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  #1  
ÞÏíã 21 May 2011, 08:24 AM
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ÇÝÊÑÇÖí D’ibn ‘Abbâs à ibn Bâz





J'avais prévu entre 30 et 50 citations, finalement, grâce à Dieu, il y en aura 101 :


Certaines sont inédites, (ibn Taïmiya, el Qaïyim, Sam'ânî, Fakhr e-Râzî, ibn Bâz, el 'Uthaïmîn), dans le sens où c'est la première fois que je les utilise...


Qu'Allah nous montre la vérité à tous !




D’ibn ‘Abbâs à ibn Bâz
(Partie 1)


Ibn Taïmiya souligne que les adeptes des religions falsifiées et les égarés en général, s’appuient généralement sur des arguments ambigus au détriment des arguments formels, trahissant ainsi qu’ils sont plus animés par les passions que par la recherche de la vérité. [Voir notamment : El jawâb e-sahîh li man baddala dîn el Masîh (2/710) et majmû’ el fatâwâ (3/62-63).]


Louange à Allah le Seigneur de l’Univers ! Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches et tous ses Compagnons !


Voici une compilation de paroles de savants de toutes les époques sur l’explication du v. 44 de la s. el mâida ; nous verrons qu’elles sont toutes en accord, malgré les divergences d’interprétation, avec le principe de l’istihlâl sur la question du hukm bi ghaïr ma anzala Allah ; celui-ci n’est pas propre, contre toute attente, à la croyance murjite qu’on cherche tant bien que mal à imputer aux traditionalistes contemporains. Certains rétorqueront que des auteurs récents qui gonflent les rangs de notre analyse ont un tout autre discours. Ce à quoi nous répondons qu’il est facile de l’orienter, sans le tronquer, ou ne serait-ce que de prouver qu’il ne s’oppose nullement au principe de base. Ce sera surement l’objet d’un prochain article, bien que nous y fassions allusion ailleurs. Dors et déjà, nous disons :


Résumé des paroles de savants sur le contexte de la révélation et l’exégèse du V. 44 de la s. el mâida :


Le hadîth rapporté par el Barâ ibn ‘Âzib explique que les Juifs ne se contentèrent pas de remplacer la lapidation par une sanction beaucoup plus laxiste, le tahmîm. Ils fouettaient les coupables et les faisaient tourner dans les marchés attachés sur un âne et couverts d’enduit.[1] En plus de cela, ils faisaient endosser cette punition à la religion, le tabdîl.


De nombreux savants des premières générations disent que le Verset parlent des Juifs qui ont falsifié le Livre d’Allah et qui ont changé (tabdîl) Ses lois ; comme el Barrâ, Hudhaïfa, ‘Ikrima, e-Dhahhâk, Qatâda, Abû Sâlih, Abû Mijlaz, ‘Ubaïd Allah ibn ‘Abd Allah ibn ‘Utba ibn Mas’ûd, et la plupart des exégèses comme el Qurtubî.[2]


Abû Ya’lâ el Farrâ dit que ce Verset concerne les Juifs en premier lieu.[3] El Jassâs avance que, dans un cadre plus large, il concerne ceux qui renient (juhûd) la Loi d’Allah ou qui appliquent une Loi en l’attribuant à Allah. Dans ce cas, il s’agit du kufr akbar.[4] C’est de cette façon que e-Samarqandî interprètent les paroles de Hudhaïfa disant que les membres de notre communauté vont suivre les traces des Juifs pas à pas.[5]


Ismâ’îl el Qâdhî ramène la divergence des savants sur le sujet. Puis, il en conclut que le Verset s’applique à tous ceux qui, comme les Juifs, innovent une loi allant à l’encontre de celle d’Allah, et qui en font une religion à suivre. Cette menace vaut aussi bien pour les gouverneurs que n’importe qui d’autres.[6]


Abû Su’ûd a un discours qui va dans ce sens dans son tafsîr (2/64) en parlant d’inkâr.


Même chose pour el Khâzin dans mukhtasar tafsîr el Khâzin (1/310),[7] et el Wâhidî dans el wasît (2/190) qui parle du taghyîr des Juifs. El ‘Aïnî adoptera cette vision dans ‘umdat el figh (20/129-130).


Dans son tafsîr, e-Tabarî affirme, quant à lui, que ceux qui, comme les Juifs, délaissent (tark) la Loi d’Allah par juhûd ont le même statut qu’eux.


C’est pourquoi, le même Jassâs dont nous avons ramené l’opinion, explique que selon ibn Mas’ûd et el Hasan el Basrî, le Verset a un sens général et concerne tous ceux qui appliquent des lois humaines en les attribuant à Allah.[8] El Qurtubî parle, quant à lui, d’istihlâl et d’i’tiqâd.[9]


Abû Hayyân explique que le tark dont parle le Verset correspond au juhûd.[10] Il dit une page avant que, sinon, c’est du kufr dûn kufr. Même chose pour ibn ‘Atiya, e-Shâtibî, ibn Hajar, etc.


Nous verrons également que pour ibn ‘Abd el Barr, les kharijites et les mu’tazilites utilisent ce Verset pour kaffar les désobéissants musulmans.


El Jassâs fait également remarquer que les kharijites ont interprété ce Verset en faisant le takfir de ceux qui délaissent (taraka) les Lois d’Allah, sans les renier (sans juhûd). Même chose pour ibn Taïmiya, el Qâdhî Abu Ya’lâ, Abu Hayyân, el Qurtubî, qui explique que les kharijites kaffar les musulmans qui n’appliquent pas les Lois d’Allah pour des pots de vins.[11]


Nous verrons aussi que ce dernier a des paroles encore plus claires dans el mufhim (5/118).
Citations de savants sur le sujet :


1- Selon ibn ‘Abbâs au sujet du Verset : [Ceux qui n’appliquent pas les Lois d’Allah sont eux les mécréants][12] : « Ce n’est pas la mécréance à laquelle vous pensez. »[13]


2-Selon une version : « Ce n’est pas la mécréance à laquelle vous pensez, mais il s’agit de la mécréance qui ne fait pas sortir de la religion. [Ceux qui n’appliquent pas les Lois d’Allah sont eux les mécréants][14] ; Il s’agit de la mécréance sans n’être de la mécréance »[15]


3-Il y a également la version où il parle de juhûd,[16]


4-Selon ‘Abd Allah ibn Tâwûs, selon son père : « C’est de la mécréance, mais qui ne consiste pas à mécroire en Allah, et au Jour du jugement dernier. »[17]


5-Selon Waqî’, selon Abû Usâma, tous deux selon e-Thawrî, selon Ma’mar ibn Râshid, selon ‘Abd Allah ibn Tâwûs : « C’est de la mécréance, mais qui ne consiste pas à mécroire en Allah, Ses anges, Ses Livres et Ses messagers. »[18]


6-D’après ‘Abd e-Razzâq dans son tafsîr (1/1/191), selon Ma’mar, selon ‘Abd Allah ibn Tâwûs : « C’est de la mécréance » ; ibn Tâwûs ajoute : « mais qui ne consiste pas à mécroire en Allah, Ses anges, Ses Livres et Ses messagers. »[19]


7-Ce même ‘Abd e-Razzâq rapporte cette annale selon son Sheïkh Sufiân e-Thawrî, selon quelqu’un, selon Tâwûs, selon ibn ‘Abbâs disant : « C’est de la mécréance qui ne fait pas sortir de la religion. »[20] Ce quelqu’un en question, c’est ‘Abd Allah ibn Tâwûs, comme nous le confirme toutes les autres versions de Sufiân e-Thawrî.


8-Selon ’Alî ibn Abî Talha, selon ibn ‘Abbâs : « En reniant ce qu’Allah a révélé, on devient mécréant, et en le reconnaissant, mais sans l’appliquer, on devient un injuste et un pervers. »[21] Ibn Abî Talha n’a certes pas rencontré le noble Compagnons, mais il passe par ses élèves, comme Mujâhid,[22] ‘Ikrima comme le souligne Abû Ja’far e-Nuhhâz,[23] et Sa’îd ibn Jubaïr.[24]


9-Selon Sufiân e-Thawrî, selon ibn Juraïj, selon ‘Atâ : « Il s’agit de la mécréance sans n’être de la mécréance, de l’injustice sans n’être de l’injustice, et de la perversité sans n’être de la perversité. »[25]


10-Selon Waqî’, selon Sufiân e-Thawrî, selon Sa’îd el Makkî, selon Tâwûs : « … mais qui ne consiste pas à mécroire en Allah, Ses anges, Ses Livres et Ses messagers. »[26] Selon une version : « C’est de la mécréance qui ne fait pas sortir de la religion. »[27]


11-Ibn ‘Abbâs dépeint le profil des kharijites en ces termes : « Ils donnent foi aux Versets formels, mais les Versets ambigus les égarent. » Puis, il récita : [personne ne connait leur interprétation en dehors d’Allah. Ainsi que les savants érudits qui disent : nous y donnons foi, tout vient de Notre Seigneur].[28]


À suivre…








[1]Les détails de cette histoire sont parsemés à travers plusieurs versions que recensent notamment el Bukhârî (3635, 4556, 6841, 7332, 7543) et Muslim (4412-4418).
[2]Voir : tafsîr e-Tabarî (10/346-353), el jâmi’ fî ahkâm el Qur-ân (1/190), e-durar el manthûr (3/87), etc.
[3]Masâil el imân (340-341).
[4]Ahkâm el Qur-ân (2/439).
[5]Tafsîr e-Samarqandî (1/439).
[6]fath el Bârî (13/129).
[7]Mujâhid parle de riddan lî kitâb Allah, et ‘Ikrima parle de hid ; e-Zujjâj épouse l’opinion d’ibn ‘Abbâs disant : « En reniant ce qu’Allah a révélé, on devient mécréant, et en le reconnaissant, mais sans l’appliquer, on devient un injuste et un pervers. »
[8]Ahkâm el Qur-ân (2/533).
[9]El jâmi’ li ahkâm el Qur-ân (6/190).
[10]El bahr el muhît (3/493).
[11]Jâmi’ li ahkâm el Qur-ân (6/191).
[12]Le repas céleste ; 44
[13]rapportée par Sa’îd ibn Mansûr dans son recueil e-sunan (4/1482/749-…), Ahmed dans el îmân (4/160/1419), ibn Batta dans el ibâna (2/736/1010), Mohammed ibn Nasr el Marwazî dans Ta’zhîm qadr e-salât (n° 569), ibn Abî Hâtim dans son tafsîr (4/1143/6434), ibn ‘Abd el Barr dans e-Tamhîd (4/237), el Hâkim dans el mustadrak (2/313), el Baïhaqî (8/20), Sufiân ibn ‘Uyaïna, selon Hishâm ibn Hujaïr, selon Tâwûs, selon ibn ‘Abbâs.
; Sheïkh el Albânî l’a authentifié dans silsilat el ahâdith e-sahîha (6/114).
[14]Le repas céleste ; 44
[15]Une autre version dit : « Il s’agit de la mécréance sans n’être de la mécréance, de l’injustice sans n’être de l’injustice, et de la perversité sans n’être de la perversité. » Sheïkh el Albânî l’a authentifié dans silsilat el ahâdith e-sahîha (6/114).
[16]Sheïkh el Albânî l’a authentifié dans silsilat el ahâdith e-sahîha (6/114).
[17]Rapporté par e-Thawrî dans son tafsîr (101/241), et avec la même voie, e-Tahâwî dans mushkil el âthâr (2/317). La chaine narrative de cette version est authentique ; ses rapporteurs sont crédibles et font partie de la panoplie de Bukhârî et Muslim.
[18]Rapportée par Ahmed dans el îmân (4/158-159/1414), el Faryâbî dans son tafsîr comme le mentionne e-durar el manthûr (3/87), et avec la même voie, e-Tahâwî dans mushkil el âthâr (2/317), ibn Batta dans el ibâna (2/734/1005), Mohammed ibn Nasr el Marwazî dans Ta’zhîm qadr e-salât (n° 572), ibn Jarîr e-Tabarî dans jâmi’ el bayân (6/166) ; Sheïkh el Albânî l’a authentifié dans sa recension à el îmân d’ibn Taïmiya (p. 307).
[19]Rapportée par Ahmed dans el îmân (4/160/1420), ibn Batta dans el ibâna (2/736/1009), Mohammed ibn Nasr el Marwazî dans Ta’zhîm qadr e-salât (n° 570), ibn Abî Hâtim dans son tafsîr (4/1143/6435), ibn Jarîr e-Tabarî dans jâmi’ el bayân (6/166), et el Qâdhû Waqî’ dans akhbâr el qudhât (1/41).
[20]Rapporté par Mohammed ibn Nasr el Marwazî dans Ta’zhîm qadr e-salât (n° 573).
[21]Elle est rapporté par e-Tabarî dans jâmi’ el bayân (6/166), et ibn Abî Hâtim dans son tafsîr (4/1142/6426, et 4/1146/6450), selon el Muthanna ibn Ibrâhîm el Âmilî et Abû Hâtim e-Râzî, tous deux selon ‘Abd Allah ibn Sâlih, selon Mu’âwiya ibn Sâlih, selon Alî ibn Abî Talha, selon ibn ‘Abbâs.
[22]Mizân el i’tidâl (3/134) de Dhahabî.
[23]E-nâsikh wa el mansûkh(p. 75).
[24]El itqân(2/188) de Suyûtî.
[25]Rapportée par Ahmed dans el îmân (4/159-160/1417, et 4/161/1422), et dans masâil Abî Dâwûd (p. 209), ibn Batta dans el ibâna (2/735/1007, 2/736-737/1011), Mohammed ibn Nasr el Marwazî dans Ta’zhîm qadr e-salât (n° 575), ibn Abî Hâtim dans son tafsîr (4/1149/6464), ibn Jarîr e-Tabarî dans jâmi’ el bayân (6/165, 166), et el Qâdhû Waqî’ dans akhbâr el qudhât (1/43) ; Sheïkh el Albânî l’a authentifié dans silsilat el ahâdith e-sahîha (6/114).
[26]Rapportée par Ahmed dans el îmân (4/160/1420), ibn Batta dans el ibâna (2/736/1009), Mohammed ibn Nasr el Marwazî dans Ta’zhîm qadr e-salât (n° 570), ibn Abî Hâtim dans son tafsîr (4/1143/6435), ibn Jarîr e-Tabarî dans jâmi’ el bayân (6/166), et el Qâdhû Waqî’ dans akhbâr el qudhât (1/41).
[27]Rapportée par Ahmed dans el îmân (4/160/1418), et dans masâil Abî Dâwûd (p. 209), ibn Batta dans el ibâna (2/735/1006), Mohammed ibn Nasr el Marwazî dans Ta’zhîm qadr e-salât (n° 574), ibn Jarîr e-Tabarî dans jâmi’ el bayân (6/166) ; Sheïkh el Albânî l’a authentifié dans silsilat el ahâdith e-sahîha (6/114).
[28]La famille d’Imrân ; 7 voir : El musannif d’ibn Abî Shaïba (15/313) et e-sharî’a d’el Ajûrrî (1/343).
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