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ÞÏíã 30 Sep 2010, 06:56 PM
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Fatwâ sur la visite de la mosquée du Prophète
(Partie 2)

Fatwâ du Conseil permanent sur les règles de la ziyâra.

Il va sans dire que les mosquées sont construites dans le but de réunir les fidèles pour l’adoration. La Législation musulmane encourage ce genre de regroupement, mais la présence de sept mosquées les unes à côté des autres ne remplit pas cette ambition. Au contraire, celles-ci ont pour résultat de diviser les musulmans ; ce qui s’oppose à l’une des ambitions de notre Législation. Leur construction n’a pas été motivée pour la réunion des fidèles dans un même lieu, étant donné qu’elles sont proches les unes des autres. Le vrai but, c’est de venir pour y chercher la baraka, et spécialement y faire la prière et des invocations. Dans ce sens, c’est une innovation manifeste !

Quant à l’appellation « les sept mosquées », elle n’a aucune origine historique. Il est vrai qu’ibn Zabâla nomme masjid el fath, mais il est connu pour être un menteur, comme en témoigne les grandes références traditionnistes. Il est mort à la fin du deuxième siècle. Plus tard, l’historien ibn Shabba la cita également. Il est notoire que les historiens ne portent pas leur attention sur les chaines narratives et l’authenticité des hadîth. Ils se contentent de rapporter ce qu’ils entendent. Ils se reposent sur l’information du rapporteur, comme l’explique l’érudit Imam ibn Jarîr dans son ouvrage e-târîkh. Ainsi, en regard purement des textes, les noms de ces mosquées ou ne serait-ce qu’un seul d’entre eux, n’ont aucune origine qui reposerait sur une chaine narrative authentique. Les Compagnons veillaient à transmettre tous les faits et gestes du Prophète (). Rien ne leur échappait, pas même la façon dont il faisait ses besoins.

Ils nous ont rapporté notamment que le Prophète () se rendait toutes les semaines à la mosquée de Qubâ, et qu’il visita les martyrs d’Uhûd peu avant de mourir, comme pour leur faire ses adieux. Les recueils de sunna regorgent d’annale de ce genre. Les grands érudits et historiens ont enquêté sur l’origine des noms qu’on attribue à certaines mosquées de Médine. Le grand savant e-Samhûdî – qu’Allah lui fasse miséricorde – témoigne : « Je n’ai trouvé aucune origine à toutes ces appellations. » Ailleurs, il confirme : « … en sachant que je n’ai rien trouvé sur l’origine de ces appellations ni à qui sont affiliées les deux mosquées précédemment citées dans les paroles d’el Matarî. »

Quant à Sheïkh el Islam ibn Taïmiya – qu’Allah lui fasse miséricorde –, il est l’auteur des paroles : « En résumé, les Compagnons et leurs fidèles successeurs n’ont érigé aucune bâtisse sur les traces historiques des prophètes comme les endroits où ils étaient passés, où ils firent la prière ou quelque chose de précis. Ils n’ont jamais construit une mosquée spécialement en l’honneur des vestiges des prophètes et des pieux. Leurs imams à l’instar d‘Omar ibn el Khattâb interdisaient de choisir comme lieu de prière l’un des endroits où le Messager d’Allah () fit la prière sans intention particulière. » Ensuite, il mentionne que ‘Omar, mais aussi les autres Compagnons (les quatre Khalifes, les dix promus au Paradis, ibn Mas’ûd, Mu’âdh ibn Jabal, Ubaï ibn Ka’b, etc.) ne venaient pas intentionnellement faire la prière dans ces endroits.

Puis, Sheïkh el Islam souligne que de nombreuses mosquées parsèment la ville de Médine. En dehors de Qubâ, il n’y a aucun mérite particulier à faire la prière dans l’une d’entre elles. « Les mosquées et les mausolées construits au-dessus des tombes et des vestiges sont des innovations introduites dans la religion musulmane. Elles sont à mettre au compte de ceux qui ne pénètrent pas la Législation divine révélée à Mohammed (). Celle-ci se particularise pour, d’une part, inviter à parfaire l’unicité et à rendre le culte exclusif au Seigneur de l’Univers. D’autre part, elle ferme toutes les portes menant à l’association, et qui furent ouvertes par Satan. » Fin de citation.

Dans son livre el i’tisâm, e-Shâtibî affirme pour sa part : « Quand ‘Omar se rendit compte que les gens allaient prier exprès à l’endroit où le Messager fit la prière (), il s’exclama : « C’est de cette façon que les peuples avant vous coururent à leur perte ; ils cherchaient les vestiges de leurs prophètes pour construire dessus leurs églises et synagogues. » Dans ce registre, il dit également : « ibn Wadhdhâh affirme que l’Imam Mâlik abhorrait toute innovation, même pour les bonnes choses, car il craignait qu’on en fasse une tradition, et qu’on légifère une pratique qui n’était pas connue auparavant. » Fin de citation.

Ailleurs, e-Shâtibî – qu’Allah lui fasse miséricorde – donne certains détails : « Ibn Kinâna fut interrogé au sujet des sites historiques de Médine. Ce dernier répondit : « Qubâ est le seul reconnu d’entre tous… Selon une annale certifiée, ‘Omar fit couper l’arbre auprès duquel certains gens se rendaient pour faire la prière. Il craignit qu’il devienne une tentation (fitna). Dans akhbâr el Madîna, d’Omar ibn Shabba, et après lui, el ‘Aïnî dans sharh el Bukhârî, de nombreuses mosquées sont recensées, mais aucune d’entre elles n’était désignée sous le nom des sept mosquées. Même masjid el fath ne figure pas dans la liste, en sachant qu’elle doit son nom à Abû el Haïja, le wazir de la dynastie ‘Ubaidite dont la tendance n’est un secret pour personne. Ces mosquées devinrent un lieu d’attraction pour beaucoup de visiteurs qui y allait pour la prière et la baraka, lors de leur séjour à Médine.

Malheureusement, nombre d’entre eux sont induits en erreur. Cette pratique est pourtant une innovation manifeste. La présence de ces mosquées va en contradiction avec l’un des principes et des enseignements de la religion qui commande de vouer le culte exclusif à Allah. La sunna nous enjoint de les enlever, conformément au hadîth : « Toute action non conforme à notre ordre sera refusée. » Nous avons le devoir de les enlever pour éviter toute mauvaise tentation, pour prévenir contre le shirk, et pour garder pure la croyance des musulmans. En outre, c’est un moyen de préserver l’unicité et d’imiter le Khalife bien guidé, le Prince des croyants ‘Omar ibn el Khattâb. Ce dernier en effet fit couper l’arbre sous lequel les Compagnons firent allégeance au Prophète () à el Hudaïbiya, lorsqu’il se rendit compte qu’il était devenu un lieu d’attraction. Il craignait pour eux, la fitna. Il expliqua que les peuples anciens coururent à leur perte en se mettant à l’affut des traces des prophètes, sans que cela ne leur fût demandé. Ils légiféraient ainsi des lois sans le consentement d’Allah. » Fin de citation.

Deuxièmement : par rapport à ce que nous avons cité précédemment, il faut savoir qu’orienter les visiteurs vers les mosquées innovées, comme les sab’a masâjid dans le but de découvrir les sites historiques, d’y consacrer le culte, de passer la main sur leur mur et leur mihrab, ou d’y chercher la baraka est une innovation. C’est une forme d’association. Ces pratiques sont comparables à celles de mécréants de l’ère païenne, toute catégorie confondue. Le musulman qui se veut du bien à lui-même doit renoncer à ces pratiques et encourager ses frères musulmans à faire de même.

Troisièmement : ainsi, il devient clair qu’il est interdit à ces gens peu scrupuleux de prendre l’argent des pèlerins et des visiteurs pour les emmener à des endroits comme les sept mosquées. Cet argent qu’il gagne est illicite, car il contribue à répandre l’innovation. Ils doivent donc renoncer à ce genre d’activité : Allah offre une issue heureuse à celui qui le craint • Et Il pourvoit à ses besoins d’où il s’y attend le moins.

Qu’Allah nous vienne en aide ! Que les Prières d’Allah et Son Salut soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches et ses Compagnons !

Conseil permanent de la recherche scientifique et de la fatwa

Le président
‘Abd el ‘Azîz ibn ‘Abd Allah ibn Bâz

Le vice-président
‘Abd el ‘Azîz ibn ‘Abd Allah ibn Mohammed Âl e-Sheïkh

Membre
‘Abd Allah ibn ‘Abd e-Rahmân el ghudaïyân

Membre
Bakr ibn ‘Abd Allah Abû Zaïd

Membre
Sâlih ibn Fawzân el Fawzân


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