a dit ensuite : « Ta colère contre les rivières et ta fureur s’est emportée contre les mers, tu grimpes sur tes chevaux et tu montes sur tes chars. Ton arc est à moitié mis à nu, et tes flèches s’abreuvent sur ton ordre Ô Mohammed ! Lorsque les montagnes t’ont vu, elles ont tremblé et se sont détournés de toi les trombes des torrents. Les lâches ont changé pleins d’effrois. Ils ont levé les mains avec peur et humilité. Les armées ont atteint la lueur de tes lances et à la lumière de tes flèches, tu vaincs la terre de fureur, et tu foules les nations de colère, car tu es apparu pour le salut de ton peuple et pour sauver l’héritage de tes ancêtres. »[10]

Les savants ont dit : ce passage mentionne explicitement Mohammed. Prétendre que la prophétie de Habaquq ne correspond pas à Mohammed, c’est comme vouloir couvrir le jour où arrêter le cours des rivières, mais comment le pourrait-on ? Il a cité son nom à deux reprises, il a informé de la puissance de son peuple et de la mort qui marche devant eux. Les oiseaux prédateurs vont suivre leurs traces. Cette prophétie ne peut que correspondre à Mohammed ; elle lui est tout à fait désignée. Si l’on cherche à lui donner un autre sens, c’est vouloir l’impossible. Il y est précisé que la lumière d’Allah va sortir à Témân qui se trouve dans les environs de La Mecque et du Hijâz, alors que les prophètes israélites venaient de la région du Shâm. Mohammed vient donc des environs du Yémen. Les montagnes de Farân sont les montagnes de La Mecque comme nous l’avons déjà expliqué, et personne ne peut le contester.

Le ciel s’est rempli de la splendeur de Mohammed grâce à la lumière de la foi et du Coran qui ont émané de lui et de sa communauté. Il est évident que la terre s’est remplie de ses louanges et de celles de sa communauté au cours des prières. Ils sont donc louangeurs ; ils doivent absolument louer Allah à chaque prière et à chaque sermon. Tout fidèle doit dire dans chaque rak’a de son rituel : (Louange à Allah • Le Très Miséricordieux et le Tout Miséricordieux • Seigneur de l’univers • Le Roi du Jour des Comptes).[11] Quant il dit : (Louange à Allah), Allah lui répond : « Mon serviteur m’a loué. » Quant il dit ensuite : (le Très Miséricordieux et le Tout Miséricordieux), Il lui répond : « Mon serviteur M’a fait les éloges. » Quant il dit : (le Roi du Jour des Comptes), Il répond : « Mon serviteur M’a encensé. »[12] Ils commencent et finissent la prière par les louanges. En se relevant de l’inclination, l’Imam dit : « Allah entend celui qui le loue. » Dès lors, toute l’assemblée répond : « Notre Seigneur ! À Toi les louanges. » En conclusion à la prière, ils prononcent les salutations, les prières, et les belles paroles en l’honneur de leur Seigneur, et toute sorte de louanges qu’il serait long à recenser.













[1] La recension de l’œuvre d’ibn Taïmiya El Jawâb e-Sahîh a été effectuée dans le cadre d’une thèse de doctorat par trois chercheurs ; ces derniers n’ont pas toujours mis la main sur certains textes en possession d’ibn Taïmiya comme il est le cas ici. (N. du T.)

[2] Habaquq ; 3, 3-4 voici le texte de la version entre nos mains : « Dieu vient de Témân, le Saint du mont Parân. Sa majesté comble le ciel. Sa louange emplit la terre. La lumière devient éclatante. Deux rayons sortent de sa propre main : c’est là le secret de sa force.»

[3] Ceux-ci forment le Pentateuque. (N. du T.)

[4] La Genèse : 16.7-12 ; L’auteur se réfère à des versions vraisemblablement différentes de la traduction œcuménique contemporaine, ce qui jette d’autant plus le discrédit sur la Bible compte tenue des multiples évolutions qu’elle a subies à travers les siècles, sans parler des différences de traductions. En effet, ses termes sont les suivants : « Il mettra sa main au dessus de tous. » Le sens est ainsi radicalement différent ! Par ailleurs, l’expression « âne sauvage » qu’André Chouraqui traduit par « onagre humain » est une transformation du terme hébreu para désignant la multitude. Les traducteurs de la Bible ont cherché à travers cela à détourner le sens de l’annonce faite en l’honneur d’Ismaël. Voir : la recension du livre dont nous traduisons le passage Takhjîl man harrafa at-Tawrât wal Injîl ; qui fut élaborée dans le cadre d’une thèse : doctorat ès par le Dr. Mahmûd ‘Abd ar-Rahmân Qadah.

[5] La destruction du temple et le massacre de ses habitants furent conduits par Titus en 7O apr. J.-C. (N. du T.)

[6] Cet exode est connu sous le nom de la diaspora. (N. du T.)

[7] La vache ; 127-129

[8] Le bétail ; 93

[9] Habaquq ; 3. 3-7 voici le texte de la version entre nos mains : « Dieu vient de Témân, le Saint du mont Parân. Sa majesté comble le ciel. Sa louange emplit la terre. La lumière devient éclatante. Deux rayons sortent de sa propre main : c’est là le secret de sa force. Devant lui marche la peste, et la fièvre met ses pas dans les siens. Il s’est arrêté, il a pris la mesure de la terre. Il a regardé et fait sursauter les nations. Les montagnes éternelles se sont disloquées, les collines antiques se sont effondrées. A lui les antiques parcours ! J’ai vu les tentes de Koushân réduites à néant ; les abris du pays de Madiân sont bouleversés.»[9]

[10] Habaquq ; 3.8-15 Dans la version actuelle, il est dit : « Le SEIGNEUR s’est-il enflammé contre des rivières ? Ta colère s’adresse-t-elle aux rivières, ta fureur à la mer, lorsque tu montes sur tes chevaux, sur tes chars victorieux ? Ton arc est mis à nu, les paroles des serments sont des épieux. Tu crevasses la terre par les torrents. Les montagnes t’ont vu ; elles tremblent. Une trombe d’eau est passée, l’Abîme a donné de la voix, il a tendu ses mains vers le haut. Le soleil et la lune se sont arrêtés dans leur demeure à la lumière de tes flèches qui partent, à l’éclat foudroyant de ta lance. Tu parcours la terre dans ton courroux, tu foules aux pieds les nations dans ta colère. Tu es sorti pour le salut de ton peuple, pour le salut de ton messie. Tu as décapité la maison du méchant : place nette au ras des fondations ! Tu as percé de leurs propres épieux la tête de ses chefs, alors qu’ils arrivaient en tempête pour m’écarteler allègrement, comme si, dans l’embuscade, ils dévoraient déjà le vaincu. Tu as frayé le chemin de tes chevaux dans la mer, dans le bouillonnement des eaux puissantes. »

[11] L’ouverture ; 1-3

[12] Voir : Muslim (395).





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