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أبو نعيم إحسان أبو نعيم إحسان غير متواجد حالياً
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افتراضي La Logique D’aristote Et L’impact De Son Emmelement Avec Les Sciences Juridiques De L’islam

LA LOGIQUE D’ARISTOTE ET L’IMPACT

DE SON EMMELEMENT AVEC

LES SCIENCES JURIDIQUES DE L’ISLAM
Par le Cheikh: Abou Abd Elmouaiz Mouhammed Ali Ferkous

Louange à Allah le Seigneur des mondes et prière et salut sur celui qu’Allah a envoyé comme une miséricorde pour les mondes ainsi que sur ses siens, ses compagnons et ses frères jusqu’au jour du Jugement

:
Définition de la logique
:
En considérant son utilité, la logique est définie, chez les logiciens, comme étant un mécanisme de principe qui veille à préserver la raison de l’erreur. Elle est donc une science pratique et systématique (1) qui existe instinctivement dans l’esprit, son sujet est les informations catégoriques (2) et extensives (3). Son objectif est de raisonner juste et préserver la pensée des erreurs d’observation, cela par l’opposition de l’esprit avec lui-même et le dépouiller de la contradiction. Pour cela, on appelle la logique d’Aristote : «la logique formelle » pour sa sollicitude de la forme de la pensée sans tenir compte de sa matière ou sa définition. Alors, on nommait Aristote (4) comme «le premier maître ». A leurs dires, il avait forgé cet automatisme, effectua ses règles, définit sa terminologie, façonna ses champs de recherche, organisa ses thèmes et ses chapitres, et il fit de la logique la première des sciences de la pensée. On attribua à Aristote la forme et la révélation de la logique pas son apparition et son innovation. (5).


L’épreuve advenue à la communauté musulmane après l’arabisation des œuvres grecques
:
L’arabisation des œuvres grecques fut une épreuve pour la communauté musulmane. A l’ère Omeyyade, des œuvres commençaient à s’introduire mais sans grande ampleur ni propagation. En effet, ceux qui étaient préoccupés par la philosophie grecque ; les admirateurs de la logique d’Aristote étaient une minorité timide et discrète aux yeux des savants sunnites qui avaient déjà alerté sur le danger de l’emmêlement des sciences philosophiques qui sont différentes du dogme correct. Par contre, ces livres grecques se répandaient fortement durant la dynastie Abbasside, et surtout dans la période du Ma’moune qui avait provoqué beaucoup d’hérésies religieuses et qui veillait à la propagation de ces livres et les recommandait plus qu’il ne s’occupait des sciences précédentes. (6


Introduction de la logique dans les sciences juridiques de l’Islam
notamment dans la théologie

Par la suite, l’introduction de la logique se réalisa d’une façon réelle, notamment dans la théologie par l’intermédiaire d’Abi Hamed Elghazali (D. 505 H) qui l’avait même exigée pour l’acquisition des sciences et de la jurisprudence (l’Ijtihad). Il fit de la logique un critère pour les sciences rationnelles, il disait : « Nulle confiance en la science de celui qui ne la maîtrise pas (i.e. : Introduction A La Logique) » (7). Il édita à ce sujet des livres tels que : « Critère De La Science », «L’Epreuve De L’Observation », « Les Objectifs Des Philosophes » et « Le Juste Partage ». Il le mentionna au début de son livre « La Réalisation » (8). Il influença beaucoup de ses contemporains au point ou ceux-ci exigèrent l’apprentissage de la logique, en l’élevant au rang de Devoir solidaire (fardh kifaya) ou de condition préalable à la jurisprudence (l’Ijtihad) (9). Ce qui veut dire que, sans l’acquisition de la logique, celui qui veut s’élever au rang la jurisprudence n’aura pas rempli les conditions de la juste observation et ne sera pas habilité à écrire des œuvres ou à délibérer des fatwas. Dans ce contexte, Ibn Taimiah (Qu’Allah lui accorde Sa miséricorde) disait : « mais à cause de ce qui a émané de lui durant sa vie et après (i.e.Elghazali), beaucoup de polémistes introduisaient la logique grecque dans leur sciences, au point ou ceux qui les suivaient arrivaient à prétendre qu’il n’y a pas un autre chemin que celui emprunté par ces gens là ». (10
)
.

La différence entre le critère rationnel descendu par Allah et celui d’Aristote

C’est ainsi que fut le soin donné à la logique d’Aristote par beaucoup d’écrivains, jusqu’à contribuer à son introduction en sciences juridiques de l’Islam notamment en théologie, croyant qu’ils sont unis dans leurs buts qui est la recherche des formes et méthodes d’accès à l’exactitude et au bon sens. Cependant, l’emmêlement de la logique avec les sciences de l’Islam fut d’un impact très négatif, ce fut l’un des plus grands délits perpétrés à l’encontre de l’Islam et ses siens. Les livres de la logique et de la philosophie ne furent pas très considérés par ceux qui sont versés dans la science et tenaces à la vérité, non pas parce que les nations impies sont préoccupées par cette science, d’ailleurs ils ont accepté d’eux des sciences authentiques telles que la médecine, le calcul, l’architecture et autres, mais ils refusèrent le syncrétisme entre la logique et la méthode du Livre et de la Sunna, qui consiste à présenter la pureté du dogme et la conviction musulmane en utilisant des formes philosophiques et logiques empruntées des œuvres grecques et faire de la logique d’Aristote un critère des sciences juridiques. Le Cheikh de l’Islam Ibn Taimiah (Qu’Allah lui accorde Sa miséricorde) disait : « Il n’est pas permis pour quelqu’un de raisonnable de croire que le critère rationnel descendu d’Allah est lui-même la logique grecque pour plusieurs raisons : Premièrement : Allah avait fait descendre avec Ses Livres des critères avant même la création de la Grèce, de l’époque de Nouh(1), d’Ibrahim(2), de Moussa(3) et d’autres, alors que la logique grecque fut élaborée 300 ans avant le Messie (pbAsl). Alors comment les nations précédentes jugeaient-elles? Deuxièmement : Notre communauté musulmane utilisait les critères rationnels dans ses jugements. Nos ascendants n’avaient pas entendu de cette logique grecque, si ce n’est l’arabisation et la traduction des œuvres byzantines à l’ère de la dynastie du Ma’moune ou pas loin d’elle. Troisièmement : Après l’arabisation de la logique grecque, les observateurs musulmans demeurent critique envers cette logique, la discréditaient, et ne se référaient ni à elle ni à ses adeptes dans leurs critères rationnels et juridiques. Puis encore, on a fait de la logique grecque le critère des critères rationnels qui sont une mesure rationnelle en prétendant qu’elle est un mécanisme juridique qui préserve le raisonnement de l’erreur. Et ce n’est pas le cas, parce que si un critère a besoin d’un autre, il va falloir établir un enchaînement ». (11)


Les altérations dues à l’introduction de la logique grecque :



Parmi les altérations dues à l’insertion des œuvres grecques en théologie: La dénaturation du dogme ou de la foi correcte avec des critères corrompus qui contiennent des contradictions franches avec ce qui est catégorique dans le Coran et ce qui est rationnellement logique. Tels que la thèse de l’ancienneté du monde, attestant que la divinité n’a pas devancé le monde en existence temporelle même si elle l’a devancé en existence spirituelle, tout comme l’introduction devance le résultat en existence. Aussi, l’une des plus mauvaises pensées sur le Seigneur des mondes, est le fait de croire que la connaissance d’Allah-l’exalté- concerne les choses générales à l’exception des choses partielles. Ils justifient leur reniement de la connaissance d’Allah-l’exalté- des partialités par le fait que celles-ci subissent un changement et un renouvellement constant, et si la connaissance d’Allah-l’exalté- concernait aussi ces partialités cela exigerait Son changement et Son renouvellement (12). Et parmi leurs égarements, la contestation des attributs intrinsèques, propres et affirmés d’Allah -l’exalté-, ils Le décrivent avec la pure négation. Leur raison, c’est qu’il ne dérive de l’unique que l’unique, s’il en dérive deux, il n’est pas une unité. Par conséquent, ils rejettent qu’Allah soit Agissant ou ayant la volonté de choisir et lui nient les attributs par crainte de L’assimiler à des êtres célestes ou humains et puis ils Le comparèrent aux objets inanimés. Ainsi, «l’égarement des philosophes, en théodicée (illahiyaat), était évident pour la majorité les gens, et pour cela, tous les savants musulmans les considéraient mécréants » (13). Et parmi les méfaits de leur prétentions : le reniement des prophéties comme étant des grâces ou dons d’Allah à certains de Ses serviteurs les considérant comme des acquisitions par des âmes au moyen de différents exercices. Aussi, les logiciens considèrent « les nouvelles absolues » d’une vérité probable et ne concernent que ceux qui les confirment et ne constituent pas un argument pour les autres. Ceci n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan de ce que la logique d’Aristote a causé à la communauté musulmane comme discorde entre ses membres, déstabilisation de leur dogme et de leur foi, rebellions et divisions. Les logiciens et ceux qui sont préoccupés par cet art ne récoltent que confusion, doute, controverse et embarras. On ne trouvera pratiquement pas deux de ces logiciens qui puissent s’accorder sur une problématique, même si celle-ci est comptée parmi ce qu’ils appellent «les évidences» ou « les certitudes». A cet effet, Ibn Taimiah (Qu’Allah lui accorde Sa miséricorde) a décrit ceux qui sont préoccupés par cet art en disant : «Ceux qui sont versés dans l’étude des sciences d’un tel art sont les gens les plus confus et qui ont le plus de doute, les plus démunis en matière de connaissance et d’authentification, les plus loin à réaliser une science équilibrée et harmonieuse, et s’il arrive que l’un d’entre eux réalise quelque chose en connaissance, c’est dû uniquement à l’authenticité de la matière et des arguments avancés et la clairvoyance de sa conception et de son esprit, et non pas à la logique. Mieux encore, l’introduction de cet art dans les sciences authentiques prolonge l’expression éloigne l’allusion, et rend le proche de la science lointain et son accessible complexe. Ainsi, quand cet art est introduit dans la controverse ou dans la théologie scolastique, ou en jurisprudence et autres, non seulement il n’est d’aucune utilité, mais ne génère que polémique, logomachie et désaccord avec peu de science et d’authenticité. Il est donc clair qu’il n’est que verbiage et loin d’être une voie empruntée par les ambitieux ». (14) Un des empereurs byzantins avait dit : « Quand ces sciences pénètrent un Etat légal, elles le corrompent et provoquent la discorde entre ses savants ». (15)


Les méfaits de la logique sur l’Islam et les musulmans :

Parmi les méfaits de la logique d’Aristote sur l’Islam et les musulmans : Le manque de vénération du Livre et de la Sunna chez les admirateurs de la théologie scolastique qui sont leurrés par les arguments rationnels basés sur les critères de la logique, aussi ils font passer ces argument avant ceux de la révélation qui n’ont de valeur intrinsèque que quand ils coïncident avec ceux de la logique, ils sont alors utilisés comme confirmation et dans le cas ou ils s’opposent à cette logique ils sont rejetés en annulant leur signification qui selon eux ne s’accordent pas avec leur logique rationnelle –qu’ils prétendent catégorique et formelle-, et ce qui est catégorique et formel, toujours selon eux, ne peut être controversé par des conjectures. Ceci a bien entendu emmenés les musulmans à se passer des deux textes de la révélation et ainsi considérer les pensées humaines, le syllogisme et les hérésies des philosophes, ce qui les a éloignés des exigences de la recommandation du messager d’Allah (pbAsl) à cette nation qui consiste à se réfugier dans le Livre saint et la Sunna, recourir à leur arbitrage pour tout litige et s’éloigner des égarement et des hérésies religieuses pour s’assurer le salut et la bonne direction. Ibn Taimiah (Qu’Allah lui accorde Sa miséricorde) disait : «Parmi les principes fondamentaux sur lesquels se sont accordés les compagnons du messager d’Allah (pbAsl) entre eux et leurs bons adeptes venus après, est qu’il ne soit en aucun cas admis, de quiconque soit-il, d’opposer le Coran ; à son avis ou à son goût ou à sa rationalité, ou à sa logique ou à ses émotions, car il était affirmé pour eux avec des preuves formelles et des versets manifestes que le messager (pbAsl) était venu avec une bonne direction, une véritable religion et un Coran qui guide à la meilleure des voies. » (16)


L’indispensabilité de la logique grecque pour les sciences :


La logique n’est qu’une manière de raisonner ayant côtoyé l’esprit grecque et qui s’harmonisait avec son environnement philosophique. Elle émergea, dans un milieu polythéiste et athéiste. En ce temps de l’histoire, la pensée grecque s’accordait avec la pensée abstraite et convenait à la dialectique idéale, qui est une science sans relation avec la réalité et bien plus son existence dans l’esprit est abstraite, car la logique ne cherche que dans le monde des généralités et ignore celui des partialités et des échantillons représentés (17). Ainsi son époque révolue, la logique n’avait plus l’utilité qui lui a été attribuée, plutôt qu’elle était la cause principale du retard accusé par les grecques, par rapport aux autres nations, dans le progrès et la civilisation effectifs étant donné que ceux-ci tournaient le dos aux sciences réelles et pratiques et mettaient tout leurs efforts et intérêts scientifiques dans le monde métaphysique. C’est ainsi que l’apparition du développement scientifique et civilisationnel après la double révolution a eu un effet sur le pouvoir scientifique représenté alors par la logique d’Aristote et sur le pouvoir religieux représenté par les hommes de l’église (18). Par conséquent, les sciences se développèrent avant la logique et sa propagation dans le monde, et après la fin de son époque. Dans ce sens, le Cheikh de l’Islam Ibn Taimiah disait : « Nous ne trouvons pas un seul être, sur terre, ayant réalisé une science, qu’elle soit religieuse ou autre, et devenu une figure célèbre grâce à la contribution de la logique. Les médecins, les architectes et autres scientifiques ont compté beaucoup de réalisations dans leurs domaines sans l’usage de la logique. Ainsi, dans l’Islam, des sciences telles que la grammaire, la jurisprudence et ses fondements et d’autres arts ont été également composés par des Imams sans prêter aucune attention à la logique, bien plus, la majorité de ces Imams ont existé avant même que la logique grecque ne soit connue »(19). Pour cela, imposer la logique comme préalable aux différentes sciences, y compris celles de l’Islam, est une thèse attirant beaucoup de méfaits et sans aucune utilité, nous ne trouvons dans cette logique, que perte de temps, surmenage intellectuel, divagation et prétention de réaliser en usant de diffamation et mensonge. Dans la réponse d’Ibn Taimiah (Qu’Allah lui accorde Sa miséricorde) au sujet des œuvres sur la logique et l’ampleur de sa crédibilité et son exigence dans l’acquisition des sciences, il disait : «…dans la légitimité islamique, il est obligatoirement connu dans la religion de l’Islam qu’Allah n’a pas exigé des hommes de la science et de la foi l’apprentissage de cette logique grecque. En elle-même, la logique contient ce qui est juste et vrai et ce qui est faux ; beaucoup ou la majorité de ce qui est vrai ne représente pas une nécessité d’usage, la partie utile est considérée peu importante par les esprits sains, le stupide n’en tire pas profit et l’intelligent n’en a même pas besoin. Ses méfaits, sur ceux qui ne sont pas connaisseurs des sciences des prophètes, sont plus que ses bénéfices ; en effet, la logique contient des règles négatives corrompues qui se sont propagées parmi beaucoup de personnes imminentes, et ont été la cause de leur hypocrisie et de la corruption de leurs sciences. Aussi, il est absolument faux de prétendre que tout ce qui est dans cette logique est vrai. A vrais dire, dans ces prétentions relatives aux attributs intrinsèques, aux catégories du syllogisme et à l’argument et ses sources il n’y a que méfait et corruption dont nous avons déjà parlé plus d’une fois (20), et qui est, d’ailleurs, démontré par les savants musulmans (21). » (22).


La considération de la logique grecque comme une voie et un critère et sa sanction :

Ceux qui ont pris les méthodes philosophiques et les systèmes de la logique comme voie et critère n’étaient pas sans conséquences, Allah leur avait fait hérité de la pure confusion, un processus de doute, de divagation et de perplexité à cause de leur changement de ce qui est bas avec ce qui est mieux qui est l’intégrité de la religion, que le messager d’Allah (pbAsl) nous a laissé et légué, sa nuit est comme son jour, il ne se détournera d’elle que celui qui est voué à la damnation et à la perdition. Ibn Elqayim (Qu’Allah lui accorde Sa miséricorde) disait : « Par Allah, l’aurore est clairement apparu pour celui qui possède deux yeux qui voient et la vérité se distingue de l’erreur pour celui qui a deux oreilles qui entendent, mais les passions des hérésies et des arguments spécieux se sont déchaînés sur les cœurs, et elles ont fermé les issues de leur bon sens et ont perdu les moyens de la bonne direction, leurs actions et leurs imitations aveugles des pensées des hommes les emprisonnent, ainsi les vérités coraniques et de la Sunna n’y trouvent aucune issue à ces cœurs, les maladies de l’ignorance et de l’emmêlement se sont emparées d’eux. Alors, ils ne bénéficient pas de la bonne nourriture, et ce qui étonnant est qu’ils se nourrissent de pensées qui ne sont d’aucune utilité et refusent de se nourrir de la Parole d’Allah et du texte élevé du prophète. » (23)


Reconnaissance des polémistes et logiciens des méfaits de la logique d’aristode et la corruption de ses voies :


En effet, beaucoup de ceux qui sont influencés de la logique et de la théologie scolastique – qui ont fort maîtrisé cet art - reconnaissent les méfaits des formes philosophiques et des méthodes de la logique qui n’aboutissent à rien, et reviennent à la voie authentique et correcte après s’être aperçues de la contradiction et la défaillance de la logique à l’exemple de : Naaim Ben Hamad (229 H.), Abi Elhassan Elachàary (324 H.), Abi Elmaàli Eldjouayni (474 H.), Abi Hamed Elghazali (505 H.) et d’autres (24). Elghazali était de ceux qui ont dénigré la logique et ses siens et montré que leurs méthodes n’aboutissent pas à la certitude, en pulvérisant l’argument philosophique et en démontrant sa déficience à mener l’homme à la certitude dans le cas de son application en théodicée (Illahiyaat), il disait : « Ils ont une espèce d’injustice en cette science, dans le sens ou ils réunissent pour le raisonnement des conditions connues certaines et sans aucun doute, mais arrivés aux objectifs religieux, ils renoncent à se fier à ces mêmes conditions, et les outrepassent avec une extrême facilité. » (25).Tout comme ils discréditait la méthode des théologiens scolastiques et désignait ses méfaits en disant : « En ce qui concerne ses méfaits : il suscite des arguments spécieux, et altère le dogme et le dépouille de sa certitude et de sa conception, c’est ce qu’il arrive au commencement et revient, après, avec l’argument, ce qui est douteux et les gens se divergent à son sujet. C’est cela son méfait chez ceux qui sont sur la voie droite. Une autre défaillance qui consiste à affirmer la conviction à une hérésie dans les cœurs, ce qui aide à susciter leurs prétextes et leurs attachements sur elle s’agrandit. Mais cette défaillance se montre par le fanatisme qui surgit aux cours des polémiques… » (26). Il est aussi dit dans son livre « Refréner l’ordinaire des gens de la théologie scolastique » : «La preuve que la méthode des anciens est la vérité et que son contraire est une hérésie et que l’hérésie est condamnée et elle est un égarement ». (27) D’autre part, il disait : « En effet, les compagnons (qu’Allah soit satisfait d’eux) avaient besoin de s’argumenter contre les Juifs et les Chrétiens pour prouver la prophétie de Mouhammed (pbAsl), ils n’avaient point dépassé les arguments du Coran et ne s’obstinaient pas à faire des critères rationnels et organiser des introductions. Tout cela, parce qu’ils savaient que cela est une source de dissensions et de confusions, et que celui qui n’est pas convaincu par les arguments du Coran, sera réprimé par l’épée et la lance de fer, car nulle autre preuve n’est au delà de celle d’Allah.»
Ceci sont quelques déclarations et reconnaissances de ceux qui sont revenus à la recommandation du prophète (pbAsl) qui consiste à être tenace au Livre et à la Sunna et à se lier fermement à Allah -l’Exalté- et ne pas se diviser et s’égarer dans le désert de la logomachie et après avoir su et réalisé les grandes corruptions des méthodes des logiciens et que le résultat d’elles après fatigue et effort n’est que peu de bien, il est «comme la viande d’un chameau maigre sur le sommet d’une pénible montagne, ni facile à y accéder ni engraissé pour le transporter » (28). Elnawawi disait dans «L’Explication Du Mouslim »(15/213) : «-(cette partie du hadith)- veut dire qu’il y a peu de bien en lui sur plusieurs aspects : le fait qu’il soit comme la viande du chameau non comme celle de l’ovins, en plus de cela, il est maigre, chétif et de qualité inférieure. Aussi, il n’est pas facile à obtenir ; on y accède très péniblement. Et enfin, il n’est pas engraissé pour qu’il soit nécessaire de le transporter à leurs maisons pour le consommer, mais ils le délaissent à cause de sa qualité inférieure.». Qu‘Allah accorde Sa miséricorde aux savants de la Sunna et du Hadith, en toute époque ils triomphent la vérité et appellent les gens à elle, en effectuant le devoir de recommander et la fidélité de transmettre cette religion, et en réprimant les altérations des extrémistes et la corruption des hérétiques jusqu’à ce que soit la religion pour Allah le Seigneur des mondes.



REFERENCES ET NOTATIONS :


1-« Les Définitions », D’Eldjardjani :232.
2-
« La connaissance des catégories est de percevoir l’essence sans les juger négatives ou affirmatives, la méthode d’y accéder est le terme ou la définition qui est le mot indiquant l’essence d’une chose », même source précédente : 59, 83. Aussi «Les Catégories », D’Abi Elbaqaà : 290.
3-
«La connaissance des extensions qui est l’attribution du jugement à l’essence conçu, la méthode d’y accéder est avec le syllogisme qui est un mot composé de propositions, si elles sont évidentes, elles exigent d’autres pour elles-mêmes», même source précédente : 181. Aussi «Les Catégories », D’Abi Elbaqaà : 290.

4
-
« Aristote ou Aristotélice est un philosophe grecque. L’un des plus grand philosophe, mondialement connu comme «le prince des philosophes ». Les premiers penseurs islamiques étaient influencés par ses œuvres philosophiques dans la logique, la physique, la théologie, et l’éthique. Ses œuvres : «De La Dialectique », «De La Politique », «De L’Ame », «De La Métaphysique», et «Les Discours ». Mort en l’an 322 A.C. (voir : Le Sommaire, D’Elnadim :307. Le Dictionnaire Collecteur des Noms des Savants (Français) Edition Générale : Alan Ray, sous ichraf : Paul Robert :104)
5-
« Les Confessions Et Les Sectes », D’Elchahrastani :2/156. « L’Introduction », D’Ibn Khaldoun : 462.
6-
« l’Ensemble Des Fatwas D’Ibn Taimiah », 9/265. « Préservation De La Logique », D’Elsiouti :12.
7
-
«La Réalisation », D’Elghazali : 1/10. « l’Ensemble Des Fatwas D’Ibn Taimiah » : 9/184.
8-«La Réalisation », D’Elghazali : 1/10.
9- « l’Ensemble Des Fatwas D’Ibn Taimiah » : 9/172.
10
-
Source précédente : 9/185.
11-
Source précédente :9/240-241.(1)Noé. (2)Abraham.(3)Moise.
12-
Cet égarement et celui d’avant sont reniés par Elghazali sur les philosophes et leur mécréance avec cette pensée (Voir : Effondrement Des Philosophes : 88-506).
13-
« l’Ensemble Des Fatwas D’Ibn Taimiah » : 9/187.
14-
Source précédente : 9/23/24.
15-
« Préservation De La Logique », D’Elsiouti :9.
16-
« l’Ensemble Des Fatwas D’Ibn Taimiah » : 13-28. 17- « L’Introduction », D’Ibn Khaldoun : 483-484. « La Logique Moderne », de Mahmoud Qassim : 11.
18-
« L’Invasion Culturelle », de Ali Labn : 42.
19-
« l’Ensemble Des Fatwas D’Ibn Taimiah » : 9/23.
20-
« En effet, le Cheikh de l"Islam Ibn Taimiah (Qu’Allah lui accorde Sa miséricorde) l’avait parfaitement montré dans ces œuvres bénéfiques : «Réponse Aux Logiciens », «Réfutation De La Logique », «Recommandation Aux Croyants Sur Les Réponses A Logique grecque », «Réfutation De La Fondation D’Eldjahmiah » et «L’Harmonie Entre La Raison et Le Texte ».
21-
«Les savants de la Sunna et du Hadith ont effectué un effort considérable pour montrer les hérésies et la mise en garde de la communauté de leurs dangers et leurs issues funestes. En cela, ils ont composé des œuvres pour y infirmer les prétentions des polémistes et des philosophes et ont réfuté leurs arguments spécieux, ils ont convaincu et montré le vrai du faux. Parmi ces oeuvres : celles déjà dictées du Cheikh de l’Islam Ibn Taimiah, celui d’Ibn Elqayim Eljouzia «Les Foudres Emettrices Sur Eldjahmia Et Les Négativismes », « L’Indisponible En La Polémique Et Ses Siens » d’Abi Soulaimane Elkhitabi, «Préférence Des Styles Coranique Sur Ceux Des Grecques » d’Ibn Elwazir, les livres de Djallal Eldine Elsayouti tels que : « L’Interdiction De Se Préoccuper De La Logique », «Préservation De La Logique Et De La Polémique De L’Art De La Logique Et De La Polémique», «L’effort Pénible Pour Dépouiller La Recommandation », et enfin d’Abi Hamed Elghazali : «Défaillance Des Philosophes », « Refréner l’ordinaire des gens de la théologie scolastique »
22-
« l’Ensemble Des Fatwas D’Ibn Taimiah » : 9/269/270.

23-
“L’Unité Des Armés Islamique Pour Conquérir Eldjahmia Les Négativistes” d’Ibn Elqayim: 63.
24-
Voir des modèles des repentis des théologiens scolastiques dans: “Explication Du Dogme Eltahaouia” d’Ibn Abi Elmouaiz:208-209.
25-
« Le Sauveur De L’égarement », d’Elghazali :93.
26- « Vivification des sciences religieuses », d’Elghazali : 1/97.
27-
« Refréner l’ordinaire des gens de la théologie scolastique », d’Elghazali:66.
28-
Partie du Hadith “Oumou Zareà” rapporté par Elboukhari: 9/254, dans le “Livre du Mariage”, “Chapitre sur les bonnes relations avec la famille”. Et Mouslim:15/212, dans le “Livre Vertus des Compagnons (Allah soit satisfait d’eux)”, Chapitre du “Hadith Oumou Zareà

”.
Alger, le 20 Djumada akhira 1427 / 16 Juillet 2006


http://www.ferkous.com/rep/TraductionFR_2.php


التعديل الأخير تم بواسطة أبو نعيم إحسان ; 13 Nov 2007 الساعة 04:34 PM
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