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ÞÏíã 18 Feb 2013, 04:38 PM
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ÇÝÊÑÇÖí L’auteur des grands péchés dans la pensée murjite




L’auteur des grands péchés dans la pensée murjite

(Partie 1)



Il règne une grande divergence sur les éléments qui composent la foi. Aux yeux de Mâlik, Shâfi’î, Ahmed, el Awzâ’î, Ishâq ibn Rahawaïh, et de tous les traditionalistes et les médinois en général – qu’Allah leur fasse miséricorde –, mais aussi des littéralistes (ahl e-zhâir) et d’une partie des mutakallimîns, elle est composée de la croyance (tasdîq) du cœur, de la reconnaissance verbale, et des actes des membres. [sharh e-tahawiya (p. 332) d’ibn Abî el ‘Izz.]



Louange à Allah le Seigneur de l’Univers ! Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches et tous ses Compagnons !



Voir : ârâ el murjiya fî musannafât Sheïkh el Islâm qui est une thèse ès Doctorat du D. ‘Abd Allah ibn Mohammed e-Sanad.



L’auteur des grands péchés



Les petits péchés ne font pas disparaitre le nom de croyant (ism) ni son statut (hukm).[1] La chose n’est pas aussi simple pour les grands péchés, car les opinions ne sont pas unanimes sur son ism (musulmans, croyant, mécréant, pervers) ni son hukm sur terre et dans l’au-delà.[2] Sheïkh el Islâm explique que le pervers musulman ne perd pas entièrement le nom de croyant et n’éternise pas en Enfer, contrairement à la pensée mu’tazilite. Il a droit au nom de croyant dans l’absolu, mais sans n’avoir forcément une foi absolue et pleine. On dit qu’il est un croyant ayant une foi faible, ou bien qu’il est croyant pour la foi qu’il décèle en lui et pervers pour le grand péché qu’il a commis. Ainsi, il ne prend pas le nom absolu de croyant, mais il ne le perd pas non plus dans l’absolu.[3] Certains savants interdisent qu’on l’appelle croyant, bien qu’ils tolèrent qu’on l’appelle musulman.[4] Ibn Taïmiya prône, pour sa part, le détail, comme nous l’avons vu. Voici pour le nom de l’auteur des grands péchés.



Le statut de l’auteur des grands péchés



Par rapport à cela, l’auteur des grands péchés ne devient pas mécréant, mais sa foi ne reste pas comme elle était. S’il garde son essence, on ne peut plus dire qu’il a une fois pleine ou parfaite. Nous l’aimons pour la foi qu’il décèle en lui et le détestons pour le péché qu’il a commis. S’il mérite d’entrer en Enfer, il peut y échapper grâce à la Miséricorde divine, mais une chose est sûre, c’est qu’il n’y éternisera pas.

Ainsi, les traditionalistes représentent la tendance du milieu dans le domaine des noms des individus et des lois qui en découlent. Ils sont modérés dans le domaine de la promesse/menace divine et du devenir du musulman. Ils s’inscrivent au milieu entre les kharijites et les mu’tazilites d’un côté qui imposent l’Enfer éternel à l’auteur des grands péchés, et qui lui enlèvent entièrement le nom de croyant. C’est ce qui les oblige à contester l’intercession prophétique le Jour de la résurrection. De l’autre côté, nous avons les murjites, pour qui le pervers a une foi parfaite au même titre que les prophètes. La raison, c’est que, pour eux, les bonnes œuvres ne font pas partie intégrante de la foi. C’est ce qui les pousse à contester le Châtiment d’Allah.



Pour les traditionalistes, les pervers musulmans décèlent une certaine foi, et, avant tout et de façon sûre, son essence. Cependant, ils ne peuvent se vanter d’avoir tous les éléments de la foi imposée qui ouvre l’accès au Paradis, mais, en même temps, ils échappent à l’Enfer éternel. Ils concèdent, au minimum, la foi la plus infime, comme nous l’apprend le hadîth, qui leur donnera le droit à l’intercession que la Prophète (r) a réservé à sa communauté pour le Jour de la résurrection.[5]



Le musulman a le devoir de peser ses sentiments d’amour et de haine avec la balance de la Législation divine. C’est avec cette balance qu’il fonde ses alliances et qu’il désigne ses amis et ennemis. Il oriente ses comportements en fonction de ces alliances, en sachant qu’il existe une catégorie d’individu avec laquelle il n’aura pas une relation binaire. Il s’agit des désobéissants musulmans, qu’il aime pour le bien qu’ils renferment, mais qu’il déteste pour le mal qu’ils affichent. Ces derniers décèlent à la fois des signes positifs et négatifs qui auront une répercussion sur notre relation avec eux, en fonction de leur intensité ; plus ils se rapprochent du bien, plus ils méritent notre amour et plus ils se rapprochent du mal, plus nous nous désavouons d’eux, et moins nous les aimons. Néanmoins, nous avons envers eux un amour religieux minimum tant qu’ils restent musulmans, soit tant qu’ils gardent ne serait-ce qu’un atome de foi.[6]



Pour les murjites, toute tendance confondue, la foi est un et indivisible



Sheïkh el Islam explique que toutes les sectes dissidentes au traditionalisme (kharijites, mu’tazilites, murjites, jahmites, etc.) considèrent que la foi est un et indivisible ; si on enlève une partie, elle s’annule entièrement ; et, à l’inverse, si elle existe en partie, elle existe entièrement. Ils s’inscrivent ainsi en porte à faux avec le hadîth : « Le jour de la résurrection, Allah (I) dira : Sortez de l’Enfer quiconque décèle dans son cœur la foi la plus infime (mot-à-mot : ne serait-ce que l’équivalent d’un grain de moutarde ndt.). »[7]



Pour les kharijites et les mu’tazilites, l’ensemble des actes d’obéissance compose la foi, selon le slogan radical « c’est tout ou rien ». C’est à partir de ce raisonnement qu’ils sortent l’auteur des grands péchés de la religion. À l’opposé, nous avons les murjites et les jahmites, pour qui la foi est un et indivisible également. À la différence que pour les seconds, elle se confine dans la croyance du cœur (tasdîq), et que pour les premiers, elle se résume au tasdîq et à la parole. À leurs yeux, s’ils devaient faire entrer les actes dans la définition de la foi, cela voudrait dire qu’ils en font partie intégrante, et cela impliquerait, au même titre que les kharijites, de sortir de la religion l’auteur des grands péchés. Cela ne l’empêche pas d’avoir des implications qui, en cas d’absence, sont la preuve de l’absence de la foi.[8]



L’auteur des grands péchés chez les murjiya el fuqaha



Il incombe de préciser que la divergence avec les murjiya el fuqaha porte plus sur la forme que sur le fond. Ces derniers, en effet, s’accordent à dire avec les traditionalistes que les auteurs des grands péchés sont passibles du courroux divin. Ils prétendent, certes, qu’ils ont une foi parfaite au même titre que l’Ange Jibrîl, mais ils accordent que, sans faire les obligations et sans s’abstenir des interdictions, on est sous le coup de la menace divine. Ils accordent également que l’Enfer sera le passage obligé de certains d’entre eux (mais ces derniers n’y demeureront pas éternellement conformément au crédo traditionaliste). Ils ne les assimilent nullement à des mécréants apostats en se démarquant ainsi des kharijites.[9]



C’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils sortent les actes de la définition de la foi, mais il n’en demeure pas moins que la divergence avec eux porte sur le ism non sur le hukm. Ils ne voient pas d’inconvénient à ce que des musulmans fassent un séjour en Enfer, et donnent foi aux textes scripturaires annonçant l’intercession des « damnés » musulmans. Ils reconnaissent la nécessité de prononcer l’attestation de foi pour aspirer à l’Islam. Ils reconnaissent également que les actes d’adoration sont obligatoires, et que toute défection, comme nous l’avons vu, est blâmable et légalement condamnable.



Le problème avec eux est simplement d’établir que les actes fassent ou non partie intégrante de la foi, qu’il est toléré ou non de dire je suis musulman in shâ Allah, etc. Des divergences qui n’ont pas beaucoup d’influence sur le statut du désobéissant musulman.



Par rapport à cette divergence, ils considèrent que le pervers est un croyant ayant une foi parfaite au même titre que les prophètes et les walis, bien que certains commentateurs hanifites cherchent à nuancer ce point.[10] Ils n’imaginent pas que sa foi puisse baisser. Ils se trompent, certes, sur ce point, mais cette erreur est sans conséquence au niveau du hukm (son statut dans l’au-delà), mais seulement au niveau du ism (en disant qu’il est un croyant ayant une foi parfaite), comme nous l’avons vu.[11]



Les kharijites et les mu’tazilites n’arrivent pas à se représenter qu’un même individu soit à la fois condamnable et appréciable, qu’on puisse en même temps prier pour lui sous un angle et invoquer contre lui la malédiction sous un autre angle ; qu’il puisse à la fois entrer en Enfer et au Paradis. Pour eux, quand on va en Enfer, c’est pour ne plus en sortir. À l’opposé, nous avons les murjites ultra qui leur concèderaient ce principe, d’après ce qu’on leur impute, mais pour arriver au résultat inverse ; soit que l’auteur des grands péchés va directement au Paradis, sans jamais passer par l’Enfer.



Or, les murjiya el fuqaha (mais aussi les adeptes du kalâm : karrâmites, kullâbites, ash’arites, les shiites murjites et non-murjites) sont d’accord avec les traditionalistes pour dire qu’un même individu peut gagner le Paradis après un séjour en Enfer. Il renferme à la fois de bonnes et de mauvaises actions, de bons et de mauvais côtés. Sauf que pour les murjites (jahmites et non-jahmites), il a une foi parfaite, alors qu’aux yeux des traditionalistes, il a une foi faible, sinon, il ne mériterait aucun châtiment. Une chose est sûre, c’est qu’à l’unanimité des musulmans, il manque de piété.[12] Notons enfin que les dissidents au traditionalisme, avec d’un côté les mu’tazilites et les kharijites et de l’autre côté, les jahmites, murjites (karrâmites et non-karrâmites) s’entendent à dire que la foi et l’hypocrisie ne peuvent être renfermées chez un même individu. Certains, à l’image d’Abû el Hasan, vont jusqu’à ramener un consensus sur le sujet.[13]



À suivre…









[1] Majmû’ el fatâwa (11/654).

[2] Majmû’ el fatâwa (13/38).

[3] Majmû’ el fatâwa (3/151-152).

[4] Majmû’ el fatâwa (7/231, 354).

[5] Majmû’ el fatâwa (3/374-375).

[6] Majmû’ el fatâwa (35/94-95).

[7] Rapporté par el Bukhârî (6560), et Muslim (184), selon Abû Sa’îd el Khudrî (t).

[8] Majmû’ el fatâwâ (7/510-511).

[9] Majmû’ el fatâwa (7/297).

[10] Majmû’ el fatâwa (13/37-41).

[11] Minhâj e-sunna (5/284).

[12] Majmû’ el fatâwa (7/353-354).

[13] Majmû’ el fatâwa (7/354).

ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ
  #2  
ÞÏíã 19 Feb 2013, 04:25 PM
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L’auteur des grands péchés dans la pensée murjite
(Partie 2)
L’auteur des grands péchés chez les jahmites
Ces derniers ne dérogent pas à l’opinion des murjites, comme nous venons de le voir. Pour eux, l’auteur d’un grand péché jouit d’une foi parfaite et pleine.[1] Ils se basent sur le principe selon lequel la foi est synonyme du tasdîq et de la croyance catégorique (i’tiqâd jâzim), et non soumise aux variations ; en d’autres termes, elle ne peut descendre, en tout cas, pas en elle-même, mais du point de vue des obligations religieuses (sharâi’ el islâm).[2] Ainsi, le désobéissant musulman n’est pas un apostat, selon leur conception.[3] Leur problème, qui est celui de tous les dissidents au traditionalisme toute tendance confondue, c’est qu’à leurs yeux, la foi est un et indivisible.
Les kharijites et mu’tazilites sont en désaccord avec ahl e-sunna au niveau du nom et du statut du désobéissant, comme nous l’avons vu, tandis que les jahmites et les murjites se distinguent avec eux au niveau du nom, non du statut. Ils conçoivent qu’il soit à la fois louable et condamnable, mais sans que sa foi puisse baisser.[4]
Ainsi, les premiers auxquels il faut ajouter les karrâmites sont plus proches de la vérité au niveau du nom que les seconds, qui, inversement, sont plus proches de la vérité au niveau du statut, ce qui est moins grave. Dire que les désobéissants sont voués à l’Enfer éternel est la pire opinion qui soit sur ce point. Néanmoins, dire qu’ils bénéficient d’une foi pleine est la pire opinion qui soit sur ce point, car allant à l’encontre de la religion, de la raison, et de la Langue.[5]
Les murjites ultra
Or, nombreux sont les jahmites et les murjites qui ne se prononcent pas sur son cas. Ils ne sont pas formels que la menace divine atteigne ceux qui en sont concernés. Une partie des murjites shiites et des ash’arites, à l’image d’Abû Bakr el Baqallânî, les rejoignent sur ce crédo.[6] Connus sous le nom de wâqifa, les sectateurs en questions convergent avec les jahmites ultra et leur instigateur éponyme Jahm ibn Safwân.[7]
Notons enfin que le Législateur fait les éloges de la somme de la foi et des actes, et jamais d’une foi sans actes. Si tout le monde est d’accord pour dire que la menace divine plane sur la déficience ou l’abandon des actes, après cela, toute divergence est purement formelle et sans intérêt dans la pratique, même si au même moment il incombe de rester fidèle au vocabulaire des textes scripturaires de l’Islam qu’incarnent le Coran et la sunna.
Selon Sheïkh el islam, certains hérésiographes attribuent aux murjites le crédo selon lequel il n’est pas imposé de faire les obligations et de s’éloigner des interdictions.[8] Le Législateur aurait certes mis en place des Lois, mais sans nous demander de nous y soumettre. Il explique que la tendance disant que délaisser les actes (tark el ‘amal) ne porte pas préjudice à la foi relève explicitement du kufr. Néanmoins, à sa connaissance, cette parole n’est affiliée à personne en particulier. Il est possible qu’elle provienne des ultras qui interdisent formellement l’entrée en Enfer à tout monothéiste. Il est possible également qu’elle fasse allusion à l’adage que les pervers et les hypocrites mettent en avant pour se justifier et disant que les péchés aussi graves soient-ils ne portent pas préjudice à la foi ou à l’attestation de foi. Avec le temps, certains spécialistes l’auraient, dans leurs réfutations, attribués aux murjites.[9]
Même l’allégation des ultras selon laquelle aucun monothéiste n’entrera en Enfer n’est pas à mettre sur le compte de quelqu’un en particulier, quoiqu’on l’impute, peut-être à tort, à Muqâtil ibn Sulaïmân.[10]
Notons également que certains monistes panthéistes, libres penseurs, philosophes musulmans, Qarmates et tinites ésotéristes remettent en question la menace divine dans l’au-delà.[11] Ainsi, et ce point est d’une importance cruciale, quand ibn Taïmiya parle de murjites ultra ou des ghulât, il fait allusion à deux catégories de sectateurs :
- Aux wâqifa qui ne sont pas formels sur l’application de la menace divine dans l’au-delà.
- Et aux jahmites qui l’interdisent formellement.
Or, nous avons vu que les jahmites traditionnels accordent une foi parfaite à l’auteur des grands péchés et qu’avec eux, la divergence porte plus sur la forme que sur le fond, car, au même titre que les murjiya el fuqaha, ils le voient sortir de l’Enfer sans n’y éterniser.
Remarque
De grands hérésiographes, comme Abû el Hasan el Ash’arî impute à une secte jahmite sans la nommer l’opinion suivante : les péchés aussi graves soient-ils ne portent pas préjudice à la foi et aucun adepte de l’Islam n’entrera en Enfer.[12] Shihristânî, pour sa part, donne un nom à une tendance murjite qui y ressemble et qui n’est autre que les Yûnasiya.[13]
Néanmoins, la plupart des ouvrages hérésiographes occultent ce point, mais certains auteurs, après l’époque de Shihristânî en font état, bien qu’il soit possible qu’ils lui auraient purement et simplement emprunté. De la même façon que les auteurs qui imputent une croyance de ce genre à el ‘Ubaïdiya l’auraient copié à Shihristânî, le premier à l’avoir évoqué.[14]
De grands spécialistes en ‘aqîda comme ibn ‘Abd el ‘Izz,[15] et ibn Battâ avant lui,[16] confirme cette tendance murjite. Une autre piste nous vient d’ibn Jarîr e-Tabarî qui rejette à une certaine tendance la croyance suivante : les péchés ne sont pas nuisibles à la foi de la même façon que les bonnes actions ne lui sont pas utiles quand elle est souillée par l’association.[17]
L’auteur des grands péchés chez les ash’arites
Deux grandes tendances se dégagent chez les adeptes d’Abû el Hasan : l’une en conformité avec la grande majorité des murjites rejoint les traditionalistes, comme nous l’avons vu au niveau du statut (il n’éternise pas en Enfer) non au niveau du nom (pour eux il est un croyant ayant une foi parfaite).[18] Leur problème, qui est récurrent à tous les murjites, et à tous les dissidents au traditionalisme, c’est que, pour eux, la foi est un et indivisible.[19]
L’autre tendance, que symbolise Abû Bakr el Baqallânî, ne se prononce pas sur le cas des désobéissants. Ils peuvent aussi bien tous aller en Enfer, comme ils peuvent tout aussi bien tous aller au Paradis. Ils ne sont pas formels sur l’une des deux hypothèses, mais ils acceptent également l’idée qu’une partie seulement d’entre eux auront droit à un passage obligé au « purgatoire », même les repentis parmi eux, car rien ne dit qu’ils furent exaucés. Ils ne se prononcent sur aucun de ces cas de figure, et c’est ce qui leur valut le nom de wâqifa.[20] Ils s’inscrivent avec les autres ghulât (qui interdisent formellement l’entrée en Enfer) en porte à faux avec les wa’îdiya qui vouent tous les pervers à l’Enfer éternel.[21]
Ainsi, ces deux tendances opposées, les wâqifa et les wa’îdiya s’opposent à l’orthodoxie que rejoignent la plupart des murjites sur le statut du pervers en Islam.[22]
Wa bi Allah e-tawfîq !
Par : Karim Zentici

[1]Majmû’ el fatâwa (7/258).

[2]Majmû’ el fatâwa (7/671).

[3]Majmû’ el fatâwa (7/353-354).

[4]Sharh el Asbahâniya (2/586-587).

[5]Majmû’ el fatâwa (7/158-159).

[6]Sharh el Asbahâniya (2/587).

[7]Majmû’ el fatâwa (14/347-348).

[8]Majmû’ el fatâwâ (13/41).

[9]Majmû’ el fatâwâ (7/181).

[10]Majmû’ el fatâwâ (16/196).

[11]Majmû’ el fatâwâ (16/242).

[12]Maqâlât el islâmiyîn (1/228).

[13]El milal wa e-nihal (p. 138).

[14]El milal wa e-nihal (p. 138).

[15]Sharh el ‘aqîda e-tahâwiya (2/470).

[16]El ibâna (2/782, 893).

[17]E-tabsîr fî ma’âlim e-dîn (p. 179).

[18]Majmû’ el fatâwa (7/354).

[19]Majmû’ el fatâwa (7/223).

[20]Minhâj e-sunna (5/284).

[21]Majmû’ el fatâwa (12/481).

[22] Majmû’ el fatâwa (7/297).


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