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ÅÖÇÝÉ ÑÏ
 
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  #1  
ÞÏíã 17 Sep 2012, 06:17 PM
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ÇÝÊÑÇÖí 84 annonces de Mohammed dans la Bible !






84 annonces de Mohammed dans la Bible !
(Partie 1)

Mort en 668 de l’Hégire, el Qâdhî Sâlih e-Ja’farî est l’auteur d’une réfutation contre les adeptes de la Thora et de l’Évangile. Takhjîl man harrafa e-Tawrât wa el Injîl est le titre de cet ouvrage dans lequel il consacre un chapitre aux annonces de Mohammed (e) dans la Bible. Il en recense quatre-vingt-quatre. Si certaines – pour très peu – sont pour le moins tirées par les cheveux, la majeure partie d’entre elles constitue une preuve irréfutable que le Sceau des prophètes est mentionné dans les anciennes Écritures et qu’il s’inscrit dans la lignée des élus de Dieu pour parachever Sa religion impeccable et immuable. Nous reproduisons ici le passage traduit en question qui fait figure de témoignage historique. Nous avons espoir qu’il ouvre des cœurs scellés, des oreilles bouchées et des yeux fermés !

1- La Thora dit dans le dixième chapitre du premier Livre : « Dieu dit à Abraham : « Cette année, un fils te sera enfanté ; il portera le nom d’Isaac. » Abraham dit à Dieu : « Puisse Ismaël vivre en ta présence pour te glorifier ! » Dieu dit : « Pour Ismail je t’exauce. Vois, je le bénis, je le rends fécond, prolifique à l’extrême[1] ; il engendrera douze princes et je ferai sortir de lui une grande nation. »[2]

L’auteur a dit : chacun sait, même dans les rangs de l’adversaire, qu’en dehors de Mohammed le Messager d’Allah (e), aucun descendant d’Ismâ’il n’a eu le destin prolifique d’être à la tête d’une nation aussi généreuse (noble) et aussi féconde. Une nation qui a occupé toute la surface de la terre et qui s’est répandue vers les horizons les plus lointains. Une nation bien plus abondante que les enfants d’Ishâq et dont le nombre – qu’Allah soit loué – ne cesse d’augmenter jour après jour. C’est un honneur extrême dont jouit Ismâ’îl car une progéniture glorieuse honore son père et elle lui permet de gravir en échelons ici-bas et dans l’au-delà. Il ne fallait pas autant d’éloges de la part du Seigneur pour exprimer sa suprématie sur toutes les autres nations ; une petite chose qui vient d’Allah porte la marque de la grandeur et une grande chose venant de Lui atteint des sommets infranchissables.

2- La Thora dit dans le neuvième chapitre du premier Livre : « L’ange du SEIGNEUR se montra à Hagar et lui dit : « Hagar, [servante de Sara,] d’où viens-tu et où vas-tu ? » Elle répondit : « je fuis devant Sara ma maîtresse. » L’ange du SEIGNEUR lui dit : « Retourne vers ta maîtresse et plie-toi à ses ordres. » L’ange du SEIGNEUR lui dit : « Je multiplierai tellement ta descendance qu’on ne pourra la compter. » L’ange du SEIGNEUR lui dit : « Voici que tu es enceinte et tu vas enfanter un fils, tu lui donneras le nom d’Ismaël car le SEIGNEUR a perçu ta détresse. Véritable âne sauvage, cet homme ! Sa main contre tous, la main de tous contre lui. À la face de tous ses frères, il demeure. » »[3]
Allah s’adresse à Hajar par le biais de l’ange (Jibrîl) pour lui annoncer que son fils aura sa main au-dessus de tous. Cette annonce ne s’est jamais réalisée avant l’avènement de Mohammed (e).

3- La Thora dit dans le neuvième chapitre du premier Livre : « Dieu dit à Abraham : « Je ferai une grande nation de ton fils Ismâ’îl. » [4]

4- La Thora dit dans le vingtième chapitre du cinquième Livre : « Moïse dit : « Le SEIGNEUR est venu du Sinaï, pour eux il s’est levé à l’horizon, du côté de Seïr, il a resplendi du côté de Parân [et à sa droite se tiennent les purs si nombreux (mot-à-mot : des groupes de gens ou les seigneurs]» »[5]

Sinaï est la montagne sur laquelle Allah parla à Mûsâ ; Seïr est une montagne en Galilée où se retirait Jésus pour se dévouer et s’entretenir intimement avec Son Seigneur ; Parân est la montagne des banû Hâshim où le Messager d’Allah (e) s’isolait et se consacrait à l’adoration.[6] Dans ce passage, la Thora privilégie à Jésus et à Moïse Mohammed en faveur duquel elle ajoute : « et à sa droite se tiennent les purs si nombreux. » Ce Verset fait allusion aux Compagnons du Prophète (e) car les « les seigneurs » correspondent aux nobles et à l’élite de la religion. Selon Paul le « commentateur », les montagnes de Parân se rattachent (ou sont attenantes) aux terres d’Arabie.[7] Le Verset peut concerner également les anges comme en témoignent les Psaumes dans lesquels David s’exclame : « le SEIGNEUR est mon appui. Je ne crains pas ses gens si nombreux postés autour de moi. »[8] Il signifierait alors qu’Allah soutient Son Prophète Mohammed (e) avec Ses anges au cours de ses expéditions et lorsqu’ils lui transmettent la Révélation. La Thora nous apprend : « Dieu fut avec le garçon qui grandit [et habita au désert. C’était un tireur d’arc] ; il habita dans le désert de Parân… »[9] Ismâîl vécut à la Mecque. En dehors du Messager d’Allah Mohammed (e), aucun habitant des montagnes de Parân ne prêcha la Parole d’Allah, manifesta Ses lois, répandit Son étendard (ou Ses symboles), légiféra la bonne religion, montra le bon chemin aux nations, invita les pèlerins qui répondirent à son appel en masse à travers la talbiya (formule d’invocation du pèlerin ndt.) du sommet des montagnes et au cœur des vallées.

5- La Thora dit dans le onzième chapitre du cinquième Livre : « Moïse ! C’est un prophète comme toi que je susciterai du milieu de leurs frères ; je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je leur ordonnerai. Et si quelqu’un n’écoute pas mes paroles, celles que le prophète aura dites en mon nom, alors moi-même je me vengerai de lui. »[10]

L’auteur a dit : la vengeance divine a laissé des marques sur les opposants de Mohammed (e) comme la bienfaisance divine a laissé des traces sur ses partisans. Sache que les frères des tribus d’Israël ne sont autres que les descendants d’Ismaël. En aucun cas, il ne peut s’agir pour le prophète en question d’un juif étant donné que Dieu dit à Moïse : « un prophète comme toi ». Or, aucun prophète israélite porteur d’un Livre et d’une nouvelle Loi ne fut comme Mûsâ. Il ne peut donc que venir des ismaélites et seul le Messager d’Allah (e) répond à cette description dont fait mention cette promesse véridique. Sans l’avènement de Mohammed (e), la Thora aurait manqué à sa promesse, ce qui serait indigne de la Révélation car la Parole d’Allah est véridique et sa promesse se réalise inévitablement.[11]

À suivre…




[1] Voici les termes de la version de la Bible d’André Chouraqui qui s’avère plus littérale et plus typique. « Quant à Ishma’él, je l’ai entendu : voici, je l’ai béni, je le fais fructifier, je le multiplie beaucoup, beaucoup… »

[2] La Genèse ; 15.20 L’auteur résume certains passages de la Bible, mais pour la présente traduction, nous avons préféré rester fidèles dans l’ensemble à la version œcuménique contemporaine sauf si des divergences trop importantes apparaissent. Auquel cas, nous n’omettrons pas de le souligner.

[3] La Genèse ; 16.7-12 l’auteur se réfère à des versions vraisemblablement différentes de la traduction œcuménique contemporaine, ce qui jette d’autant plus le discrédit sur la Bible compte tenue des multiples évolutions qu’elle a subites à travers les siècles, sans parler des différences de traductions. Ses termes en effet sont les suivants : « Il mettra sa main au dessus de tous. » le sens est ainsi radicalement différent ! Par ailleurs, l’expression « âne sauvage » qu’André Chouraqui traduit par « onagre humain » est une transformation du terme hébreu para désignant la multitude. Les traducteurs de la Bible ont cherché à travers cela à détourner le sens de l’annonce faite en l’honneur d’Ismaël. Voir : la recension du livre dont nous traduisons le passage Takhjîl man harrafa e-Tawrât wa el Injîl ; qui fut élaborée dans le cadre d’une thèse es doctorat par le d. Mahmûd ‘Abd e-Rahmân Qadah.

[4] La Genèse ; 21.13 La version actuelle cherche à dénigrer cette annonce, car elle parle du « fils de la servante » qui est perçu de façon péjorative comme en témoigne l’Épître aux Galates ; 4.21-31.

[5] Deutéronome ; 33.1-3 Les rédacteurs de la Bible ont supprimé dans la version moderne la partie entre crochets qui leur posait effectivement problème. Un autre passage [Habaquq ; 3.3-4] nous parle de Parân : « Dieu vient de Témân, le Saint du mont Parân. Sa majesté comble le ciel. Sa louange (celle d’Ahmed) emplit la terre. Le sort des peuples est dans sa main droite. La terre est allumée de sa lumière et ses chevaux montent sur la mer.» voici le texte de la version entre nos mains : « Dieu vient de Témân, le Saint du mont Parân. Sa majesté comble le ciel. Sa louange emplit la terre. La lumière devient éclatante. Deux rayons sortent de sa propre main : c’est là le secret de sa force.»

[6] Le Coran fait allusion à cette annonce dans les trois premiers Versets de la sourate le figuier : (Par le figuier et l’olivier • Par le mont Sinaï • Par ce pays paisible].

[7] Ce passage semble inexistant dans la version actuelle. Il est simplement fait mention des terres d’Arabie dans l’Épître aux Galates ; 4.25 disant : « car le mont Sinaï est en Arabie. »

[8] Les Psaumes ; 3.6-7

[9] La Genèse ; 21.20-21

[10] Deutéronome ; 18. 17-19 La version actuelle dit : « je lui en demanderai compte. » au lieu de « je me vengerai de lui. »

[11] Dans notamment e-Nubuwât ibn Taïmiya n’est pas convaincu que cette annonce corresponde spécifiquement à Mohammed. Elle concerne selon lui indistinctement tous les prophètes. C’est vraisemblablement la raison pour laquelle il ne l’a pas recensée dans El Jawâb e-Sahîh li man baddala din el Masîh. Cependant, plus récemment, l’auteur d’Izhâr el Haq –pourtant souvent inspiré d’ibn Taïmiya – explique en vingt raisons que le sceau des prophètes est bel et bien l’homme en question.





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  #2  
ÞÏíã 18 Sep 2012, 06:18 PM
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84 annonces de Mohammed dans la Bible !
(Partie 2)

6- La Thora dit dans ce même Livre : « Moïse dit aux enfants d’Israël : « N’écoutez pas ceux qui pratiquent l’incantation et consultent les oracles ; Dieu enverra bientôt un prophète comme moi, alors écoutez-le»[1]

S’il est dit : il est possible que cette prédiction corresponde à Aaron, le frère et le wizir de Moïse ou Josué son serviteur et conseiller. Nous disons : la Thora refuse une telle affirmation. Elle informe en effet qu’Aaron mourut avant son frère. Quant à Yûsha’ ibn Nûn, il est issu des tribus d’Israël alors que le verset [Deutéronome ; 18. 17 ndt.] précise : « du milieu de leurs frères », il ne dit pas : « du milieu d’eux ». En outre, la Thora a veillé à fermer cette porte à la dernière page du cinquième Livre en disant : « Et Moïse mourut là, au pays de Moab… Josué, fils de Noun, était rempli d’un esprit de sagesse… et les fils d’Israël l’écoutèrent… Plus jamais en Israël ne s’est levé un prophète comme Moïse, lui que le SEIGNEUR connaissait face à face, lui que le SEIGNEUR avait envoyé accomplir tous ces signes et tous ces prodiges… »[2] De plus, Aaron et Josué reçurent la prophétie avant la révélation de ce verset.

Cette prédiction ne peut correspondent au Christ à l’unanimité des religions. Pour les juifs, c’est un menteur qui n’a jamais ressuscité les morts ni guéri les lépreux. Pour les chrétiens, il incarne le Seigneur, celui qui envoya les prophètes aux hommes et qui créa le monde dans sa perfection. Ils peuvent toujours se défendre et dire que Jésus est comme Moïse, mais ils sombrent ainsi dans la contradiction et l’incohérence. Pour les musulmans enfin, le Messie est certes un noble prophète, mais ce dernier est issu des fils d’Israël. Il n’est donc pas concerné par : « du milieu de leurs frères », sinon il aurait dit : « du milieu d’eux ». Mohammed (e) reste le seul qui puisse correspondre à cette prédiction.

7- La Thora dit : « Jacob convoqua ses fils (avant de mourir alors qu’il se trouvait en Égypte chez Joseph. Lorsqu’ils se rassemblèrent autour de lui, il les bénit un par un et fit pour eux des prières. Arrivé au tour de Judas, il s’exclama :) « La tribu de Juda jouira toujours du pouvoir et les prophètes seront envoyés dans son clan jusqu’à ce que vienne celui à qui tout appartient. »[3]

Il s’agit du Messager d’Allah (e). Nous avons ainsi recensé sept annonces prophétiques dans la Thora (le Pentateuque ndt.). Allah a voulu qu’elles restent à jamais sans subir aucune altération de la main de l’homme. Nous aurions pu extirper toutes les prédictions dont regorge la Thora, mais nous nous contentons de celles déjà évoquées.

8- L’un des Psaumes de David annonce : « Rendez gloire à Dieu par de nouvelles gloires ; que se réjouisse du Créateur celui dont Il a élu le peuple, a donné la victoire, et a consolidé par les miracles. Ils Lui rendent gloire sur leur couche, exaltent Dieu à plein gosier, tenant en main l’épée à deux tranchants afin qu’Il tire vengeance des nations qui ne Lui vouent pas le culte. »[4]

Ceux qui exaltent Dieu à plein gosier correspondent aux pèlerins qui chantent la talbiya à voix haute (formule d’invocation ndt.). Cette description est valable pour le Prophète Mohammed (r) et sa nation.

[Remarque du traducteur : Cette description est valable pour Mohammed (e) et sa nation. Ils sont ceux qui en effet crient la grandeur d’Allah à voix haute, à travers l’adhân, pour annoncer les cinq prières par jour, ou quand ils se trouvent en hauteur. La première génération exaltait Allah à voix haute à l’occasion de l’Aïd : la fête de la fin du ramadhan et la fête du mouton. Ils le faisaient au cours de la prière, du sermon, en se rendant sur le lieu de prière, les jours de Mina pour les pèlerins, et après chaque prière partout ailleurs. Cette pratique n’est en vigueur chez aucune autre communauté ; ni chez les gens du livre ni chez quiconque. Moussa réunissait les fils d’Israël à l’aide d’un cor tandis que les chrétiens utilisaient une cloche. Proclamer la grandeur d’Allah à voix haute est propre à l’éthique musulmane. L’adhân compte en effet parmi les rites musulmans. Nous comprenons ainsi qu’il est insuffisant de l’interpréter comme certains l’ont fait par la talbiya des pèlerins.

« tenant en main l’épée à deux tranchants » : ce sont les épées arabes avec lesquelles les Compagnons et leurs successeurs ont conquis les territoires. « Ils Lui rendent gloire sur leur couche » : ce passage décrit les croyants dont la caractéristique est d’évoqué le Très-Haut debout, assis, ou allongé sur le côté. La position initiale de la prière est debout ; la personne incapable de le faire peut prier assise ou au pire des cas allongée sur le côté. Ils n’abandonnent l’évocation d’Allah sous aucun prétexte. En cas extrême, ils prient chez eux allongés sur leur lit contrairement aux gens du Livre.

Cela explique les paroles de David : « Rendez gloire à Dieu par de nouvelles gloires » Les glorifications imposées par Dieu sont d’une nouvelle forme à l’exemple des cinq prières par jours prescrites aux musulmans. Lorsque Jibrîl s’exécuta devant le prophète (e), il lui affirma : « Telles sont les heures prescrites à toi et aux prophètes avant toi. » Les prophètes en effet glorifiaient Allah à ces heures précises comme en témoigne le passage précédent mais aussi la nouvelle glorification exprimée dans le reste du passage. Il ne peut s’agir des chrétiens ; ils n’exaltent pas le Seigneur à voix haute et ils n’ont pas la particularité d’avoir des épées à deux tranchants avec lesquelles Allah tire vengeances des autres nations.

L’histoire apprend plutôt qu’ils étaient faibles au milieu des autres communautés. Ils n’ont fait la guerre à personne. Les chrétiens ont d’ailleurs tendance à condamner toute action guerrière contre les infidèles. Certains d’entre eux voient en l’esprit guerrier un prétexte pour condamner Mohammed (e) et ses adeptes. Ils oublient pourtant que Dieu ordonna à Moïse d’en découdre avec les infidèles. Les tribus d’Israël ont affronté l’ennemi sous son commandement. Yûsha’ (Josué) a reprit le flambeau du jihad ainsi que David et bien d’autres prophètes. Ibrahim lui-même a eu recourt à la force pour parer à l’injustice que ses compagnons subissaient. Voir : El Jawâb e-Sahîh li man baddala din el Masîh (3/315-316) d’ibn Taïmiya.]

9- Dâwûd a dit : « Ainsi, Dieu l’a béni à tout jamais. Ô brave, ceins ton épée au côté, car la splendeur et la louange triomphe en toi. Chevauche par la parole de vérité et la dévotion ; ton spectre (Nâmûs) et ta loi sont liés à la crainte que ta main inspire ainsi que tes flèches affûtées, les peuples tombent sous toi. »[5]

Personne en dehors de Mohammed (r) n’a prit l’épée après David. Il est celui qui a fait tomber les peuples à ses pieds et sa législation inspire la crainte ; ils doivent soit s’y soumettre soit se soumettre au tribut ou à l’épée, comme le confirme le hadîth : « Il me fut concédé la victoire grâce à la crainte que j’inspire. »[6] On pourrait rétorquer que les Psaumes parlent d’un brave, mais nous répondons qu’il n’y a point d’inconvénient à ce que le Prophète soit brave envers les mécréants et cléments envers les croyants, comme le souligne le Verset : [humble envers les croyants et fier envers les infidèles].[7]
Les Psaumes témoignent explicitement de la prophétie de Mohammed et informent qu’il est l’auteur d’une Loi et d’un Nâmûs au même titre que les autres prophètes. Ils déclarent enfin que sa religion sera prépondérante, il ne peut donc en être autrement.

10- Dâwûd déclare dans les Psaumes : « Notre Seigneur est Grand et comblé de louange, dans la ville de notre Dieu, sa montagne sainte et Mohammed (מחמד : le loué en Hébreux ndt.) remplit de joie la terre entière. » [8] Dâwûd a cité explicitement le nom de Mohammed et celui de sa terre natale qu’il a appelé la cité de Dieu ; il a informé que sa parole va remplir la terre entière.[9]

À suivre…



[1] Deutéronome ; 18. 14-15 La version actuelle précise : « Ces nations que tu déposséderas écoutent ceux qui pratiquent l’incantation et consultent les oracles. Mais pour toi, le SEIGNEUR ton Dieu n’a rien voulu de pareil : c’est un prophète comme moi que le SEIGNEUR ton Dieu te suscitera du milieu de toi, d’entre tes frères ; c’est lui que vous écouterez.» Si l’on en croit le discours de Pierre [Les actes de Apôtres ; 3.19-26], qui reprend la prédiction de Moïse, les chrétiens attendent encore ce fameux prophète. Ils prétendent certes qu’il serait Jésus, mais en cela ils détruisent littéralement leur dogme, car ils attendent un prophète auquel il voue déjà la divinité ! Par essence, la nature d’un prophète est différente de celui qui l’envoie en sachant que sa mission est de faire adhérer les hommes au culte du Roi des hommes !

[2] Deutéronome ; 34. 5-12

[3] La Genèse ; 49.1-12 selon la version actuelle : « Le sceptre ne s’écartera pas de Juda, ni le bâton d’entre ses pieds jusqu’à ce que vienne celui à qui il appartient et à qui les peuples doivent obéissance. »

[4] Les Psaumes ; 149 dans la version actuelle, il est dit : « Alléluia ! Chantez pour le SEIGNEUR un chant nouveau ; chantez sa louange dans l’assemblée des fidèles. Qu’Israël se réjouisse de son Auteur, que les fils de Sion fêtent leur roi. Qu’ils jouent pour lui du tambour et de la cithare. Car le SEIGNEUR favorise son peuple ; il pare de victoire les humbles. Que les fidèles exultent en rendant gloire, que sur leurs nattes ils crient de joie, exultant Dieu à plein gosier, tenant en main l’épée à deux tranchants. Tirer vengeance des nations et châtier les peuples, enchaîner leurs rois et mettre aux fers leurs élites, exécuter contre eux la sentence écrite, c’est l’honneur de tous les fidèles ! Alléluia ! ».

[5] Les Psaumes ; 45 la version actuelle dit : « Le cœur vibrant de belles paroles, je dis mes poèmes en l’honneur d’un roi. Que ma langue soit la plume d’un habile écrivain ! Tu es le plus beau des hommes, la grâce coule sur tes lèvres ; aussi Dieu t’a béni à tout jamais. Ô brave, ceins ton épée au côté, ta splendeur et ton éclat. Avec éclat chevauche et triomphe pour la vraie cause et la juste clémence. Que ta droite lance la terreur : tes flèches barbelées (dans une autre version : aiguisées). Sous toi tomberont des peuples. »

[6] Rapporté par el Bukhârî (335) et Muslim (521).

[7] Le Repas Céleste ; 54

[8] Les Psaumes ; 48.1-2 La version actuelle ne cite pas explicitement Mohammed, qui, rappelons-le, signifie le loué ou celui qui est comblé de louanges ; le verset dit : « Belle et altière, elle réjouit toute la terre. »

[9] Conformément aux paroles du Prophète (e) : « Allah m’a réuni les extrémités de la terre ; l’Orient et l’Occident. Ma nation va étendre son royaume jusqu’à ces extrémités. » Rapporté par Ahmed (5/278) et Muslim (4/2215).





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ÞÏíã 19 Sep 2012, 04:44 PM
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84 annonces de Mohammed dans la Bible !
(Partie 3)

11- Dâwûd déclare dans les Psaumes : « Dieu manifesta à Sion une couronne comblée de louange. »[1]

David multiplie dans les Psaumes l’évocation de notre maître et Messager Mohammed (e) le loué ; il est Mahmoud et Ahmed. Il le qualifie de couronne pour dire qu’il est le prince (ou à la tête) des prophètes – que la paix soit sur eux – étant donné que la couronne se porte sur la tête.

12- Dâwûd a déclaré dans les Psaumes : « Afin que se reposent les habitants du désert et des villages et que deviennent la terre de Qidhar (Qédar) des prairies, et que rendent gloire les grottes et qu’ils hèlent des sommets des montagnes les louanges du Seigneur et qu’ils répandent ses gloires dans les îles. »[2]

À qui d’autre appartiendrait le désert si ce n’est au peuple de Mohammed ? Qui d’autre serait Qidhar si ce n’est le fils d’Ismâ’îl,[3] l’ancêtre du Messager d’Allah (r) ? Qui d’autres seraient les habitants des grottes et de ces montagnes si ce n’est les Arabes ?

13- Dâwûd a dit dans les Psaumes : « Qu’il traverse d’une mer à l’autre, et du Fleuve jusqu’au bout de la terre ! Les habitants des Îles s’inclineront devant lui, ses ennemis lècheront la poussière, les rois de Perse se prosterneront devant lui, toutes les nations lui seront soumises et obéissantes. Il délivrera le malheureux opprimé par un plus fort que lui, il défendra les humbles privés d’appui, il sera doux avec le pauvre et le faible, on priera sur lui et on le bénira sans relâche. »[4]

Cette description répond à celle du Messager d’Allah (e). Les rois furent traînés à ses pieds ; les empereurs romains et perses furent prisonniers par ses compagnons et se soumirent à lui et à sa nation ; les peuples ont léché la poussière et on prie sur lui jour après jour.

14- Dâwûd prophétise dans les Psaumes l’avènement de Mohammed (e) en ces termes : « Malheur à moi ! J’ai dû [émigrer à Mèshek,] rester parmi les tentes de Qédar. Je suis trop resté chez ceux qui détestent la paix. Je suis la paix mais si je parle ils sont pour la guerre. »[5]
Ce passage fait allusion à la personne du Messager d’Allah (e) qui habite les terres de Qédar. Sinon, il faudrait dire quand David a-t-il quitté Jérusalem pour se rendre à la Mecque dans le territoire de Qédar le fils d’Ismaël ?

15- Dâwûd prophétise dans les Psaumes que Mohammed (e) aura une grande nation en ces termes : « Ses fruits ressemblent aux nombreux champs sur terre comme ceux qui poussent au Liban. Son nom sera évoqué pour toujours ; il l’avait déjà avant la création du soleil, et toutes les nations recherchent sa bénédiction et le louent. »[6]

Cette description correspond à la sienne et à celle de sa nation. David signale que sa loi sera éternelle, qu’il sera soutenu, qu’il n’y aura aucun prophète après lui, lui le sceau des prophètes.

16- Dâwûd prophétise dans le deuxième psaume que les frontières de l’Islam seront étendues, en ces termes : « Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui je t’ai engendré. Demande-moi, et je te donne les nations comme patrimoine, en propriété les extrémités de la terre. Tu les écraseras avec un sceptre de fer, et, comme un vase de potier, tu les mettras en pièces. »[7]

L’auteur a dit : sache qu’il est impensable que ce psaume parle de quelqu’un d’autre que de notre maître Mohammed (e), le Messager d’Allah. Il est celui qui a hérité de toutes les nations et dont l’empire s’est répandu jusqu’aux extrémités de la terre. Il a mené et dominé les nations de son épée. Ce psaume ne peut en aucun cas correspondre à David qui n’a jamais hérité de tous les peuples et son empire n’a jamais atteint les confins de la terre. Un seul coin du monde était sous son autorité ; d'ailleurs, Jérusalem est revenu par la suite aux mains de la nation mohammadienne. Le royaume de Mohammed a atteint les confins du monde ; il a conquis le Hijâz (le long du littoral ouest de la péninsule arabique jusqu’au bordure du Yémen ndt.), le Yémen, l’Abyssinie, l’Éthiopie, l’Inde, le Sind jusqu’aux bordures de la Chine. Sa nation a foulé les terres du Shâm, l’Iraq, la Perse jusqu’en terre turque. Elle a soumis les terres égyptiennes et jusqu’à la corne du Maghreb en bordure de la mer Tanja. Mohammed a hérité de tous les autres peuples et sa domination s’est étendue aux extrémités de la terre. En cela, cette annonce le concernant est comparable à celle de Jacob que nous avons précédemment évoquée.

Quant à l’expression : « Tu es mon fils », il faut la resituer dans l’usage de l’époque où elle était utilisée dans le sens de prophète et de fidèle soumis à Dieu. La Thora affirme à ce sujet : « Mon fils premier-né, c’est Israël. »[8] Jésus dit également dans l’Évangile : « je monte vers mon Père qui est votre Père»[9]

17- Dâwûd prophétise dans les Psaumes l’avènement du Messager en s’adressant à Son Seigneur en ces termes : « Seigneur, qu’elle est cet homme dont tu parles, ce mortel à qui tu soumets tes ordres ? Tu l’as vêtu du prestige (ou des prodiges) et de la gloire ; et tu lui as donné le pouvoir sur ta création. »[10]

18- Parmi les prophéties d’Ésaïe, il y a celle où il annonce l’avènement du Messager d’Allah (e) : « On m’a dit : Va, sois guetteur et guette ce que tu vois. J’ai dit : j’ai vu deux cavaliers arrivés ; l’un sur un âne, l’autre sur un chameau. L’un dit à l’autre : Babylone est tombée et ses habitants pour le sacrifice. »[11]

La personne sur l’âne c’est ‘Issa et celle sur le chameau c’est Mohammed (r). Il est d’ailleurs plus connu pour être apparenté au chameau que ‘Issa l’est à l’âne. C’est sous Mohammed (r) que les idoles de Babylone ont été brisées.

[Remarque du traducteur : Il incombe de savoir que les anciennes écritures ont annoncé la venue de Jésus comme elles l’ont fait pour Mohammed (r) ; elles ont également mis en garde contre l’Antéchrist. Les trois religions ; l’Islam, le Christianisme, et le Judaïsme s’accordent à dire que les prophètes ont effectivement prévenu contre l’Antéchrist. Ces trois confessions s’accordent à dire que les prophètes ont annoncé la venue du Messie de la descendance de Dâwûd. Elles ont toutes parlé du Messie bien guidé de la progéniture de David, et du Messie des ténèbres. Elles s’accordent à dire que ce dernier n’a pas encore fait son apparition comme elles s’entendent sur le retour prochain du Messie de la vérité. Les musulmans et les chrétiens s’accordent à dire que le Messie bien guidé et ‘Issa fils de Mariam sont une seule personne tandis que les Juifs ne lui reconnaissent pas la qualité de Messie bien qu’ils lui concèdent son affiliation à Dâwûd. Comme selon eux, toute l’humanité va croire au Messie annoncé, ils assument que ‘Issa a seulement été envoyé avec la religion chrétienne qui est, à leurs yeux, dans une erreur manifeste.

Or, les chrétiens reconnaissent que le vrai Messie est déjà venu, ils reconnaissent également qu’il viendra une deuxième fois. Par contre, ils prétendent que son retour se fera le Jour de la Résurrection pour rétribuer les hommes en fonction de leurs actes. Ils prétendent qu’il est Dieu ; Dieu la matière céleste aurait pris une forme humaine ; ils assument en outre qu’il est déjà venu auparavant. Quant aux musulmans, leur croyance est conforme aux paroles des prophètes qui concordent avec celles du sceau et du dernier d’entre eux, l’auteur de ces paroles : « ‘Issa le fils de Mariam va bientôt descendre au milieu des vôtres ; un sage, un juste, et un chef équitable. Il va casser la croix, tuer le porc, et abolir le tribut. »[12] Étant donné que le Messie (u) va descendre au sein de la nation mohammadienne, il existe dors et déjà entre lui et Mohammed (r) un lien qu’il n’a avec personne d’autre. C’est pourquoi, le Prophète (r) a dit dans un Hadith authentique : « Je suis la personne la plus liée au fils de Mariam car il n’y a entre lui et moi aucun prophète. »[13] Dans une version (incertaine), il est dit : « Comment une nation dans laquelle je suis au début et ‘Issa à la fin peut-elle périr ! »[14] Ainsi, nous comprenons mieux pourquoi ils ont été cités ensemble dans les propos d’Ésaïe disant : «l’un sur un âne, l’autre sur un chameau. » Voir : El Jawâb e-Sahîh li man baddala din el Masîh (3/324-326) d’ibn Taïmiya.]

Le prophète Ésaïe (u) a annoncé au sujet de la Mecque – qu’Allah l’honore – : « Lève tes regards autour de toi et tu seras rayonnante et heureuse, car les richesses des mers te viendront et les ligues des nations te visiteront, jusqu’à t’inonder de lourds chameaux et te rétrécir le sol en raison des trésors qui te seront rassemblés. Les béliers de Madiân te seront ramenés, les gens de Saba te viendront, et le bétail de Fâran te sera regroupé, et les gens de Maareb (Nebayoth) vont te servir. »[15] Il fait allusion aux gardiens du temple de la Mecque qui sont les enfants de Maabar, le fils d’Ismâ’îl. Toutes ces choses se sont réalisées à la Mecque. Il y est déposé les trésors des deux mers, les ligues des nations viennent y faire le pèlerinage, les moutons de Fâran[16] y sont amenés pour les offrandes et le rite du pèlerinage.

À suivre…
Traduit par :










[1] L’un des passages des Psaumes ; 50.2-3 affirme : « De Sion beauté parfaite, Dieu resplendit, qu’il vienne notre Dieu et qu’il ne se taise point. »

[2] Nous avons un passage proche de celui-ci dans Ésaïe ; 42.11-12

[3] Voir : la Genèse ; 25.12-18

[4] Les Psaumes ; 72.8-15 la version actuelle dit : « Qu’il domine d’une mer à l’autre, et du Fleuve jusqu’au bout de la terre ! Les nomades s’inclineront devant lui, ses ennemis lècheront la poussière. Les rois de Tarsis et des Îles enverront des présents ; les rois de Saba et de Séva paieront le tribut. Tous les rois se prosterneront devant lui, toutes les nations le serviront. Oui, il délivrera le pauvre qui appelle, et les humbles privés d’appui. Il prendra souci du pauvre et du faible ; aux pauvres il sauvera la vie : Il les défendra contre la brutalité et la violence, il donnera cher de leur vie. Qu’il vive ! On lui donnera l’or de Saba, on priera pour lui sans relâche, on le bénira tous les jours. »

[5] Les Psaumes ; 120.5-6

[6] Les Psaumes ; 72.16-17 La version actuelle est littéralement différente, qu’on en juge : « Qu’il y ait dans le pays au sommet des montagnes, des champs de blé dont les épis ondulent comme le Liban, et de la ville, on ne verra qu’un pays de verdure. Qu’il se fasse un nom éternel, qu’il le propage sous le soleil, afin qu’on se bénisse l’un l’autre en le nommant et que toutes les nations le disent bienheureux. »

[7] Les Psaumes ; 2.7-9

[8] L’exode ; 4.22

[9] Jean ; 20.17 La suite du verset est très éloquente et réfute la Trinité à la base. Jésus dit en effet : « … et vers mon Dieu qui est votre Dieu. »

[10] Ce passage est vraisemblablement inexistant en ces termes dans la Bible actuelle, mais un autre passage lui ressemble étrangement : « Seigneur, qu’est-ce que l’homme, pour que tu le connaisses, ce mortel, pour que tu penses à lui ? L’homme ressemble à du vent, et ses jours à une ombre qui passe. » [Les Psaumes ; 144.3]

[11] Ésaïe 21.6-9 : La version actuelle dit : « Car ainsi m’a parlé le Seigneur : « Va place le guetteur qu’il annonce ce qu’il verra. S’il voit un char attelé de deux chevaux, un cavalier sur un âne un cavalier sur un chameau, qu’il fasse bien attention, qu’il redouble d’attention ! » Celui qui regarde a crié : « A mon poste de guet, monseigneur, je me tiens tout le jour, à mon poste de garde, je reste debout toute la nuit. Et voici ce qui vient : un homme sur un char attelé de deux chevaux. Il prend la parole et dit : « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone, et toutes les statues de ses dieux sont par terre, brisées. » »

[12] Rapporté par el Bukhârî (3448) et Muslim (155).

[13] Rapporté par el Bukhârî (3422) et Muslim (2365).

[14] Cette version comme le fait sous-entendre l’auteur est sujette à caution. Sheïkh el Albânî a considéré qu’elle était inventée dans Dha’îf el Jâmi’ e-Saghîr.

[15] Ésaïe ; 60.4-7 dans la version actuelle, il est dit : « Porte tes regards sur les alentours et vois : tous, ils se rassemblent, ils viennent vers toi, tes fils vont arriver du lointain, et tes filles sont tenues solidement sur la hanche. Alors tu verras, tu seras rayonnante, ton cœur frémira et se dilatera, car vers toi sera retournée l’opulence des mers, la fortune des nations viendra jusqu’à toi. Un afflux de chameau te couvrira, de tout jeunes chameaux de Madiân et d’Eifa ; tous les gens de Saba viendront, ils apporteront de l’or et de l’encens, et se feront les messagers des louanges du SEIGNEUR. Tout le petit bétail de Qédar sera rassemblé pour toi, les béliers de Nebayoth seront pour tes offices. »

[16] Fâran ou Parân est le large désert à l’intérieur duquel se trouve la Mecque. Sa terre s’est rétrécie en raison des flux de lourds chameaux qui portent les personnes et leurs charges, et les gens de Saba – qui sont les yéménite – y sont venus, comme le souligne ibn Taïmiya dans El Jawâb e-Sahîh.





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ÞÏíã 22 Sep 2012, 04:43 PM
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84 annonces de Mohammed dans la Bible !
(Partie 4)

19- Le prophète Ésaïe a dit en parlant de la Mecque : « Toi qui te morfonds dans la désolation et qui ne jouis d’aucun égard, voici que moi je mettrai un cerne de fard autour de tes pierres, je te fonderai sur des saphirs, je ferai tes créneaux en rubis, tes portes en pierres étincelantes et pour ton pourtour en pierres ornementales. Je répandrai la paix sur tes fils, je t’ornerai de la probité (ou justice ndt.) et de la piété. J’éloignerai de toi le malheur et la souffrance. Celui qui me voudra n’aura qu’à te prendre pour direction et lieu de séjour, car tu seras un asile et un refuge pour ceux qui vivront en ton sein. »[1]

Ce passage fait la description de la Mecque, de la Ka’ba la Maison Sacrée. Le Khalife Mahdî (m. en 169 h. ndt.) de la dynastie Abbasside et les rois de tout temps, entretenaient la construction du Temple Sacrée avec grand soin. Ils l’ornèrent d’or, de pierres précieuses, de teintures et de pierres d’azur (lapis). Les couronnes et les trésors des différents empires lui furent emmenés pour lui servir d’ornement. Les plafonds du Haram que j’ai pu voir illuminent les yeux de leurs éclats. Il faut vraiment avoir l’esprit étroit et l’haleine courte pour accoler cette prophétie d’Ésaïe à un autre lieu saint que la Ka’ba. Elle ne peut correspondre à Jérusalem au sujet de laquelle on n’a jamais pu dire à une époque, contrairement à la Mecque : « Toi qui te morfonds dans la désolation et qui ne jouis d’aucun égard ».

20- Ésaïe s’adresse aux hommes au sujet de Mohammed, le Messager d’Allah (e) : « Écoutez-moi, vous les îles, soyez attentives : le SEIGNEUR m’a appelé au loin. Il s’est répété mon nom dès le sein maternel. Dès le ventre de ma mère, il a disposé ma bouche comme une épée pointue, dans l’ombre de sa main, il m’a dissimulé. Il m’a disposé comme une flèche acérée, dans son carquois il m’a tenu caché. Il m’a dit : « Mon serviteur, c’est toi, Israël, toi par qui je manifesterai ma splendeur. » (…) En fait, mon droit m’attendait auprès du SEIGNEUR, ma récompense, auprès de mon Dieu… dès lors, je suis Mohammed (le loué ndt.), et ma puissance, c’est mon Dieu. »[2]

Le prophète Ésaïe (u) a, sans bafouiller, prononcé explicitement le nom de Mohammed. Nous n’avons besoin d’aucun traducteur (ou d’aucune explication ndt.) pour le comprendre. Quant à ces paroles : « le SEIGNEUR m’a appelé au loin. » Elle signifie qu’il ne venait pas des tribus d’Israël ni de leur pays, mais qu’il venait d’ailleurs. À travers cette prophétie, il pointe du doigt vers un autre prophète (étranger) ayant pour nom Mohammed et qui sera porteur d’une nouvelle loi, prêchant la religion d’Allah, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.


21- Le prophète Ésaïe a dit en parlant d’Hagar la mère des arabes : « Pousse tes acclamations, toi, stérile, qui n’enfantais plus, explose en acclamation et vibre, toi qui ne mettais plus au monde ; car les voici en foule, les fils de la désolée, plus nombreux que les fils de l’épousée, dit le SEIGNEUR. Élargis l’espace de la tente, les toiles de tes demeures qu’on les distende ! Ne ménage rien ! Allonge tes cordages et tes piquets, fais-les tenir, car à droite et à gauche tu vas déborder : ta descendance héritera des nations qui peupleront les villes désolées. »[3]

Y a-t-il plus éloquent comme argument ? Cette prophétie peut-elle concerner quelqu’un d’autre que Hâjar et sa progéniture ou un autre endroit que la Ka’ba –qu’Allah l’honore – ?

22- Ésaïe prophétise l’avènement de Mohammed, le Messager d’Allah (e) en ces termes : « Voici mon serviteur qui me réjouit, je lui ai consacré ma révélation. Il va faire régner ma justice sur les nations et leur faire part des recommandations. Il ne rira pas aux éclats, il ne fera pas entendre sa voix dans les marchés. Il va ouvrir des yeux borgnes, des oreilles sourdes, et va faire vivre des cœurs sellés. Je vais lui octroyer ce que je n’ai donné à nul autre. Il va louer Dieu par de nouvelles louanges, il viendra de l’extrémité de la terre. Le désert et ses habitants vont exulter de joie. Ils vont clamer l’unicité de Dieu en grimpant chaque colline comme ils vont l’exalter en descendant chaque colline. Lui ne s’étiolera pas, lui ne ploiera pas, il ne penchera pas vers les passions ; il sera rayonnant, il n’avilira pas les pieux qui seront comme une poignée faible. Il va plutôt renforcer les véridiques. Il sera le prince des humbles, il sera la lumière de Dieu qui ne s’éteint pas, et les marques de son règne seront sur ses épaules.»[4]

Ésaïe a donc annoncé le nom du Messager d’Allah (e) au même titre que les autres prophètes. Cette annonce est très claire pour celui qui recherche la vérité et qui ne se laisse pas aveuglé par la haine et les passions.

23- Le prophète Ésaïe fait allusion au nom du Messager d’Allah (e) en ces termes : « Qu’ils se réjouissent la terre et le désert aride, que la steppe exulte et fleurisse, qu’elle se couvre de fleurs et de champs, à cause d’Ahmed les meilleures beautés seront offertes au Liban qui se transformera en jardins et en palais, et on verra la gloire du SEIGNEUR, la splendeur de notre Dieu. »[5]
Le désert et la steppe vont se transformer avec la venue d’Ahmed (e) en terre habitée et convoitée par les hommes. Ne devrait-il pas avoir honte celui qui renonce à l’Islam de refuser les paroles d’Isaïe ? Comment prétendre croire en un homme auquel on refuse et dément les propos ! Le doute peut-il encore demeurer dans la poitrine d’une personne sensée ayant entendu ces paroles qui évoquent clairement le nom de notre Prophète et celui de sa terre ?

24- Ésaïe a dit : « Une voix proclame : « Dans le désert dégagez un chemin pour le SEIGNEUR, nivelez dans la steppe une chaussée pour notre Dieu, que tout vallon soit relevé, que toute montagne et toute colline soient rabaissées, que l’éperon devienne une plaine et les mamelons une trouée ! Alors, la gloire du SEIGNEUR sera dévoilée et tous les êtres de chair ensemble verront que le SEIGNEUR a parlé. » »[6]

Ce passage fait allusion au royaume qu’Allah va étendre à Son Messager Mohammed (e).

25- Ésaïe a dit : « Mais toi, famille d’Abraham mon ami, toi que j’ai tenu depuis les extrémités de la terre, toi que depuis ses limites j’ai appelé, ne crains pas, car je suis avec toi. Ma main puissante t’étendra la terre, et je te rendrai comme un pilon en fer : tu vas réduire en morceau ce qui viendra sur ton passage, tu vas le déchiqueter et le réduire en poussière et l’éparpiller aux souffles du vent. Et toi, tu exulteras, tu seras satisfait et tu seras Mohammed (loué). »[7]

Ne vois-tu pas avec quel respect est évoqué dans la Bible ce noble prophète et que son nom bénit regorge dans ses pages ! Il faut se rendre à l’évidence. Tous ces prophètes, ces élus et ces purs, prononcent clairement le nom de Mohammed. Après cela, il n’y a plus aucune place à la spéculation.

À suivre…







[1] Voir Ésaïe ; 54.11-15 La version contemporaine est sensiblement différente. Elle dit en effet : « Humilié, ballottée, privée de réconfort, voici que moi je mettrai un cerne de fard autour de tes pierres… Tous tes fils seront disciples du SEIGNEUR, et grande sera la paix de tes fils. Dans la justice tu seras stabilisée, loin de toi l’extorsion : tu n’auras plus rien à craindre ; loin de toi la terreur : elle ne t’approchera plus. On complote, on monte un complot ? Cela ne vient pas de moi ! Qui complote contre toi, devant toi s’écroulera. »

[2] Ésaïe ; 49.1-5 La version actuelle a changé « Mohammed » par : « J’ai du poids aux yeux du Seigneur. »

[3] Voir : Ésaïe ; 54.1-7

[4] Voici le passage en question dans la version actuelle : « Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu que j’ai moi-même en faveur. J’ai mis mon Esprit sur lui. Pour les nations il fera paraître le jugement, il ne criera pas, il n’élèvera pas le ton, il ne fera pas entendre dans la rue sa clameur, etc. » Ésaïe ; 42.1-12 voir également : Ésaïe ; 35.1-10 et 9.6
D’après el Bukhârî (2125), il fut demandé à ‘Abd Allah ibn ‘Amr (une autre version parle de ‘Abd Allah ibn Sallâm) : « Parle-nous de la description du Messager d’Allah (e) dans la Thora :
- Il est décrit dans la Thora répondit-il, avec certaines qualités qui lui sont attribuées dans le Coran : « Ô Prophète ! Nous t’avons envoyé comme témoin, annonciateur, et avertisseur. Le protecteur des illettrés, tu es Mon serviteur et Mon Messager, je t’ai appelé le Mutawakkil (celui qui s’en remet à Dieu). Tu n’es pas rude et tu n’as pas le cœur dur, tu ne cries pas dans les marchés, tu ne rends pas le mal par le mal, mais tu rends le mal par le bien. Tu pardonnes et fais grâce. Je ne le ferais pas mourir avant qu’il ne redresse la religion corrompue. Je vais ouvrir par lui des yeux aveugles, des oreilles sourdes, et des cœurs fermés ; reconnaissant qu’il n’y a d’autre dieu en dehors d’Allah. » Par Thora, il faut entendre soit le nom générique pour désigner les Anciennes Écritures soit la Thora particulière à Moïse (le pentateuque).

[5]Ésaïe ; 35.1-2 La version actuelle ne fait pas mention du passage : « avec Ahmed les meilleures beautés seront offertes au Liban qui se transformera en jardins et en palais. » Il est dit à la place : « … qu’elle saute et danse et crie de joie ! La gloire du Liban lui est donnée, la splendeur de Carmel et de Sharôn ».

[6] Ésaïe ; 40.3-5

[7] Ésaïe ; 41.8-16 La version actuelle est sensiblement différente, ce qui démontre que la main de l’homme n’est pas innocente dans cette évolution. En voici un passage : « Mais, toi, Israël, mon serviteur, Jacob, toi que j’ai choisi, descendance d’Abraham mon ami, toi que j’ai tenu depuis les extrémités de la terre, toi que depuis ses limites j’ai appelé, toi à qui j’ai dit : « Tu es mon serviteur, je t’ai choisi et non pas rejeté », ne crains pas car je suis avec toi… tu vas triturer les montagnes et les déchiqueter, tu réduiras en bale les collines, tu les vanneras et le vent les emportera, le tourbillon les dispersera. Et toi, tu exulteras à cause du SEIGNEUR, à cause du Saint d’Israël tu t’exulteras. »





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ÞÏíã 23 Sep 2012, 04:32 PM
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84 annonces de Mohammed dans la Bible !
(Partie 5)

26- Le prophète Ésaïe (u) a prononcé explicitement le nom du Messager d’Allah (r) en ces termes : « Je t’ai fait louer Ô Mohammed ! Ô Sainteté du Seigneur ! Ton nom existait depuis l’éternité »[1]

Reste-t-il après cela une opportunité pour un égaré de parler ou d’incriminer ? « Ton nom existait depuis l’éternité. » cela correspond exactement aux paroles de Dâwûd que nous avons déjà relatées, et disant : « Son nom sera évoqué pour toujours ; il l’avait déjà avant la création du soleil, et toutes les nations recherchent sa bénédiction et le louent. »[2] « Ô Sainteté du Seigneur ! » signifie : Ô celui que le Seigneur a purifié, l’a délivré du genre humain, et l’a élu pour Lui.

27- Le prophète Ésaïe (u) témoigne de la probité et de la piété de cette communauté : « Je vais lever un étendard pour une nation lointaine, il lui sera sifflé des extrémités de la terre et la voici qui se hâtera très vite. »[3]

Cet appel correspond à la formule de Talbiya récitée par les pèlerins au cours du Hadj, que le Prophète a enseignée. Ils rendent le culte exclusif à Allah, et l’unifient dans sa Seigneurie. Ils ont cassé les idoles et ont renoncé aux divinités. L’étendard élevé c’est la prophétie. Le sifflement c’est l’invitation venant d’Allah à venir à Sa Maison Sacrée pour y accomplir les rituels. Ils répondent à cet appel en toute soumission.

28- Le prophète Ésaïe en parlant de la Mecque – qu’Allah (I) l’honore – a dit : « Avance et vibre, toi stérile qui n’as pas enfanté, prononce la gloire et jubile, toi qui n’as pas porté d’enfant ; ta famille sera plus nombreuse que ma famille. »[4]

Il entend par famille les Lieux Saints de Jérusalem et par stérile la Mecque étant donné qu’elle n’a pas enfanté avant notre Prophète (r). Il ne convient pas de dire que la stérile serait les Lieux Saints de Jérusalem, le temple des prophètes et la source de la révélation. Cette terre a ainsi toujours été fertile.

29- Le prophète Ésaïe en parlant explicitement du sceau des prophètes a déclaré : « Un enfant nous est né, il est merveilleux et annonciateur, avec une marque sur l’épaule, le prince (Arkûn) de la paix, dieu fort, son règne est le règne de la paix, et le fils de son monde, il s’assoit sur le trône de David. »[5]

L’auteur a dit : Arkûn signifie la personne puissante dans la langue de l’Évangile. Les princes sont donc les hommes puissants. Lorsque Jésus a guéri un homme de la folie, les Juifs se sont exclamés : « C’est par le chef (ou le prince) des démons qu’il chasse les démons. »[6] Ils entendent par là : « Un démon puissant. » le Messie a dit dans l’Évangile : « Le prince de ce monde sera jugé. »[7] Il veut dire : soit Satan soit le mauvais, la puissance du mal parmi les humains. Il l’a appelé dieu dans le même ordre que le verset de la Thora : « Dieu a établi Moussa comme dieu pour le Pharaon. »[8] Autrement dit : un juge contre lui et un gouverneur sur lui. Cela est du même ordre également que les paroles de Dâwûd adressées aux notables de son peuple : « Vous êtes des dieux. »[9] Ainsi, Ésaïe témoigne que la prophétie de Mohammed (r) est véridique. Il a évoqué en outre son signe le plus manifeste et le plus particulier ; autrement dit la tache noire sur son épaule. Par Allah ! Sûlaïmân n’avait pas cette marque ni le Messie. Il a enfin mentionné qu’il va s’asseoir sur le trône de David, c’est-à-dire qu’il va hériter des enfants d’Israël ; leur prophétie et leur royaume, et il va prendre leur règne.

30- Ésaïe a dit concernant la nation mohammadienne : « Le désert et les villes vont se remplir des habitants de Qédar, ils rendent gloire et des sommets des montagnes ils hurlent, ils rendent le respect à Dieu, et rendent gloire sur les terres et les mers. »[10]

[Remarque du traducteur : Qédar est le fils d’Ismâ’îl à l’unanimité des hommes, Rabî’a et Mudhar font parti de sa descendance, et Mohammed (r) est issu de Mudhar. Cet accroissement en nombre et ces glorifications (ils font leurs cinq prières quotidiennes sur terre et mer ; partout la terre leur est pure et peut servir de lieu de prière) se sont réalisés après l’avènement de Mohammed (r).Voir : El Jawâb e-Sahîh li man baddala din el Masîh (3/328) d’ibn Taïmiya.]

31- Ésaïe a dit en parlant d’Hâjar et de la Mecque : « Voici que sur mes paumes je t’ai gravée, et bientôt tes enfants viendront vite, celui qui veut te faire peur ou te trahir sera éloigné de toi ; lève donc ton regard autour de toi, ils te viendront et se rassembleront vers toi. Tu porteras mon nom, je suis le Vivant, tu seras vêtue de manteaux, et ornée d’une couronne. Tes endroits seront étroits tellement il y aura d’habitants et d’invocateurs. Ceux qui s’érigent contre toi devront te craindre, tes fils vont se multiplier tellement que tu vas t’écrier : qui donc m’en a offert autant, à moi qui suis seule ? Ils voient une stérile, mais qui me les a fait grandir et me les a pris à sa charge ? »[11]

Ésaïe décrit l’importance de la Ka’ba. Allah l’a recouvert d’un tapis de brocart luxueux, et a chargé son entretien aux Khalifes et aux rois. Mekka est la ville dont Allah a fait grandir le nombre d’enfants grâce aux pèlerins et à ses résidents. Louange à Allah qui nous a montré le chemin de la religion et qui a détruit l’argument des impies !

32- Ésaïe a dit : « Comme un vent stérile qui vient de Taïman (Téma), le tyran qui tyrannise et le dévastateur qui dévaste. »[12]

Taïman correspond à la région de Tuhâma ; le Messager d’Allah (e) est comparé à un vent stérile qui anéantit les infidèles. Il viendra à une époque où règnera l’injustice et où les païens se mangeront les uns les autres. Les choses se sont passées comme Ésaïe l’a prédit.

33- Ésaïe a prophétisé que le savoir s’épanouira au Hijâz (Médine et la Mecque ndt.) pour se répandre aux quatre coins de la terre, en disant : « Habitant de Téma, donnez de l’eau aux assoiffés et nourrissez-les avec votre pain. »[13]

L’eau est une métaphore pour exprimer le savoir. Le Messie affirme à cet effet dans l’Évangile : « Quiconque boit de cette eau-ci aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; au contraire, l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source jaillissante en vie [éternelle]. »[14] L’eau prend le sens ici de savoir et de sagesse. Ésaïe annonce ainsi la future émergence du Livre d’Allah et de la Sunna (Tradition) de Son Prophète. Il en est de même pour l’expression : « nourrissez-les avec votre pain. » ; elle est comparable aux paroles de Jésus disant : « C’est moi le pain de vie ; celui qui en mange n’aura pas faim. »[15] Ainsi, il faut prendre ce passage dans son sens figuré.

À suivre…




[1] Ésaïe 63.15-16 : La version actuelle – qui comme on pourra le constater est complètement différente – dit : « Regarde et vois, depuis le ciel, depuis ton palais saint et splendide : où sont donc ta jalousie et ta vaillance, l’émoi de tes entrailles ? Tes tendresses pour moi ont-elles été contenues ? C’est que notre Père, c’est toi ! Abraham en effet ne nous connaît pas, Israël ne nous reconnaît pas non plus ; c’est toi SEIGNEUR qui es notre père, notre Rédempteur depuis toujours, c’est là ton nom. »

[2] Les Psaumes ; 72.16-17 La version actuelle est littéralement différente, qu’on en juge : « Qu’il y ait dans le pays au sommet des montagnes, des champs de blé dont les épis ondulent comme le Liban, et de la ville, on ne verra qu’un pays de verdure. Qu’il se fasse un nom éternel, qu’il le propage sous le soleil, afin qu’on se bénisse l’un l’autre en le nommant et que toutes les nations le disent bienheureux. »

[3] Ésaïe ; 5.26-30 dans la version actuelle, il est dit : « Il lève un étendard pour une nation lointaine, il l’a siffle des extrémités de la terre et la voici qui se hâte et arrive très vite. Aucun de ses hommes n’est fatigué, aucun ne trébuche, aucun n’est assoupi ni endormi. Les ceintures ne sont pas détachées et les cordons de sandales ne sont pas rompus. Ses flèches sont aiguisées, tous ses arcs sont tendus. On prendrait pour de la pierre les sabots de ses chevaux, pour un tourbillon les roues de ses chars. Son rugissement est celui d’une lionne, elle rugit comme les lionceaux, elle gronde, elle s’empare de sa proie, elle emporte, et personne ne la lui arrache. Mais en ce jour-là, il y a aura un grondement contre elle, semblable au grondement de la mer. On regardera vers la terre et voici : ténèbres et détresse, et la lumière sera obscurcie par un épais brouillard. »

[4] Ésaïe ; 54.1-7 dans la version actuelle, il est dit : « Pousse des acclamations, toi stérile, qui n’enfantait plus (dans une autre version : qui n’a pas enfanté), explose en acclamation et vibre, toi qui ne mettais plus au monde ; car les voici en foule, les fils de la désolée, plus nombreux que les fils de l’épousée dit le SEIGNEUR. »

[5] Ésaïe ; 9.5-6 dans la version actuelle, il est dit : « Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné. La souveraineté est sur ses épaules. On proclame son nom : « Merveilleux – Conseillez, Dieu – Fort, Père à jamais, Prince de la paix. » Il y aura une souveraineté étendue et une paix sans fin pour le trône de David et pour sa royauté, qu’il établira et affermira sur le droit et la justice dès maintenant et pour toujours – l’ardeur du SEIGNEUR, le tout-puissant fera cela. »

[6] Mathieu : 9.32-34

[7] Jean ; 16.11 La version entre nos mains dit exactement : « Le prince de ce monde a été jugé. »

[8] L’Exode ; 7.1

[9] Les Psaumes ; 82.6

[10] Ésaïe ; 42.10-13 dans la version actuelle, il est dit : « Qu’élèvent la voix le désert et ses villes, les villages où habitent Qédar ; que les habitants du roc poussent des acclamations, du sommet des montagnes qu’ils lancent des vivats ; qu’on rende gloire au SEIGNEUR, qu’on publie dans les îles sa louange ! Le SEIGNEUR tel un héros, va sortir, tel un homme de guerre, il réveille sa jalousie, il pousse un cri d’alarme, un grondement et contre ses ennemis se comporte en héros. »



[11] Voir : Ésaïe dans tes termes proches ; 49.16-21

[12] Ésaïe ; 21.1-2 Selon la version œcuménique : « Proclamation sur le désert maritime. Pareil aux tourbillons qui traversent le Néguev, il vient du désert, pays redoutable –vision accablante qui m’a été révélée – le traître qui trahit, le dévastateur qui dévaste. »

[13] Ésaïe ; 21.14-15 Selon la version œcuménique : « Allez à la rencontre de l’assoiffé, apportez de l’eau, habitants du pays de Téma ; allez au-devant du fugitif avec son pain, car ils s’enfuient devant les épées. »

[14] Jean ; 4.14

[15] Jean ; 6.35-48 Selon la version œcuménique : « … celui qui vient à moi n’aura pas faim. »





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  #6  
ÞÏíã 24 Sep 2012, 04:36 PM
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84 annonces de Mohammed dans la Bible !
(Partie 6)

34- Le prophète Ésaïe rapporte les paroles suivantes du Seigneur : « Je fais les éloges de Mon bien-aimé et de mon fils Ahmed (le loué ndt.). »[1]

Allah l’a appelé son bien-aimé et l’a appelé son fils dans le sens où ce terme était utilisé dans la langue hébreu. Certes, Israël fut également désigné comme un fils, mais Mohammed s’est distingué par une particularité, car le Très-haut a dit : « Mon bien-aimé, mon fils, Je lui fais les éloges. » Il a légiféré comme rituel à Ésaïe de faire les éloges de Mohammed. Il a imposé comme pratique à lui et à son peuple, de lui faire les éloges et de le révérer afin de faire connaître la valeur et le rang dont il jouit auprès du Seigneur. Ce privilège n’a été concédé à aucun autre messager.

35- Ésaïe rapporte les paroles suivantes du Seigneur : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre et sous les ténèbres de la mort. Tu as fait abonder le nombre de tes partisans et tu as fait grandir leur joie. Ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit de la moisson, comme on jubile au partage du butin. Car le joug qui pesait sur lui, le bâton à son épaule, le gourdin de son chef de corvée, tu les as brisés comme au jour de Madiân. »[2]

Ce passage correspond à la description qu’Allah fait de Son Prophète Mohammed (e) dans le Coran : (… il leur enlève les liens et les chaînes qui pesaient sur eux).[3] Avec l’avènement de cet homme, les ténèbres du paganisme se sont dissipées et la lumière de la foi a resplendi. Les idoles et les fausses divinités furent brisées. Il mit en valeur le Coran et l’adoration du Seigneur.

36- Ésaïe a dit : « Nous avons entendu des extrémités de la terre la voix de Mohammed (le loué ndt.). »[4]

Voici donc une énonciation explicite du Messager d’Allah dans le livre d’Ésaïe. Que les gens du Livre nous fassent connaître le nom d’un prophète que les prophètes ont prononcé explicitement en dehors du Messager d’Allah (r) ?

37- Le Messager d’Allah (e) est surnommé Seigneur et Dieu par Ésaïe tout comme Moïse qui fut surnommé ainsi dans la Thora : « Voici le Seigneur Dieu ! Avec vigueur il vient, et son bras lui assurera la souveraineté ; voici avec lui son salaire, et devant lui sa récompense. Comme un berger il fait paître son troupeau, de son bras il rassemble ; il porte de son sein les agnelets, procure de la fraîcheur aux brebis qui allaitent. »[5]
La preuve que le « Seigneur Dieu » est un homme, c’est qu’il jouit d’un salaire et qu’il est l’auteur de bonnes œuvres. « voici avec lui son salaire » : fait allusion aux butins qui lui seront légitimés. Ésaïe nous informe qu’il élèvera l’étendard de la guerre sur le sentier de Dieu et qu’il vaincra ses ennemis grâce à sa vigueur et sa puissance. Le Prophète (e) correspond exactement à cette description ; il vainquit en effet les tyrans de la terre, ses armées mirent en déroute les plus grands empereurs et elles dominèrent les empires du monde. Elles inspiraient la crainte à toutes les hiérarchies du genre humain. Il suffit de jeter un œil sur les conquêtes musulmanes pour se rendre compte de la véracité de nos propos.

38- Ésaïe fait état des bienfaits dont Allah fera grâce aux habitants du Hijâz et du Yémen : « Les humiliés et les indigents qui cherchent de l’eau, mais vainement, et dont la langue sèche de soif, moi le SEIGNEUR, je leur répondrai, moi Dieu [au lieu de le Dieu d’Israël ndt.], je ne les abandonnerai pas. Je ferais jaillir des fleuves sur les coteaux pelés et des sources au milieu des ravines, je transformerai le désert en étang et la terre aride en fontaine. [Je mettrai dans le désert le cèdre, l’acacia, le myrte, et l’olivier ; j’introduirais dans la steppe le cyprès, l’orme et le buis ensemble], afin que les gens voient et sachent, qu’ils s’appliquent et saisissent ensemble que la main du SEIGNEUR a fait cela, que le Saint d’Israël l’a créé. »[6]

Ce passage décrit la terre du Messager d’Allah (e) sur laquelle les sources ont jailli ; ces sources qui donnèrent des rivières et qui permirent au sol de sortir ses richesses en l’honneur de ses habitants. La Main d’Allah est à l’origine de tous ces bienfaits. Ésaïe évoque maintes fois le nom de Mohammed et d’Ahmed ainsi que le lieu de son avènement, sa terre natale et il n’a pas oublié de rendre hommage à son ancêtre Ismaël. Autant de preuves mettent un terme au doute et à toute contestation arrogante.

39- Ésaïe a dit également : « Les bêtes sauvages me rendront gloire, les chacals et les bétails, car je procure en plein désert de l’eau, des fleuves dans la lande, pour abreuver mon peuple mon élu, peuple que j’ai formé pour moi et qui redira ma louange. »[7]

Ce passage confirme les paroles du Messager d’Allah (e) s’adressant à ‘Attâb ibn Usaïd qu’il investit émir à la tête de la Mecque : « ‘Attâb ! Sais-tu à la tête de quelles gens t’ai-je investi ? Je t’ai investi à la tête de la famille d’Allah. » Il le répéta deux ou trois fois.[8] En outre, les Arabes surnommaient les habitants du Hijâz et du désert « chacals », et ceux des plaines désertiques « bétails ». Ésaïe nous fait savoir qu’Allah (I) a élu ce peuple sur tous les autres peuples.

40- Ésaïe a dit : « C’est moi le Seigneur, il n’y d’autre dieu en dehors de moi ; je suis celui à qui rien n’échappe. J’annonce plutôt des choses aux créatures avant qu’elles n’aient lieu et je leur dévoile les événements et les mystères de l’inconnu. Ma volonté sera toute exécutée et j’appellerai bientôt un oiseau du désert éloigné et étendu. »[9]

Cet oiseau qui sera appelé du désert lointain et étendu n’est autre que Mohammed le Messager d’Allah (e).

41- Ésaïe annonce ici les délices du Paradis que le Coran expose en détail : « Ô vous tous qui êtes assoiffés, venez vers les eaux, même celui qui n’a pas d’argent venez ! Demandez du grain, et mangez ; venez et buvez ! – sans argent, sans paiement – du vin et du lait. »[10]

Le Verset suivant confirme cette prophétie : [Il y a des ruisseaux d’eau qui ne peut se gâter (ou stagner), des ruisseaux de lait dont le goût ne peut s’altérer, des ruisseaux de vins, un vrai délice pour les buveurs, et des ruisseaux de miel épuré].[11] Elle dément ainsi l’allégation des chrétiens, des juifs, et de certains innovateurs parmi les musulmanes qui prétendent qu’il n’y a aucun délice au Paradis.

42- Ésaïe annonce ici que le prêche de Mohammed le Messager d’Allah (e) sera général et il informe que son message concernera tous les hommes : « Voici : j’avais fait de lui un témoin pour les peuples, un chef et une autorité pour les populations. Voici les nations que tu ne connais pas, tu les appelleras, et les nations qui ne te connaissent pas courront vers toi, du fait que le SEIGNEUR est ton Dieu, oui, à cause du Saint d’Israël qui t’a loué (Ahmed). Recherchez le SEIGNEUR puisqu’il se laisse trouver, appelez-le, puisqu’il est proche. Que le méchant abandonne son chemin, et l’homme malfaisant, ses pensées. Qu’il retourne vers le SEIGNEUR, qui lui manifestera sa tendresse, vers notre Dieu qui pardonne abondamment. »[12]

Cette prophétie annonce explicitement le nom d’Ahmed. Elle est tellement explicite qu’on a l’impression qu’Ésaïe s’inspire directement du Noble Coran et de la pure Tradition.

À suivre…





[1] Apparemment, ce texte ne figure pas dans la version actuelle.

[2] Ésaïe ; 9.2-4

[3] El A’râf ; 157

[4] Ce texte ne figure pas dans la version actuelle, mais un autre lui est proche dans le Livre d’Ésaïe ; 24.16 et dont voici les termes : « Des extrémités de la terre, nous entendons chanter : « Honneur au juste ! » les extrémités de la terre correspondent à la Mecque qui se trouve non loin du littoral. Il est évident que la version originale fut falsifiée. Le passage suivant fait allusion à l’anéantissement que subiront les idolâtres à l’époque de Mohammed (e).

[5] Ésaïe ; 40.10-11

[6] Ésaïe ; 41.17-20 Nous avons repris les termes de la version actuelle en sachant que l’auteur ne fait pas mention des parties entre crochets.

[7] Ésaïe ; 43.20-21 Dans la version actuelle, « les bétails » est remplacé par « les autruches ».

[8] Rapporté par ibn ‘Adî dans Dhu’afa e-rijâl (7/245) avec une chaîne narrative dont l’un des éléments est jugé faible par les spécialistes. Il existe cependant un autre hadîth – qui lui est authentique – selon lequel le Prophète (e) a dit : « Les gens du Coran sont la famille d’Allah. » Rapporté par ibn Mâja ; voir : Sahîh ibn Mâja (1/42).

[9] Ésaïe ; 46.9-11 Voici le texte de la version actuelle : « Rappelez-vous les premiers événements, ceux d’autrefois : Oui, c’est moi qui suis Dieu, il n’y a en pas d’autre, Dieu et il n’y a que du néant en compagnie de moi. Dès le début j’annonce la suite, dès le passé, ce qui n’est pas encore exécuté. Je dis : « Mon dessein subsistera et tout ce qui me plaît, je l’exécuterai. » J’appelle du levant un oiseau de proie, d’une terre éloignée, l’homme du dessein que je revendique. » L’oiseau est ici une image pour désigner l’étendue de l’empire et de la religion de Mohammed (e). Voir : el Ajwiba el Fâkhira d’el Qarrâfî (p. 182, 183).

[10] Ésaïe ; 55.1

[11] Mohammed ; 15

[12] Ésaïe ; 55.4-7 Il existe certaines nuances dans la version actuelle par exemple dans : « Voici les nations que tu ne connais pas, tu les appelleras, et les nations qui ne te connaissent pas courront vers toi. » le terme « nation » est utilisé au singulier. Par ailleurs, à la place de : « à cause du Saint d’Israël qui t’a loué (Ahmed) », la version actuelle dit : « à cause du Saint d’Israël qui t’a donné ta splendeur. »





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