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  #1  
قديم 08 Mar 2017, 12:55 PM
أبو محمد الزواوي
زائر
 
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افتراضي Le jugement religieux concernant le fait de célébrer la fête des mères



Le jugement concernant la célébration de la fête de la mère
Par son minence le Cheikh :

Mouhammad Ibn Salih Al-c Outhêymîn

Traduit de l'arabe par :
Aboû Mouhammed Az-Zwêwî

Révisé par :
Hassan Abou Selma





Au Nom d’Allâh le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux

Question :
Quel est le jugement religieux concernant le fait de célébrer de ce qu’on appelle « la fête des mères » ?
Réponse :
Toute fête n’étant pas conforme aux fêtes légiférées par islam, fait partie des rites hérétiques, d’innovations inconnues au temps de nos pieux prédécesseurs. Surtout si leurs origines proviennent des non-musulmans. Si le cas est, il se conjuguera à cette hérésie, une ressemblance aux ennemis d’Allâh -Exalté et Très Haut Soit-Il-. Ainsi, les fêtes légales et connues chez les musulmans sont : « Aïd El-Fitr » , « Aïd Al Adhâ » et « Aïd Al Ousbouc » « fête du vendredi ». Et hormis ces trois fêtes, il n’en existe pas d’autres en islam. Et toutes les fêtes innovées en dehors de ces fêtes-là, sont alors rejetées et rendues à leurs innovateurs, et jugées fausses dans la charia d’Allâh -Exalté et Très Haut Soit-Il- conformément à la parole du Prophète -Prières et Salut d’Allâh sur lui- : « Quiconque innove dans notre religion-ci ce qui n'en fait pas partie, son innovation est donc rejetée ». C'est-à-dire, elle ne sera pas admise auprès d’Allâh. Et dans une autre version, « Quiconque accomplit une œuvre ne faisant pas partie de notre religion, elle est donc rejetée ». De ce fait, il n’est pas autorisé d’accomplir en cette journée appelée « fête de la mère », mentionnée dans la question, aucun rites propres aux fêtes de l’Aïd, telles que manifester la joie et le contentement, offrir des cadeaux et tout ce qui s’y rapporte. Or, il est obligatoire à tout musulman d’être fier de sa religion et se tenir exclusivement à ce qu’Allâh -Très Haut Soit-Il- ainsi que Son Messager -Prières et Salut d’Allâh sur lui- ont limité dans cette religion droite qu’Allâh -Très Haut Soit-Il- a agréé à Ses serviteurs sans rien ajouter ou enlever. Et il est également du devoir du musulman de ne pas être une girouette en suivant toute voix s’élevant. Mais il doit se forger la personnalité en fonction de la charia d’Allâh s’il désire être suivi et ne pas être le suiveur, qu’il soit un exemple et non un imitateur, car la religion d’Allâh -Les Louanges Lui appartiennent-, est parachevée sur tous les plans tel qu’Allâh -Très Haut Soit-Il- : « Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait Et J'agrée l'Islam comme religion pour vous. Si quelqu'un est contraint par la faim, sans inclination vers le péché… alors, Allah est Pardonneur et Miséricordieux » [Al-Mâ’ida (La table servie), v. 03]. A cela s’ajoute le fait que la mère mérite qu’on lui consacre plus qu’un seul jour dans l’année. Mieux encore, la mère a le droit sur ses enfants de se préoccuper d’elle, de prendre soin d’elle et de lui obéir, en dehors de la désobéissance à Allâh -Exalté Soit-Il- bien sûr, et ceci en tout temps et en tout lieu.

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