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ÞÏíã 21 Mar 2008, 09:37 AM
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ÊÇÑíÎ ÇáÊÓÌíá: Mar 2008
ÇáãÔÇÑßÇÊ: 12
ÇÝÊÑÇÖí Une défaite précipitée pour les opposants aux Prophètes


Une défaite précipitée pour les opposants aux Prophètes


Voir : madârik e-nadhar fî e-siyâsat e-shar’iya de Sheïkh ‘abd el Mâlik Ramadhânî.

… Toute opposition au Prophète (Õáì Çááå Úáíå æÓáã) est non seulement vouée à la défaite mais celle-ci s’avère hâtive en raison des divergences qui surviennent entre ses opposants. Ibn Sa’d, Ahmed, el Baïhaqî, et autre ont tous rapporté d’après plusieurs chaînes narratives remontant à une multitude de Compagnons – les propos des uns se mêlent à ceux des autres – : « Le Messager d’Allah (Õáì Çááå Úáíå æÓáã) affirment-ils, envoya ‘Abd Allah ibn Hudhâfa e-Suhamî (l’un des six messagers) à Chosroês, le roi perse, porteur d’un courrier pour l’inviter à embrasser l’Islam. Je lui transmis la lettre du Messager d’Allah précisa ‘Abd Allah. Quant il l’eut entre les mains, il le déchira. Lorsque le Prophète (Õáì Çááå Úáíå æÓáã) apprit la nouvelle, il implora : « Ô Allah ! Déchire son royaume ! » »[1]

Kisrâ (Chosroês) demanda de son côté à son gouverneur au Yémen d’envoyer deux de ses meilleurs sujets afin d’espionner cet homme qui faisait parler de lui au Hijâz et de lui rapporter ses nouvelles. Il confia cette mission à Badhân Quhrumân et un autre homme. Il leur joignit un courrier qu’ils emportèrent avec eux à Médine. Badhân remit la lettre au Prophète (Õáì Çááå Úáíå æÓáã). Le Messager d’Allah (Õáì Çááå Úáíå æÓáã) se mit à sourire et les invita tous deux à se convertir alors que leur poitrine tremblait de peur. Dans une version, lorsqu’il vit leur moustache pendre sur leur lèvre, et leurs joues rasées, il détourna son regard et leur lança :
« Malheur à vous ! Qui vous ordonne de faire une telle chose ?
- Notre seigneur répondirent-ils en faisant allusion à Chosroês.
- Mon Seigneur à moi Tout-puissant m’ordonne de laisser pousser la barbe, et de couper les moustaches. Vous pouvez disposer pour aujourd’hui poursuivit-il. Revenez me voir demain, je vous ferais savoir quelles sont mes ambitions. Le lendemain, lorsqu’ils se présentèrent, il leur informa : faites savoir à votre supérieur que Mon seigneur s’est chargé de votre seigneur cette nuit. Ils le trouvèrent ensuite comme il leur avait annoncé. »[2]

Cette histoire révèle que le Prophète (Õáì Çááå Úáíå æÓáã) fut averti de la ruine de Chosroês dont l’audace avait poussé à détruire son message sans aucune considération. Allah a décrété la fin pour quiconque serait tenté de porter atteinte à Son Messager en veillant à précipiter sa perte. [Ton adversaire court à sa ruine].[3] Le comble du destin, c’est qu’il est mort entre les mains de son propre fils comme le précise ibn Hajar dans el Fath. Cela souligne d’autant plus le côté miraculeux de cet événement dans le fait d’avoir non seulement insuffler la haine entre les membres d’une même nation, mais qui plus est entre les membres d’une même famille. C’est la concrétisation exacte du Verset : [Nous avons insufflé entre eux la haine et l’animosité jusqu’au Jour de la Résurrection].[4]

Tu peux comparer en parallèle le sort qu’Allah a réservé au César romain dans l’histoire relatée par el Bukhârî et autre où ce dernier affirma en s’adressant à Abû Sufiân :« …si ce que tu me prétends est vrai, il s’emparera bientôt de ce qui soutient mes deux pieds. Je savais qu’il devait arriver prochainement, mais je n’aurais jamais deviné qu’il serait issu des vôtres. Si j’étais convaincu de pouvoir le rejoindre sans peine, je serais allé à sa rencontre. Une fois auprès de lui, je lui aurais lavé personnellement les pieds… »[5]

Ibn Taïmiya a judicieusement fait remarquer : « le Prophète (Õáì Çááå Úáíå æÓáã) a respectivement envoyé un courrier à Chosroês et à César. Bien que tous deux aient refusé de se convertir, César est toutefois resté respectueux envers sa lettre et son messager. C’est pourquoi, son royaume s’est perpétué. Paraît-il que sa descendance jouit toujours autant du privilège de la royauté. Par contre, Chosroês s’est permis de déchirer son courrier et s’est en plus moqué du Messager d’Allah (Õáì Çááå Úáíå æÓáã). Il n’a pas fallut longtemps avant qu’Allah se charge de lui sans épargner son royaume qui a connu une déchirure pour toujours. Aujourd’hui, il n’a plus aucun héritage. Cela semble être –mais Dieu Seul sait – la concrétisation exacte des Paroles d’Allah : [Ton adversaire court à sa ruine].[6]
Quiconque s’interpose sur son chemin et lui voue la haine et l’animosité court à sa disparition fulgurante de sorte qu’il ne laissera derrière lui plus aucune trace. Ce Verset serait descendu au sujet d’el ‘Âs ibn Wâil ou de ‘Uqba ibn Abî Mu’ît ou encore de Ka’b ibn el Ashraf. Tu as pu voir quel sort Allah leur a réservé. Si comme le dit le dicton la viande des savants est empoisonnée, alors que dire de la viande des Prophètes ! »[7]

Tu peux faire le lien dis-je, entre la pérennité du royaume d’Héraclius et ses propres paroles après avoir lu la lettre du Prophète (Õáì Çááå Úáíå æÓáã), comme le précise la version précédente : « Ô peuple romain ! Désirez-vous les clés du bonheur et de la raison, et que votre royauté perdure ? Vous n’avez qu’à suivre ce Prophète !… » Ibn Taïmiya a dit : « Dans ce registre, nous pouvons recenser ce que bon nombre de musulmans intègres parmi les gens d’esprit et d’expérience, l’expérience qu’ils ont vécue à maintes reprises au cours des différents sièges qu’ils firent autour des villes et des forteresses qui se situent le long de la côte du Shâm. Quand les musulmans de notre époque ont assiégé les romains (Banû el Asfar), ils ont affirmé : nous faisions un siège autour de la ville ou de la forteresse un mois ou plus sans que l’ennemi ne succombe. Quand nous perdions espoir, les habitants encerclés se mettaient pour une raison ou une autre, à insulter le Prophète et à ternir son honneur (Õáì Çááå Úáíå æÓáã).

Cela nous offrait opportunément l’occasion d’ouvrir les portes de l’ennemi le plus facilement du monde. Il ne fallait pas un jour ou deux tout au plus pour mettre fin à toute résistance. Le recours à la force était nécessaire et les affrontements étaient d’une violence extrême. Nous nous félicitions d’une victoire prochaine disaient-ils, si nous les entendions s’en prendre au Prophète (Õáì Çááå Úáíå æÓáã), bien que leurs propos ne faisaient que remplir nos cœurs de haine à leur égard en raison de ces insultes. Certaines personnes crédibles m’ont informé également que les gens du Maghreb connaissent pareille situation avec les chrétiens de la région. La Loi Universelle d’Allah veut que Ses ennemis périssent parfois par un châtiment venant de Sa part ou parfois des mains de Ses serviteurs croyants. »[8]

Traduit par :
Karim Zentici
[1] La version de Bukhârî dans son recueil e-Sahîh (64) se termine ici. Néanmoins, l’invocation ajouté en complément est selon lui directement « expédié » au Prophète par l’un des Successeurs (Hadith Mursal).

[2] Rapporté par ibn Sa’d (259-260/1), Ahmed (43/5), el Baïhaqi dans dalaïl e-Nubwwa (387-394/4). Voir : e-Sahîha de l’Albânî (1429), et sa recension de Fiqh e-Sîra d’el Ghazâlî (p. 388-389).

[3] El Kawthar ; 3

[4] Le Repas Céleste ; 64

[5] Sahîh Bukhârî (7).

[6] El Kawthar ; 3

[7] e-Sârim el Maslûl (p. 164-165). Voir: el Fath d’ibn Hajar (44/1).

[8] Idem. (p. 117).



ÇáÊÚÏíá ÇáÃÎíÑ Êã ÈæÇÓØÉ ÃÈæ Êãíã íæÓÝ ÇáÎãíÓí ; 21 Mar 2008 ÇáÓÇÚÉ 11:47 AM
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