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ÞÏíã 21 Jul 2012, 02:49 PM
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ÇÝÊÑÇÖí Site spécial ramadhan








Voici le site des grands savants d'Arabie Saoudite spécial ramadhan avec la version française :


http://ramadhan.af.org.sa/node




Et voici la page twitter en français :



https://twitter.com/Fadaelyawm




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ÞÏíã 22 Jul 2012, 09:36 AM
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http://ramadhan.af.org.sa/



Les moyens de connaitre le début du ramadhân




De Sheïkh Sâlih el Fawzân




Louange à Allah, le Seigneur de l’Univers ! Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches et ses Compagnons !




Allah (I) révèle : [Celui qui parvient à ce mois doit jeûne]Il nous ordonne de jeûner pendant tout le mois du ramadhân, du début à la fin. Or, il y a deux façons de connaitre l’entrée du mois.




Premièrement : la vision de la nouvelle lune (hilâl). D’après plusieurs auteurs de recueils de hadîth dont el Bukhârî et Muslim, selon ibn ‘Omar – qu’Allah les agrée son père et lui –, le Messager d’Allah (r) a prescrit : « Ne faites pas le jeûne avant d’avoir vu la nouvelle lune et ne le finissez pas avant d’avoir vu la lune suivante. »

D’après e-Tabarânî, selon Talq ibn ‘Alî (t) : « Allah a fait des variations de la lune des repères ; faites donc le jeûne si vous voyez la nouvelle lune et finissez-le si vous voyez la lune suivante. »

D’après el Hâkim, selon ibn ‘Omar – qu’Allah les agrée son père et lui – : « Allah a fait des variations de la lune des repères pour les hommes ; faites donc le jeûne à la vue de la nouvelle lune et finissez-le à la vue de la lune suivante. »




Ces nobles hadîth nous enseignent que le début du ramadhân dépend de la vision du hilâl. Il n’est donc pas permis de jeûner sans l’avoir vu. Les variations de la lune servent de repères pour les adorations et les affaires temporels. Allah (Y) révèle : [Ils t’interrogent sur les variations de la lune, dis-leur qu’elles servent de repères pour les hommes et le pèlerinage]. Dans Son infinie Miséricorde, Allah veut la facilité pour Ses serviteurs. L’obligation de jeûner dépend en effet d’un élément clair et palpable. N’importe qui est capable de le voir. Ce n’est pas une condition que tout le monde le voit ; le témoignage d’une partie d’entre eux est suffisant. La vision d’une seule personne peut à elle seule astreinte tous les musulmans à arrêter de manger.




Jâbir a dit : « Un bédouin est venu voir le Prophète (r)pour lui annoncer : « J’ai vu la nouvelle lune – en parlant du ramadhân –.

- Est-ce que tu attestes qu’il n’y a d’autre dieu digne d’être adoré en dehors d’Allah, interrogea le Messager d’Allah ?

- Oui.

- Est-ce que tu attestes que Mohammed est le Messager d’Allah ?

- Oui.

- Bilâl ! Annonce aux gens de jeûner demain. » Rapporté par Abû Dâwûd.




Selon également ibn ‘Omar – qu’Allah les agrée son père et lui – : « Les gens ont vu ensemble la nouvelle lune. J’ai moi-même informé le Messager d’Allah (r) que je l’avais vu. Dès lors, il jeûna et ordonna aux gens de faire la même chose. »




Deuxièmement : terminer les trente jours de sha’bân dans la situation où personne n’a vu le hilâl. Le Prophète (r) prescrit à ce sujet : « Si le ciel est couvert, alors évaluez-la. » Rapporté par el Bukhârî et Muslim. « « Si le ciel est couvert » : c’est-à-dire si quelque chose empêche de voir le hilâl, comme les nuages ou la pluie. Dans ce cas, il faut évaluer la fin du mois en comptant trente jours, comme nous l’apprend un autre hadîth disant : « Si le ciel est couvert, alors finissez les trente jours. » Rapporté par el Bukhârî et Muslim.




Cela signifie qu’il est interdit de jeûner le jour de doute (shakk). ‘Ammâr ibn Yâsir (t) est clair sur la chose : « En jeûnant le jour où règne le doute, on désobéit à Abû el Qâsim (r). » Le musulman a le devoir de se soumettre à Allah et à Son Messager dans sa façon de jeûner et d’accomplir ses rites en règle générale. Les textes déterminent le début du ramadhân par le biais de deux moyens qui sont clairs et à la portée de tout le monde, même des gens simples ; soit la vision du hilâl ou la fin du mois de sha’bân évalué à trente jours. Tout autre moyen pour déterminer la nouvelle lune s’oppose à Allah et à Son Messager. Malheureusement, certains imposent le recours au calcul pour déterminer l’entrée du mois. En plus du fait que les calculs sont sujets à l’erreur, subtils, ils ne sont pas à la portée de tout le monde.




Sheïkh el Islâm ibn Taïmiya – qu’Allah lui fasse miséricorde – souligne : «… c’est pour avoir constaté à l’occasion du jeûne ou autre que certaines gens tendent l’oreille à des ignorants initiés au calcul. Ces derniers prétendent qu’il est possible à travers le calcul de voir ou de ne pas voir la lune. Ils fondent ainsi leurs jugements soit pour eux-mêmes soit ouvertement. On m’a même rapporté que certains juges refusent le témoignage d’un certain nombre de personnes crédibles en se fondant sur les paroles d’un faiseur de calcul ignorant [qui prétend mensongèrement que la lune sera vue ou ne sera pas vue à tel moment.]




(…) Nous savons conformément aux principes élémentaires de la religion musulmane qu’il est interdit de se fier au calcul pour déterminer la nouvelle lune concernant le jeûne, le pèlerinage, le délai de viduité (veuvage ou divorce), de fécondation (suite à des rapports sexuels), etc. Les nombreux textes prophétiques sur la question sont communément répandus et les musulmans s’accordent à l’unanimité sur ce principe. » Fin de citation.




Sans compter que ces fameux calculs engendrent une grande difficulté pour la communauté. Pourtant, comme le dit le Verset : [Il ne vous a imposé aucune gêne dans la religion]. Les musulmans doivent se contenter de la Législation d’Allah et de Son Messager, comme ils doivent donner une attention particulière à l’observation du hilâl, en s’entraidant dans le bien et la piété. Certes, Allah est Celui qui nous concède la réussite !




Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches et ses Compagnons !




Extrait du livre : ittihâf ahl el îmân de Sheïkh Sâlih el Fawzân.

















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ÞÏíã 22 Jul 2012, 10:51 AM
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Sheïkh Sâlih el Fawzân




Se féliciter mutuellement de la venue duramadhân




Question : nous entendons beaucoup de gens se féliciter de la venue duramadhân, avec des expressions du genre : « mabrûk ‘alaïka shahr ramadhân ! » Cette pratique a-t-elle une origine dans la religion ? Si vous pouviez nous donner une réponse, qu’Allah vous en récompense !




En réponse : il n’y a pas de mal à se féliciter mutuellement de la venue du ramadhân, étant donné que le Prophète (r) le faisait avec ses Compagnons et il les encourageait à y multiplier les bonnes œuvres. Allah (I) révèle : [Dis : c’est par la faveur d’Allah et Sa miséricorde ! C’est de cela qu’ils doivent se réjouir, car cela vaut mieux pour eux que les jouissances qu’ils amassent].[1]




Se réjouir et se féliciter de la venue du ramadhân, c’est la preuve qu’on est enclin à faire le bien. Les anciens le faisaient en imitant ainsi le Prophète (r). Selon un long hadîth rapporté par Salmân, le meilleur des hommes proclamait notamment : « Ô gens ! Vous venez d’entrer dans un mois extraordinaire et bénit, etc. »




Extrait du livre : Fatâwa ramadhân





[1]Yûnas ; 58



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ÞÏíã 22 Jul 2012, 12:43 PM
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Sheïkh Sâlih el Fawzân




Les mérites de l’aumône pendant leramadhân


Question : quels sont les mérites de l’aumône pendant le ramadhân ?


En réponse : l’aumône pendant le ramadhân a plus de mérites que pendant les autres mois de l’année. Le Prophète (r) l’a en effet surnommé le moi de la solidarité (muwâsât). Lui-même était plus généreux à cette occasion qu’un vent fertile. Selon un hadîth : « En faisant manger un jeûneur, on rachète ses péchés, on s’affranchit de l’Enfer, et on prend la même récompense que lui sans ne rien diminuer à la sienne. »


Ce texte vante les mérites de l’aumône pendant le ramadhân. Elle est d’autant plus méritoire que les gens dans le besoin sont plus éprouvés la journée par la faim et la soif, car ils n’ont pas de quoi se rassasier convenablement. En faisant preuve de générosité envers eux, on les aide ainsi à mieux endurer le jeûne.


En outre, les actes d’adoration accomplis dans des endroits ou périodes méritoires reçoivent une plus grande récompense qu’ailleurs ou qu’en temps normal. Ainsi, les lieux et les périodes méritoires permettent de multiplier la récompense. Par exemple, la prière à la sainte Mosquée de La Mecque vaut cent mille prières ; et à Médine, elle en vaut mille par rapport aux autres mosquées. Les périodes méritoires jouissent également de ce privilège. Le mois de ramadhân est donc plus à même de recevoir ce mérite. C’est le mois des bonnes œuvres et des hauts échelons.


Extrait du livre : Fatâwa ramadhân



ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ
  #5  
ÞÏíã 22 Jul 2012, 01:06 PM
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Khutba :



http://ramadhan.af.org.sa/node







Au nom d’Allah, le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux




Avis aux imams à l’occasion du ramadhân







Par Sheïkh Sâlih el Fawzân







Première partie




Louange à Allah qui nous fait dont de Sa grâce et de ses bienfaits !

J’atteste qu’il n’y a d’autre dieu digne d’être adoré en dehors d’Allah, Seul et sans associé ; Celui qui a fait du ramadhân en particulier le mois du jeûne et de la prière nocturne ! Et j’atteste que Muhammad, est Son serviteur, et Son Messager ; celui qui a le mieux accompli les rituels de la prière et du jeûne ! Que les Prières d’Allah et Ses plus amples Salutations soient sur lui, ainsi que sur ses proches, et ses fidèles et nobles Compagnons !




Ensuite, chers fidèles ! Craignez Allah (I), et sachez qu’il est légiféré et même plus méritoire de faire des prières nocturnes à l’occasion du ramadhân, conformément au hadîth : « C’est un mois au cours duquel Allah vous a prescrit le jeûne, et pour lequel j’ai mis en place la tradition de prier la nuit. » Il a affirmé dans ce registre (r) : « Quiconque jeûne pendant le mois du ramadhânavec foi et en aspirant à la récompense, se verra pardonner ses fautes passées. » ;« Quiconque prie les nuits du Ramadhan avec foi et en aspirant à la récompense, se verra pardonner ses fautes passées. » ;«Quiconque prie la nuit du Destin avec foi et en aspirant à la récompense, se verra pardonner ses fautes passées. » ; « Celui qui prie derrière l’Imam jusqu’à ce qu’il ait fini verra ses péchés, c’est comme s’il avait prié toute la nuit. »




« avec foi et en aspirant à la récompense » : croire d’une foi ferme à la prescription du jeûne, non par suivisme aveugle ni par ostentation ni pour se montrer devant les autres, tout en convoitant la récompense prévue à cet effet. En combinant ces deux intentions, auquel il faut ajouter l’acte de jeûner (ce qui fait trois caractéristiques en tout), on a droit au pardon de tous les péchés passés, ou ne serait-ce que ceux de l’année précédente. Cela concerne les petits péchés que les bonnes œuvres peuvent effacer. En revanche, seul le repentir peut absoudre les grands péchés. Allah (I) révèle : [Si vous délaissés les plus grands péchés qui vous sont interdits, Nous vous effacerons vos fautes].[1]




« Quiconque prie la nuit du Destin » : il n’y en a qu’une seule pendant ce mois bénit. Cette nuit aux vertus extraordinaires est celle au cours de laquelle Allah révéla le Coran. Elle est meilleure que mille mois, dans le sens que les actions y sont plus méritoires que celles réparties sur mille mois. Cela nous donne un aperçu sur sa valeur. Nous savons de façon sûre qu’elle se trouve pendant le ramadhân, mais personne ne connait son jour exact. Elle peut tout aussi bien avoir lieu au début, qu’au milieu ou la fin du mois. Allah (I) nous l’a cachée pour nous forcer à redoubler d’efforts pendant toutes les nuits du ramadhân en vue de faire une pierre deux coups :

1- Animer les nuits du mois en prière.

2- Animer la nuit du destin en particulier.




C’est le meilleur moyen de jouir d’une double récompense. Allah veut le bien pour Ses serviteurs ; Il aime leur pardonner et les récompenser. Il les encourage à cette occasion alors à redoubler d’efforts dans l’intention de gagner la récompense prévue à cet effet et de tomber sur la nuit du destin.




Concernant le hadîth : « Celui qui prie derrière l’Imam jusqu’à ce qu’il ait fini, c’est comme s’il avait prié toute la nuit. » : il s’agit de participer jusqu’au bout à toutes les prières nocturnes à la mosquée sans en rater une seule. Cela démontre l’importance de l’imam et de la responsabilité qui pèse sur ces épaules. Il doit tenir ce rôle dans l’intention de gagner la récompense, mais aussi en remplissant deux conditions : la sincérité exclusive envers Allah (U) et la conformité à la sunna du Prophète (r).




« Quiconque jeûne pendant le mois du ramadhânavec foi et en aspirant à la récompense, se verra pardonner ses fautes passées. » ; le hadîth ne fixe pas un nombre de rak’a déterminé, mais à la qualité de chaque prière. Une prière avec de longues lectures, de longs rukû’ et sujûd, mérite de réduire le nombre de rak’a, contrairement à une prière plus légère (à condition de respecter chaque pilier) qui réclame de faire plus de rak’a.




Les savants ont divergés en maintes opinions sur le nombre de rak’a à faire. Cela veut dire que la chose est souple. L’essentiel est d’insister sur la qualité, en faisant preuve de modération de sérénité, de concentration, d’humilité devant la Grandeur du Seigneur, et en respectant tous les gestes. Peu importe qu’on en fasse 23, 36, 40, ou même dix rak’a répartie en 5 taslîm, on ne sort pas des prérogatives de la sunna. La qualité prime donc sur le nombre qui n’est pas le facteur le plus déterminant.




Malheureusement, certains imams négligent la prière. Ils finissent dix rak’a en un temps très court, sans concentration, ni aucune sérénité. Ils ne laissent pas l’occasion aux fidèles de réciter leurs formules du rukû’ et du sujûd. Il récite tellement vite le Coran qu’ils ne comprennent pas ce qu’il dit. En définitive, la prière aura moins de valeur.




Les imams – qu’Allah les assiste – doivent faire preuve de modération dans la durée de la récitation, et chaque étape de la prière. La prière n’est pas une prison, c’est rituel lors duquel le fidèle communique avec Son Seigneur (U) et Lui affiche sa pleine soumission. Ils ont responsabilité d’être devant les fidèles, alors qu’ils fassent attention à leurs intentions. Ils sont à cette place pour Allah, non par ostentation, pour montrer sa belle voie, pour se vanter du nombre de fidèles qui se tiennent derrière lui, ou pour recevoir des compliments. Ils doivent, avant tout, garder la récompense entre les yeux. Les actes doivent remplir deux conditions en vue d’être acceptés par Allah, comme nous l’avons vu : la sincérité exclusive et la conformité à la sunna.




Il existe trois sortes façons de lire le Coran au cours de la prière :

1- La lecture avec tartîl en respectant toutes les règles de tajwîd ; celle-ci réclame du temps et est difficile tant pour l’imâm que pour les fidèles derrière lui.

2- La lecture hadhdh ou hadhrama qui mange les lettres en raison de sa rapidité de sorte qu’elle ne profite à personne, car incompréhensible ; cette lecture est interdite.

3- La lecture modérée ou moyenne que l’on appelle hadr ; elle s’inscrit entre la lecture basée sur l’exagération de la prononciation des lettres et de la répétition des Verset et le hadhrama. C’est celle que nous trouvons dans la plupart des récitations enregistrées en tartîl. Elle n’est difficile ni pour le lecteur ni pour les fidèles. Il est recommandé à l’Imâm d’opter pour celle-ci. Elle a l’avantage d’être à la fois facile pour tout le monde tout en respectant les règles de récitation.




Pour revenir au nombre de raka’, il ne convient pas d’en faire moins que dix répartie en 5 taslîm, soit en consacrent deux raka’ pour chaque prière, conformément aux recommandations du Prophète (r) : « La prière de la nuit, c’est deux par deux. » Il s’agit de faire le salâm toutes les deux raka’, non de tout faire d’un seul trait, ce qui est contraire à la sunna. Le tarâwîh, qui est une prière nocturne, est de cet ordre, soit d’en faire deux par deux.




Si l’imâm veut terminer tout le Coran au cours du mois, il a intérêt à réciter cinq pages au minimum par jour, soit une face par rak’a, auxquelles il faut ajouter le tahajjud les dix dernières nuits. Il est beaucoup moins éprouvant pour les fidèles d’étaler la récitation sur un mois. L’Imâm est en effet responsable d’eux, comme l’indique le hadîth : « L’Imâm est le garant des fidèles, et l’heure de la prière est confiée au muézin. »




L’Imâm est donc le garant de la prière des fidèles, s’il s’applique dans son rôle, il jouira de la récompense, et en fera profiter, par là même, ceux qui sont derrière lui. Néanmoins, s’il le néglige, il endossera seul le péché, et les fidèles garderont la récompense. Le Prophète (r) prescrit : « Ils sont responsables de votre prière ; s’ils la font correctement, c’est à la fois pour vous et pour eux (il parle de la récompense), mais s’ils la négligent, alors c’est pour vous, mais contre eux. » Vous avez droit à la récompense et ils ont droit au péché.




L’imam doit son nom au fait qu’il guide les fidèles dans la prière. Il a une lourde responsabilité sur les épaules, et donner le bon exemple dans sa récitation, ses gestes, sa concentration, sa sérénité. Serviteurs d’Allah, la prière a des exigences ! Elle n’est pas laissée à l’initiative et aux « caprices » du premier imam qui a ses propres points de vue. Non, il est demandé à toutes les mosquées de se conformer de façon uniforme à la tradition prophétique, soit de bien s’appliquer dans sa prière, de bien la maitriser, et surtout l’alléger en pensant à ceux qui sont derrière. Un hadîth est clair sur la chose : « Celui d’entre vous qui se trouve à la tête des gens doit alléger la prière, car derrière lui, il y a des vieux, des malades, et des personnes occupées, mais tout seul, il peut la faire durer à sa guise. »




L’imam est le responsable de la prière en assemblée, et il devra rendre des comptes devant Allah (U). Malheureusement, le ramadhan est l’occasion pour certains imams de feinter pour éviter de passer devant l’assemblée. Ils trouvent des prétextes pour s’absenter, en allant à droite et à gauche, voire à la ‘omra. Mon frère, tu as une fonction au sein de la mosquée et il t’est demandé de la tenir scrupuleusement, alors crains Dieu (I) envers les fidèles, et sois assidu à ton poste !




Ta fonction est une obligation qui pèse sur tes épaules. Elle est plus importante que la ‘omra, qui n’a que le statut de recommandé. Comment peux-tu alors la désister juste pour aller à la Mecque. Par ailleurs, outre le fait, qu’ils ne sont pas assidus, certains imams ne gardent pas le même rythme d’un soir à l’autre ; des fois, ils font courts et d’autres fois, ils font durer plus longtemps. Autant démissionner s’ils ne sont pas capables d’assumer leurs responsabilités, ou si tout simplement ils n’en veulent pas ! Ils n’ont qu’à laisser leur place à ceux qui font preuve de plus de scrupule et d’entrain, au lieu de la négliger ainsi.




L’énorme responsabilité de la prière pèse d’autant plus sur les épaules des hommes placés devant la « niche » – qu’Allah les assiste – à l’occasion de ce mois illustre. Une opportunité extraordinaire s’offre à eux. Ils ne doivent pas, sous prétexte d’être enclin à la paresse et à la lassitude, la gâcher ni pour eux ni pour ceux qui prient derrière eux. Ils feraient mieux de se motiver en pensant à la récompense qui les attend, et de faire preuve de patience, car le Très-Haut ne néglige pas la récompense des bienfaiteurs !




La récitation est primordiale pour réussir un bon rituel. Certains imâms se focalisent sur les règles de tajwîd (le madd, le ghunna, etc.). Ils se mettent ainsi dans la difficulté. Non seulement ils alourdissent la prière, mais, en plus de cela, ils ne finissent jamais le Coran à la fin du mois. Ils sont exactement comme le décrit le Prophète (r) : « En forçant sa monture, on l’épuise sans n’arriver au but. »[2] Ils se découragent en route, et, à terme, leur fonction les rebute, alors qu’ils se sont mis eux-mêmes dans cette situation embarrassante. S’ils avaient fait les bons calculs et avaient répartis convenablement et sans se presser le Coran entre les nuits, ils auraient accomplis leur devoir en plus d’avoir la conscience tranquille. Je cherche refuge auprès d’Allah contre Satan le lapidé : [Vous avez en la personne du Messager d’Allah un bon exemple, pour celui qui aspire à la rencontre d’Allah et au Jour dernier][3]




Qu’Allah nous bénisse vous et moi dans le Coran illustre ! Qu’Il nous fasse profiter de ses éclaircissements et de ses rappels pleins de sagesse ! Voici mes paroles, et je demande à Allah de nous pardonner tous nos péchés à vous, et à tous les musulmans en commençant par moi ! Alors, invoquer Son pardon et repentez-vous à Lui, Il est certes Absoluteur et Tout-Miséricordieux !




Seconde partie




Louange à Allah pour Sa bienfaisance ! Je Lui suis reconnaissant pour Son aide et Sa grâce !

J’atteste par encensement envers Sa Magnificence, qu’il n’y a d’autre dieu digne d’être adoré en dehors d’Allah, Seul et sans associé, et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Son Messager !

Que les Prières d’Allah et Ses plus amples Salutations soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches et ses Compagnons !




Ensuite, chers fidèles ! Craignez Allah, et reprenez-vous avant qu’il ne soit trop tard, car la fin du mois est proche. Les gens du quartier doivent veiller à faire tous les tarâwîh à la mosquée sans n’en rater une minute, et dès la première nuit. Ils s’épargneront ainsi des commérages et des rencontres inutiles, et quand bien même, elles seraient intéressantes, ils ont bien mieux à faire à la mosquée. Alors, place aux priorités !




Est-il si difficile de mettre de côté ses affaires mondaines (commerce, voyages, etc.) ne serait-ce qu’un mois dans l’année. Juste un mois que l’on consacre au Tout-Puissant, pour revenir ensuite à ses affaires le reste de l’année. C’est une opportunité non seulement qui ne se représentera peut-être plus, mais qui assure un équilibre parfait entre ses transactions pour cette vie et celles que l’on réserve à l’au-delà. Allah (Y) nous interpelle en ces termes : [Ô Croyants, vous indiquerais-je une transaction à même de vous sauver d’un châtiment douloureux ? • Vous n’avez qu’à croire en Allah et à Son Messager, et combattre sur le sentier d’Allah en sacrifiant vos vies et vos richesses ; cela vaut mieux pour vous si vous saviez][4] ; [et Dès qu’ils voient des commerces ou des distractions, ils s’y rendent à la hâte, en te laissant debout sur ta chaire ; dis-leur : ce qui se trouve auprès d’Allah vaut mieux que les distractions et les commerces ; Allah est certes le meilleur des Pourvoyeurs][5] ; [Ô croyants, vos enfants et vos richesses ne doivent pas vous distraire du Rappel d’Allah, car ceux qui font cela sont eux les perdants][6] ; le Très-Haut décrit ceux qui sont attachés aux mosquées : [Des maisons qu’Allah a permis d’édifier et dans lesquelles Son Nom est mentionné ; Il y est glorifié matin et soir • Des hommes que ni affaire ni commerce ne distrait du Rappel d’Allah ; ils observent la prière, versent l’aumône, et craignent un jour où les cœurs et les yeux seront révulsés • Afin qu’Allah les récompenses pour leurs meilleures œuvres, et qu’Il leur prodiguera davantage de Sa grâce ; Allah prodigue Ses bienfaits à qui Il veut sans compter].[7] C’est Allah qui donne : [Allah offre une issue heureuse à celui qui Le craint • et Il lui prodigue Ses bienfaits sans compter].[8]

Mon frère, le tarâwîh ne te prend pas beaucoup de temps, et pourtant, il peut te rapporter une récompense immense qui t’apportera la baraka d’Allah. Craignez Dieu envers vous-mêmes, chers fidèles, sautez sur l’occasion qui risque de vous échapper, et ne perdez plus votre temps qui est si précieux !




Sachez que la meilleure parole est celle d’Allah, la meilleure voie est celle de Mohammed (r), et les pires des choses sont les innovations ; toute innovation est égarement. Restez attachez au groupe, car : « La main d’Allah est sur le groupe, celui qui s’en sépare, c’est pour aller en Enfer. »[9] [Allah et Ses anges prient sur le Prophète ; vous les croyants priez sur lui faites lui les plus amples salutations].[10]




Ô Allah ! Prie et donne le salut à Ton serviteur et Messager, notre Prophète Mohammed ! Ô Allah, agrée les khalifes et les imams bien guidés Abû Bakr, ‘Omar, ‘Uthmân, et ‘Alî, ainsi que tous les Compagnons, leurs successeurs directs, et tous leurs fidèles successeurs jusqu’à la fin du monde !




Ô Allah, donne le triomphe à l’Islam et ses adeptes, et rabaisse le paganisme et ses adeptes ! Pulvérise les ennemis de la religion, et fais régner la paix et la tranquillité dans notre pays ainsi que tous les autres pays musulmans ! Ô Seigneur de l’Univers !




Ô Allah, réformes nos responsables de l’autorité, fais d’eux des exemples à suivre, non des mauvais exemples égarés ! Ô Allah, réforme leur entourage, et éloigne-les des mauvais entourages et des corrupteurs ! Ô Allah, réforme les responsables musulmans partout dans le monde ! Ô Seigneur de l’Univers ! Pulvérise les mécréants ennemis de la religion parmi les Juifs, les chrétiens, les païens, et les hypocrites !




Ô Allah, celui qui veut du mal à l’Islam et à ses adeptes, préoccupe-le par ses propres problèmes, retourne contre lui ses propres ruses, et préserve-nous en ; que ces propres plans soient à l’origine de sa perte ! Tu es certes capable de toute chose !




Ô Allah, préserve-nous des méfaits des troubles, qu’ils soient apparents ou cachés ! Ô Allah, préserve-nous de la vie chère, des malheurs, de l’adultère, des tremblements de terre, des épreuves et des mauvais troubles qu’ils soient apparents ou cachés !







Seigneur, accepte nos œuvres, Tu es certes l’Entendant et le Savant ! Serviteur d’Allah : [Allah ordonne la justice, la vertu, et la charité envers les proches ; comme Il interdit la perversité, la débauche, et l’animosité ; Il vous exhorte ainsi allez-vous réfléchir • Et soyez fidèles aux engagements que vous avez noués avec Allah, et ne violez pas les serments que vous avez solennellement prononcés, alors que vous avez pris Allah comme le garant de votre bonne foi, car Allah sait ce que vous faites].[11] Évoquez Allah et Il vous évoquera, et remerciez-Le pour Ses bienfaits et Il vous donnera davantage ! L’évocation d’Allah est plus grande, et Allah connait vos faits et gestes !

http://www.alfawzan.af.org.sa/sites/...8%A7%D9%86.mp3




















[1]Les femmes ; 31

[2]Rapporté par el Baihaqî dans e-sunan el kubrâ (3/18, 19), selon Jâbir ibn ‘Abd Allah et ‘Abd Allah ibn ‘Amr ibn el ‘Âs.

[3]Les coalisés ; 21

[4]Les rangs ; 10-11

[5]Vendredi ; 11

[6]Les hypocrites ; 9

[7]La lumière ; 36-38

[8]La répudiation ; 2-3

[9]Rapporté par el Hâkim dans el mustadrak (1/115), selon ‘Abd Allah ibn ‘Omar – qu’Allah les agrée son père et lui –.

[10]Les coalisés ; 56

[11]Les abeilles ; 90-91



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ÞÏíã 23 Jul 2012, 09:38 AM
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http://ramadhan.af.org.sa/




Sheïkh Sâlih el Fawzân


Les moyens aidant la femme à faire un bon ramadhân


Question : quels sont les meilleurs moyens qui aident la femme à faire un bon ramadhân ?


En réponse :Les moyens qui aident le musulman, homme ou femme, à faire un bon ramadhân sont les suivants :


1- La crainte d’Allah (I), en étant convaincu qu’Il observe tous nos faits et gestes, qu’Il sonde les intentions et qu’Il nous demandera des comptes le Jour de la résurrection. En gardant ses notions à l’esprit, le musulman sera plus enclin à faire des bonnes œuvres et à s’éloigner des péchés. Il sera également plus prompt à se repentir.
2- Multiplier l’évocation d’Allah (dhikr) et la lecture du Coran qui adoucissent le cœur. Allah (I) révèle en effet : [Ceux qui ont cru et dont le cœur s’apaise à l’évocation d’Allah : les cœurs ne s’apaisent-ils pas à l’évocation d’Allah].[1] Il dit également : [Ceux dont le cœur frémit à l’évocation d’Allah].[2]
3- S’éloigner de tout ce qui endurcit le cœur et qui éloigne du Seigneur : les péchés, les mauvaises fréquentations, les gains illicites, le manque d’intérêt pour le dhikr, les films indécents.
4- La femme doit veiller à rester au foyer et n’en sortir qu’en cas de besoin. Dès qu’elle finit ses affaires, elle doit rentrer chez elle au plus vite.
5- Dormir tôt pour se lever plus facilement avant l’aube et être en forme la journée en vue de faire ses prières à l’heure et de se concentrer à l’adoration.
6- Éviter la médisance, la calomnie, toute parole qui crée des conflits, et les mauvaises paroles en générale. Il faut passer son temps à faire du dhikr.

Extrait du livre : Fatâwa ramadhân

[1]Le tonnerre ; 28

[2]Le butin ; 2

ÇáÊÚÏíá ÇáÃÎíÑ Êã ÈæÇÓØÉ ßÑíã ÒäÊíÓí ; 23 Jul 2012 ÇáÓÇÚÉ 10:01 AM
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