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ÞÏíã 21 Nov 2011, 04:24 PM
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Nous allons essayons de traduire régulièrement des articles des des grands savants d'Arabie Saoudite :

http://www.alfawzan.af.org.sa/



Les mérites du jeûne d’âshûrâ




Par Sheïkh Sâlih el Fawzân




Louange à Allah, le Seigneur de l’Univers ! Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches, et tous ses Compagnons !




Sachez qu’il est recommandé de faire le jeûne (siyâm) durant muharram qui entame la nouvelle année. Après le ramadhân, c’est le mois où ce rituel est le plus méritoire. Il doit son nom à son caractère sacré, car il compte parmi les quatre mois sacrés de l’année. Un hadîth vante ses vertus : « Le meilleur mois pour jeûner après le ramadhân, c’est le mois d’Allah muharram. » Rapporté par Muslim. En d’autres termes, s’il y a un mois qu’il est méritoire de jeûner en entier en dehors du neuvième, c’est bien le premier de l’année. Le Prophète (r) l’a affilié à Allah pour nous montrer son importance. Le dix, communément appelé ‘âshûra, se distingue des autres jours. Juste après, dans l’ordre d’importance, nous avons le neuf, conformément au propos prophétique : « Si je suis encore en vie l’an prochain, je jeûnerais également le neuf » la plupart des savants recommandent de les faire ensemble, comme l’envisagea le Prophète (r), mais seule la mort l’en empêcha.




Un autre texte nous encourage davantage à ne pas rater une telle occasion. ‘Âshûra permet en effet d’expier les péchés de l’année écoulée. D’après Muslim, le Messager d’Allah (r) confia à sa communauté : « J’espère qu’Allah effacera mes péchés de l’année passée. » Bien entendu, il fait allusion aux péchés mineurs, car seul le repentir à pour vocation d’expier les grands. Il est également recommandé de jeûner les neufs premiers jours de dhû el hijda, conformément au hadîth : « Il n'y a pas une période mieux aimée à mes yeux pour faire des bonnes œuvres que les fameux dix premiers jours de dhû el hidja. » Il insista particulièrement sur ‘Arafat, en s’adressant à tous les fidèles qui ne comptaient pas au nombre des pèlerins. Voici la teneur de ses paroles : « J’espère qu’Allah effacera, grâce au jeûne d‘Arafat, mes péchés de l’année passée et ceux de l’année suivante. »




Pour les plus gourmands, la meilleure formule consiste à jeûner un jour sur deux ; c’est ce que conseilla le sceau des messagers (r) à ‘Abd Allah ibn ‘Amr. C’est celle qu’adopta le prophète Dâwûd (u). Il n’est donc pas pertinent d’en faire plus. Le Prophète (r) interdit de faire le jeûne continu, car, selon ses dires, il perd toutes ses vertus. Un jour, il apprit qu’un Compagnon avait dit : « Moi, je jeûne sans manger ! » Il (r) avait alors répondu : « Pourtant… je jeûne et je mange… Celui qui se détourne de ma tradition ne fait pas partie des miens. » Il était mu par un sentiment de compassion envers sa communauté. Il savait pertinemment qu’elle n’était pas capable de s’imposer un régime aussi dur, et qu’à la longue, elle allait se lasser. Il lui promit que sa tradition garantissait des résultats plus durables, car mieux adaptées à sa nature. Un autre hadîth va dans ce sens : « Ne faites pas des œuvres au-dessus de vos forces, car Allah ne se lasse pas avant que vous-même ne vous lassiez. » Les meilleurs actes sont ceux qui durent.




Or, le jeûne de Dâwûd n’est recommandé qu’à ceux qui sont physiquement capables de le supporter. Il ne sert à rien d’abimer sa santé pour ensuite faillir à ses devoirs envers Allah et ses semblables. Des devoirs qui sont pourtant plus importants que le jeûne surérogatoire. Dans ce cas, il vaut mieux ne pas le faire pour mieux affronter ses obligations qui sont bien plus importantes. La modération est de rigueur dans toute chose. Il n’est pas raisonnable de favoriser certains rites de la religion au détriment des autres. Le musulman a, dans la vie, des responsabilités qui lui réclament d’être en forme. Trop jeûner affaiblit le corps, et devient un obstacle aux obligations religieuses et autres.




C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il n’est pas réclamé au pèlerin de jeûner le jour d’Arafa, qui concentre toutes ses forces sur la spiritualité profonde et l’invocation du Seigneur. Abû Dâwûd rapporte un hadîth qu’il fait remonter au Prophète (r), et selon lequel ce dernier interdit aux fidèles réunis à ’Arafa de jeûner la veille de l’aïd. Lui-même n’était pas à jeun ce jour-là. Ibn ‘Omar qui avait fait le pèlerinage avec lui, mais aussi par la suite avec les trois premiers khalifes (Abû Bakr, son père, et ‘Uthmân) témoigna qu’aucun d’eux ne se mit au siyâm à cette occasion. Le Sheïkh Taqî e-Dîn semble avoir trouvé la sagesse qui se cache derrière cette interdiction. Selon lui, les pèlerins sont tout simplement en période de fête de l’aïd. Un hadîth, qui est rapporté par cinq des six recueils de références, conforte cette hypothèse. Il nous apprend en substance que les jours de ‘Arafa, de l’immolation, et des trois jours de tashrîq sont pour nous musulmans des jours de fête au cours desquels nous mangeons et buvons.




Louange à Allah, le Seigneur de l’Univers !




Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches et ses Compagnons !







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