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ÞÏíã 06 Dec 2014, 06:55 PM
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ÇÝÊÑÇÖí Le consensus Vs le hadîth de la shafâ’a

Le consensus Vs le hadîth de la shafâ’a
(Partie 1)


Louange à Allah le Seigneur de l’univers ! J’atteste qu’il n’y a d’autre dieu (digne d’être adoré) en dehors d’Allah, l’allié des vertueux, et j’atteste que Mohammed est le sceau des prophètes et messagers ! Que les Prières, la Bénédiction et le Salut d’Allah soient sur lui, ainsi que sur ses proches et tous ses Compagnons !


Ibn el Qaïyim :


Le savoir, c’est Allah ou Son Prophète a dit
Puis, les Compagnons, l’indéniable autorité
Non, par insolence, en mettant sur le même rang,
L’opinion d’untel et les dires du Messager !


Introduction


Il incombe de regrouper toutes les paroles d’un même auteur sur le sujet qu’on lui reproche, et de s’enquérir de ses intentions. Ibn Taïmiya établit dans l’un de ses ouvrages qu’il n’est pas pertinent d’interpréter les paroles d’un auteur d’une autre façon que selon ses propres intentions.[1] Sinon, cela revient à mentir sur lui qu’on en ait conscience ou non. Pour mieux comprendre ses passages ambigus, il incombe de regrouper tout son discours ; c’est en tout cas, ce que réclame la rigueur scientifique.


Une démarche défaillante consisterait à lui donner tort d’emblée, sans chercher à lui offrir des circonstances atténuantes, à donner à ses paroles la meilleure interprétation possible et à les ramener à ses principes généraux. Il est plus pertinent de conjuguer entre ses discours que de pointer du doigt les passages où il semble s’être trompé.[2]


Or, cette démarche est valable à condition de ne pas connaitre les intentions de l’auteur, mais dès que c’est possible, elle n’a plus lieu. Ce serait faire preuve de laxisme que de chercher à s’en faire une bonne interprétation.[3]


Il est très dangereux de s’en tenir à un discours vague d’un imam pour définir sa tendance. C’est de cette façon que sont nées les pires tendances parmi les adeptes des quatre écoles.[4] Il est aussi très perfide de fouiner dans les opinions faibles des savants en vue soit de les adopter soit de les décrier.[5]
Il n’est pas pertinent non plus d’attribuer à un auteur les implications de son discours, sauf s’il l’assume lui-même, ou si des indices formels prêtent à le dire.[6] Comme il n’est pas pertinent de lui attribuer un discours qu’il a tenu pendant sa période de formation ou sur lequel il serait revenu dans ses derniers ouvrages.[7]


Un savant est même susceptible d’avoir deux discours tout aussi justes l’un que l’autre, sauf qu’il adapte ses réponses en fonction de ses interlocuteurs, de peur de les perturber.[8] Il peut tout bonnement avoir deux opinions à deux périodes différentes de sa vie et qu’il fait part à deux auditions différentes.[9]


La divergence nait souvent suite à un malentendu


Il est possible de mal se représenter le débat, en sachant que la vérité n’est pas forcément avec l’une des parties de la polémique, ou en d’autres termes qu’elle ne soit ni avec l’une ni avec ni l’autre, mais avec une troisième partie qui, elle, est extérieure au débat. Cependant, les deux parties en présence sont excusées pour leur erreur ou leur incompréhension, à condition de garder une intention saine. Le problème, c’est lorsque des ignorants s’en mêlent.[10] Ces derniers n’ont pas suivi le courant des choses ; ils n’ont pas en mains tous les éléments à même de leur donner un bon jugement ; ils se représentent mal la divergence, et beaucoup de détails leur en échappent. Ils poussent le ridicule jusqu’à prendre à partie leur adversaire, qui, pourtant, a le même discours que celui qu’ils défendent. Comme ils se font une bonne opinion de lui, ils lui donnent automatiquement raison. Ils trahissent ainsi qu’ils ont plus le souci de juger les personnes que leur discours.[11]


C’est pourquoi, il incombe pour s’initier dans ces polémiques de s’armer de deux outils indispensables :
  • une connaissance étendue des textes du Coran et de la sunna,
  • et une connaissance étendue du vocabulaire des uns et des autres avec l’objectif de les distinguer à la lumière des textes à même de trancher entre tous les litiges.[12]
La rigueur scientifique réclame de faire une étude exhaustive de toutes les opinions en vue de mettre en lumière celle qui est conforme à la vérité et aux textes.[13]


Chacune des parties en litige peut également mal se représenter les arguments de son adversaire. Avoir un avis différent ne signifie pas forcément qu’on ait tort, mais chacun prend une partie de la vérité. Ainsi, les uns et les autres ont raison sous un certain angle, mais le problème, c’est de rejeter la vérité qui se trouve chez l’autre.[14]
Il est possible également que chaque partie exprime mal son opinion ; il incombe donc d’entrer dans les détails pour en dégager la vérité.[15]
Il existe trois sortes d’opinions :
  • entièrement vraie,
  • entièrement fausse,
  • ni vraie ni fausse, ou vraie sous un certain angle et fausse sous un certain angle. Cette dernière sorte est malheureusement à l’origine de la plupart des divergences.


C’est la raison pour laquelle toute réfutation objective réclame de regarder deux choses :
  • L’opinion en elle-même,
  • Et le jugement que l’on porte sur cette opinion, et qui sera différent en fonction de la situation, du contexte, des détails que l’on en donne, et des personnes qui y adhèrent.[16]


Il est donc erroné d’avoir une position uniforme pour tous les cas rencontrés.[17]


La divergence peut avoir lieu plus sur la forme que sur le fond


Lorsque la divergence porte uniquement sur la forme, cela ne pose aucun problème, comme nous venons de le voir, bien qu’il incombe, par principe, de rester fidèle au vocabulaire coranique en vue de garder l’unité du groupe. Il existe deux sortes de divergence sur le fond ; l’une, qui ne pose aucun problème, est de type complémentaire, et l’autre est de type antonyme ou contradictoire. Dans ce cas, la vérité est du côté d’une seule partie.[18]


Il y a un paramètre extraordinaire à tenir compte lorsqu’on veut réfuter un traditionaliste ayant un discours ambigu touchant à une question subsidiaire et dont les dégâts sont limités à un petit nombre. Il incombe en effet d’éviter toute division entre traditionalistes à grande échelle, ce qui, en soi, est un mal bien plus grand que celui qu’on était censé vouloir enlever.[19]


Les vertus de la shahâda


• Le Messager d’Allah (r) affirme : « Celui qui vient à mourir en sachant parfaitement qu’il n’y a de dieu qu’Allah entrera au Paradis. »[20]


• Il a dit également : « Jibrîl me rendit visite pour m’annoncer : « Les membres de ta communauté qui viennent à mourir sans n’associer quoi que ce soit au Seigneur, entreront au Paradis.
  • Même celui qui commet l’adultère et le vol, demandai-je ?
  • Même celui qui commet l’adultère et le vol, confirma-t-il ! »[21]


• Abû Huraïra (t) interrogea le meilleur des hommes (r) en ces termes : « Messager d’Allah, qui méritera le plus de jouir de ton intercession, le Jour de la résurrection ?
  • Je ne pensais pas, Abû Huraïra, eut-il pour réponse, qu’un autre que toi puisse me poser cette question, vu l’immense intérêt que tu portes à mes paroles. Le plus prompt à jouir de mon intercession ce jour-là, est celui qui dit lâ ilâh illâ Allah sincèrement du fond du cœur (avec sincérité ndt.). »[22]


• Ailleurs, le premier homme de la dernière des religions (r) confirme : « Chaque prophète se voit exaucé une invocation à son choix. Ceux qui sont venus avant moi ont préféré la prononcer de leur vivant, mais moi, je la réserve au Jour de la résurrection, quand j’intercéderais en faveur des membres de ma communauté. Tous ceux parmi eux qui viennent à mourir sans n’associer quoi que ce soit au Seigneur y auront droit in shâ Allah ! »[23]


• « Faites répéter à vos mourants lâ ilâh illâ Allah, car quiconque prononce ces paroles, juste avant de mourir, entrera au Paradis. »


• En outre, le Messager d’Allah (r) pria à Abû Tâlib agonisant : « Mon oncle, dit lâ ilâh illa Allah (l’attestation de foi ndt.), une parole avec laquelle j’intercéderais pour toi auprès d’Allah. » Abû Jahl et son ami s’exclamèrent aussitôt : « Veux-tu délaisser la religion d‘Abd el Muttalib ? »[24] Le Messager réitéra sa demande, mais il reçut le même assaut. Malheureusement, les dernières paroles qu’il prononça, c’est qu’il restait fidèle à la religion de son père, qu’Allah nous en préserve !


• Une fois, le Prophète (r) visita un enfant juif, alors sur son lit de mort, et lui recommanda de vive voix : « Mon garçon, témoigne qu’il n’y a qu’un seul dieu digne d’être adoré et que Mohammed est Son Messager ! » L’enfant se tourna vers son père qui, pourtant fidèle à sa confession, lui indiqua : « Obéis à Abû el Qâsim ! » C’est alors que l’Enfant proclama : « lâ ilâh illa Allah Mohammed rasûlu Allah ! » Puis, il rendit l’âme. Le meilleur des hommes s’écria (r) : « Louange à Celui qui vient de le sauver de l’Enfer ! »[25] Il se tourna ensuite vers ses Compagnons pour leur ordonner : « Occupez-vous de votre frère. » Ils lui firent alors le lavage mortuaire et le couvrirent d’un linceul. Après la prière du mort, il fut enterré dans le cimetière des musulmans.


• Un jour, lors d’une expédition qui déboucha sur la victoire des musulmans, accompagné d’un combattant parmi les ansârs, Usâma ibn Zaïd – qu’Allah les agrée son père et lui – tint à sa merci un païen en fuite qu’il avait pris en course. Face à la mort, ce dernier s’empressa de faire la shahâda, mais cela n’entama en rien à la détermination d’ibn Zaïd qui le transperça de son épée. Quand le Messager d’Allah (r) eut écho de la nouvelle, il le réprimanda violemment en s’écriant : « As-tu tué un homme qui dit lâ ilâh illâ ?
  • Il l’a dit uniquement pour sauver sa vie, se défendit-il !
  • As-tu ouvert sa poitrine pour savoir si c’était vraiment son attention ? »[26]
Selon une autre version, le Prophète (r) renchérit : « Que feras-tu quand lâ ilâh illâ se présentera le Jour de la résurrection ? »[27]
• Selon ‘Utbân ibn Mâlik (t), le Prophète (r) a dit : « Allah a interdit à l’Enfer celui qui dit lâ ilâh illâ Allah en voulant à travers cela, Son Visage. »[28]


• Voici des variantes du hadîth : « Quiconque dit lâ ilâh illâ Allah entrera au Paradis. »[29]


• « Celui qui dit lâ ilâ ilâ Allah et qui renie toute adoration vouée à un autre qu’Allah… »[30]


• « Allah interdit à l’Enfer celui qui dit lâ ilâ ilâ Allah en recherchant à travers cela, la Face d’Allah.»[31]


• « Quiconque dit lâ ilâh illâ Allah fidèlement du fond du cœur… »[32]


• Mûsâ s’adresse au Très-Haut en ces termes : « Seigneur ! Si les sept cieux et tous ces occupants en dehors de Moi, avec les sept terres et tous ses occupants était d’un côté de la balance et lâ ilâh illâ Allah de l’autre côté, elle pencherait du côté de lâ ilâh illâ Allah. »


• Un homme comparaitra le Jour de la résurrection en ayant à son passif des mauvaises actions inscrites dans quatre-vingt-dix-neuf grands registres qui s’étendront à perte de vue. Ces registres, qui en seront remplis, seront posés sur l’un des plateaux de la balance et sur l’autre, il y aura la fameuse carte où sera écrit la ilâ illa Allah. Cette attestation qui fut prononcée avec sincérité exclusive et conviction, fera pencher la balance de son côté, aux dépens des lourds registres de ses mauvaises actions.[33]


• En outre, Allah (U) déclare [dans un hadîth divin] : « Ô fils d’Adam ! Si tu Me viens avec des péchés remplis comme la terre, sans ne M’associer quoi que ce soit avant de mourir, Je te viendrais avec un pardon rempli comme la terre. »[34]


À suivre…


Par : Karim Zentici
http://mizab.over-blog.com/



[1] Voir : el jawâb e-sahîh (4/44).

[2] Majmû’ el fatâwâ (6/61).

[3] Majmû’ el fatâwâ (6/61).

[4] Majmû’ el fatâwâ (6/61).

[5] El fatâwâ el kubrâ (2/226).

[6] Majmû’ el fatâwâ (29/41-42).

[7] Majmû’ el fatâwâ (11/137).

[8] Majmû’ el fatâwâ (6/60).

[9] Majmû’ el fatâwâ (29/40).

[10] E-sârim el maslûl (2/512).

[11] Minhâj e-sunna (2/474).

[12] Dar-u ta’ârudh el ‘aql wa e-naql (1/75).

[13] Majmû’ el fatâwâ (13/368).

[14] Majmû’ el fatâwâ (12/114).

[15] E-tis’iniya (2/531-532).

[16] Majmû’ el fatâwâ (6/61).

[17] Majmû’ el fatâwâ (13/65) ; voir également : (6/61).

[18] Bayân talbîs el jahmiya (2/337-338).

[19] Majmû’ el fatâwâ (6/505).

[20] Rapporté par Muslim (26).

[21] Rapporté par el Bukhârî (6444), et Muslim (94).

[22] Rapporté par el Bukhârî (99).

[23] Rapporté par el Bukhârî (3194), et Muslim (2751).

[24] Ce hadîth est rapporté par el Bukhârî (1360, 3884, 4675, 4772, 5675, et 6681) et Muslim (24).

[25] Rapporté par el Bukhârî (1356).

[26] Rapporté par el Bukhârî (4269), et Muslim (96), selon Usâma ibn Zaïd (t).

[27] Rapporté par Muslim (97).

[28] Hadîth rapporté par el Bukhârî et Muslim.

[29] Rapporté par Ahmed (23324), el Baïhaqî dans el asmâ wa e-sifât (303), e-Tabarânî dans musnad e-shâmiyîn (2854), selon Hudhaïfa ().

[30] Rapporté par Muslim (22) selon Târiq ibn Ashyam.

[31] Rapporté par el Bukhârî (424, 686) et Muslim (33), selon ‘Utbân ibn Mâlik.

[32] Rapporté par Ahmed (19597), et e-Tahâwî dans sharh mushkil el âthâr (4003), selon Abû Mûsâ el Ash’arî.

[33] Le hadîth sur le sujet est rapporté par e-Tirmidhî (2639) et ibn Mâja (4300).

[34] Rapporté par e-Tirmidhî (3540), selon Anas.
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