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  #16  
ÞÏíã 28 Jul 2012, 09:44 AM
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http://ramadhan.af.org.sa/node/1722


Le statut de celui qui ne jeûne pas


Le Comité permanent de la Fatwa et de la recherche


Question : est-ce que l’abandon du jeûne sans excuse valable comme la maladie ou autre est une mécréance ?


En réponse : quand on ne fait pas le jeûne parce qu’on renie son caractère obligatoire, on est un mécréant à l’unanimité des savants. En revanche, l’abandon mu par la fainéantise et la négligence n’est pas du même ordre, bien qu’extrêmement périlleux, car touchant à un pilier de l’Islam considéré obligatoire à l’unanimité des musulmans.
En outre, toute défection est passible d’une punition corporelle exemplaire appliquée par les pouvoirs publics en vue de prévenir toute récidive. Certains savants vont jusqu’à sortir de l’Islam tout fautif à qui ils incombent de se repentir auprès d’Allah (I).


Qu’Allah nous concède la vérité à tous ! Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed ainsi que sur ses proches et ses Compagnons !


Le Comité permanent de la Fatwa et de la recherche


Membre :‘Abd Allah ibn Qu’ûd
Vice-président :‘Abd e-Razzâq ‘Afîfî
Président :‘Abd el ‘Azîz ibn Bâz

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  #17  
ÞÏíã 28 Jul 2012, 01:12 PM
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Peut-on jeûner sans faire la prière ?

Son Éminence ‘Abd el ‘Azîz ibn Bâz

Question : quel est le statut de celui qui jeûne sans faire la prière ? Son jeûne est-il valable ?

En réponse : selon l’opinion la plus juste, délaisser sciemment la prière relève de la grande mécréance. C’est pourquoi, dans ce cas, le jeûne, comme n’importe quel autre rituel, n’a aucune valeur, sauf si le fautif se repent conformément au Verset :[s’ils avaient associé quoi que ce soit à Allah, leurs œuvres auraient été annulées].[1]

Plusieurs Versets et hadîth vont dans ce sens. Aux yeux d’une partie des savants, le coupable reste musulman ; son jeûne et tous ses rituels en général sont donc valables. L’essentiel, est qu’il reconnaisse le caractère obligatoire de la prière, bien qu’il la néglige par fainéantise ou autre. La première opinion, selon laquelle délaisser sciemment la prière relève de la grande mécréance, reste la plus juste, peu importe que le fautif reconnaisse son caractère obligatoire. De nombreux textes viennent l’appuyer. Nous avons notamment le hadîth : « L’abandon de la prière est la limite entre un musulman et la mécréance et le paganisme. » Rapporté par Muslim dans son recueil e-sahîh, selon Jâbir ibn ‘Abd Allah – qu’Allah les agrée son père et lui –. Le Prophète (r) affirme également : « La prière est le pacte qu’il y a entre eux et nous, la délaisser est de la mécréance. » Rapporté par l’Imâm Ahmed et les auteurs des quatre sunan avec une chaine narrative authentique, selon Buraïda ibn el Husaïn el Aslamî(t). L’érudit ibn el Qayïim – qu’Allah lui fasse miséricorde – s’est étendu sur cette question pour laquelle il consacre une épitre entière sur les lois de l’abandon de la prière. Celle-ci est très intéressante et mérite qu’on y revienne.


[1]Le bétail ; 88


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  #18  
ÞÏíã 28 Jul 2012, 02:58 PM
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La prière du tarâwîh

De Sheïkh Sâlih el Fawzân

Louange à Allah, le Seigneur de l’Univers ! Il a prescrit à Ses serviteurs certains rites à l’occasion du ramadhân, et Il les a encouragés à saisir cette occasion. Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, le plus prompt des hommes à faires des bonnes œuvres, ainsi que sur ses proches, ses Compagnons et leurs fidèles successeurs !

Sachez – qu’Allah nous assiste vous et moi – que Mohammed (r), le Prophète de la vérité vous a légiféré la prière du tarâwîh à l’occasion de ce mois bénit. C’est une sunna fortement recommandée (sunna mu-akkada). Elle doit son nom au repos que les fidèles prenaient toutes les quatre rak’a, car à l’époque, elles étaient très longues. Celle-ci est plus méritoire en groupe. Le Prophète (r) la fit plusieurs nuits avec ses Compagnons, mais par la suite, il s’absenta plusieurs fois de peur qu’elle ne leur fut imposée. D’après el Bukhârî et Muslim, selon ‘Âisha – qu’Allah l’agrée –, le Prophète (r) pria une nuit à la mosquée et des gens se mirent derrière lui. La nuit suivante, il y avait plus de monde. Ils se réunirent la troisième ou la quatrième nuit, mais le Prophète ne vint pas au rendez-vous. Le lendemain, il leur expliqua : « J’ai bien vu votre rassemblement cette nuit, mais je ne suis pas sorti de peur que cela ne vous soit imposé. » Cet événement eut lieu pendant le ramadhân. Après sa mort, ses Compagnons perpétuèrent cette tradition qui reçut le consentement de toute la communauté.

Selon un hadîth : « Celui qui prie derrière l’Imam jusqu’à ce qu’il ait fini verra ses péchés, passés et futurs, pardonnés. » Rapporté par el Bukhârî et Muslim. Cette sunna a donc une origine, il ne convient pas au musulman de faire l’impasse dessus.

Le Prophète (r) ne nous a pas imposé un nombre de ra’ka déterminé. La chose reste souple. Sheïkh el Islâm ibn Taïmiya – qu’Allah lui fasse miséricorde – souligne : « On peut faire vingt rak’a, conformément à la tendance la plus notoire d’Ahmed et de Shâfi’î. On peut en faire trente-six, comme le veut celle de Mâlik. On peut tout aussi bien en faire onze ou treize. Leur nombre dépendra en fait de la longueur des prières.

‘Omar (t)avait décidé de regrouper les fidèles derrières Ubaï qui faisait vingt rak’a. certains Compagnons en faisaient beaucoup, et d’autres en faisaient moins. Aucun texte scripturaire authentique ne fixe un nombre de prières précis. Bon nombre d’imams – imam des mosquées – font leur tarâwîhà la va-vite. Ils ne mettent pas un temps d’arrêt (tu-mânîna), qui est pourtant un pilier de la prière, à l’inclination (rukû’)et à la prosternation (sujûd). La prière réclame de se concentrer devant le Très-Haut et de tirer des leçons des Versets qui y sont récités. Cela n’est pas possible en allant trop vite. Il vaut mieux faire dix rak’aavec sérénité que vingt à la hâte. L’essentiel dans la prière, c’est de ressentir qu’on est devant le Tout-Puissant, peu importe le nombre qu’on en fait.
Dans cet ordre d’idée, il vaut mieux aller lentement en récitant le Coran que d’aller vite. Quand je parle d’aller vite, j’entends par là en restant dans les limites du convenable, soit sans manger ses mots. Il n’est pas permis de manger ses mots pour aller vite. Il vaut mieux prier derrière un imam dont la lecture est claire.

Allah condamne ceux qui lisent le Coran sans en comprendre le sens. Il (I)révèle en effet : [Parmi eux, il y a des illettrés qui ne connaissent du Livre que la lecture (ou des conjectures ndt.)].[1] Autrement dit, ils récitent le Coran sans le comprendre. Pourtant, il fut révélé dans le but d’être compris par les hommes et d’être mis en pratique, non uniquement pour sa récitation. » Fin de citation.

Certains imams négligent le tarâwîh. Ils lisent trop vite sans respecter les lois du Coran, et font leurs gestes (rujû’, sujûd) trop vite, alors que la sérénité (tu-mânîna) est un pilier incontournable de la prière. En plus, ils ne dépassent pas le nombre minimum de rak’a. Non seulement, ils font peu de rak’a, mais en plus de cela, ils prient à la hâte et récitent mal le Coran. Ils s’amusent avec les rituels ! Ils doivent craindre Allah et s’appliquer dans leur prière. Ils doivent penser à ceux qui prient derrière eux, et ne pas les priver de faire un bon tarâwîh.

Qu’Allah nous concède à tous de faire de bonnes œuvres et de gagner le bonheur !

Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches et ses Compagnons !

Extrait du livre : ittihâf ahl el îmân de Sheïkh Sâlih el Fawzân.




[1]La vache ; 78


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  #19  
ÞÏíã 29 Jul 2012, 09:06 AM
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Peut-on jeûner sans faire la prière ?


Sheïkhel ‘Uthaïmîn

Question : nous voudrions connaitre le statut du jeuneur qui ne fait pas la prière

En réponse : sans faire la prière, le jeûne n’est pas valable ni accepté, car c’est un acte d’apostasie et de grande mécréance, conformément au Verset : [et s’ils se repentissent, accomplissent la prière, et versent l’aumône, alors ils seront vos frères en religion].[1] Le Prophète (r) affirme également : « La prière est le pacte qu’il y a entre eux et nous, la délaisser est de la mécréance. » Un autre hadîth nous apprend : « L’abandon de la prière est la limite entre un musulman et la mécréance et le paganisme. »

Cette opinion est celle de l’ensemble, si ce n’est de tous les Compagnons. ‘Abd Allah ibn Shaqîq, l’un de leurs successeurs notoires – qu’Allah lui fasse miséricorde –, est l’auteur des paroles : « Les Compagnons du Prophète (r)ne voyait aucun acte relevant de la prière, en dehors de la prière. »

Par rapport à cela, le jeûne sans la prière n’est pas accepté, et ne sera d’aucune utilité le Jour de la Résurrection auprès d’Allah. Nous disons à cette personne : prie d’abord et jeûne ensuite, mais il ne sert à rien de jeûner sans prier, étant donné que les actes d’adoration du mécréant n’ont aucune valeur.

[1]Le repentir ; 11


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  #20  
ÞÏíã 29 Jul 2012, 11:50 AM
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Négliger la prière pendant le reste de l’année

On posa la question à Sheïkh el ‘Uthaïmîn

Question : nous remarquons que certains musulmans négligent la prière pendant toute l’année, sauf pendant le ramadhân qu’ils consacrent à la prière, au jeûne, et à la lecture du Coran… Quelle valeur a leur jeûne ? Et quel conseil pouvez-vous leur donner ?

En réponse : leur jeûne est valable, car provenant de ses adeptes, et n’ayant été entaché par aucune annulation. Il est donc valable. Néanmoins, le problème que je peux donner à ces gens, c’est de craindre Allah (I), et de L’adorer comme Il le leur a prescrit à toutes les périodes de l’année et où qu’ils se trouvent. La mort ne prévient pas, et peut venir, contre toute attente, juste aux portes du ramadhân. Le Très-Haut a décrété que la mort est le seul moyen de mettre un terme à l’adoration, conformément au Verset : [Adore Ton Seigneur jusqu’à ce que ne te vienne la conviction].[1] La conviction, c’est la mort.

[1]El hijr ; 99


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  #21  
ÞÏíã 29 Jul 2012, 02:21 PM
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Les personnes concernées par le jeûne

De Sheïkh Sâlih el Fawzân

Louange à Allah ! Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches et tous ses Compagnons !

Sachez – qu’Allah nous assiste vous et moi – que le jeûne du mois de ramadhân est l’une des plus grandes obligations de l’Islam. Allah (I) révèle : [Ô croyants ! Le jeûne vous a été prescrit], jusqu’à : [Celui qui parvient à ce mois doit jeûne].

Le Prophète (r) déclare pour sa part : « L’Islam repose sur cinq piliers : attester qu’il n’y a d’autre dieu en dehors d’Allah [digne d’être adoré], et que Mohammed est le Messager d’Allah, observer la prière, verser l’aumône, jeûner pendant le mois de ramadhân, et faire le pèlerinage à la Maison sacrée pour celui qui en a les moyens. » Rapporté par el Bukhârî et Muslim. Ce Verset prouve que le jeûne est obligatoire et le hadîth montre qu’il est l’un des piliers de la religion.

Les musulmans sont unanimes à dire que le jeûne (siyâm) est obligatoire. Le consensus est formel sur la question. Celui qui renie son aspect obligatoire est un apostat. On lui somme de se repentir sous peine de mise à mort. Le jeûne du ramadhân incombe donc à tous les musulmans. Si quelqu’un se convertit pendant le mois, il devra se contenter de le finir, sans obligation de récupérer les premiers jours.

En outre, le jeûne est imposé au pubère, non à l’enfant. S’il atteint l’âge de raison, son jeûne lui sera compté facultativement, mais sans lui être imposé. Il est recommandé à ses parents de le faire jeûner pour lui en donner l’habitude, et pour qu’il fasse partie de son éducation. En revanche, le siyâm n’est pas imposé au malade mental jusqu’à ce qu’il recouvre la raison, conformément au hadîth : « La plume est levée pour trois individus : il cita notamment le fou jusqu’à ce qu’il recouvre sa raison. »

Ainsi, le jeûne est imposé au musulman pubère et sain d’esprit. S’il est en bonne santé et citadin, il doit s’en acquitter immédiatement. En revanche, s’il n’est pas en mesure de jeûner en raison de la maladie, il doit le rattraper plus tard. La femme en période de menstrues ou après l’accouchement doit également rattraper ses jours manqués. Quant au voyageur en bonne santé, il a le droit de manger. Au cas où il déciderait de ne pas jeûner, il devra récupérer ses jours manqués.

Si au cours du mois, on remplit les conditions pour jeûner (un nouveau converti, un enfant ayant atteint l’âge de la puberté, une femme ayant terminé sa période de menstrues mensuelles ou suite à l’accouchement, un malade ayant retrouvé la santé, un voyageur de retour chez lui, un fou ayant recouvré la raison, ou s’il est établi en pleine journée que le mois est entré la veille), on doit s’abstenir de jeûner pour le reste du jour et le rattraper ensuite. Le jour en question n’étant pas valable, ils doivent en effet le rattraper. Néanmoins, ils doivent s’abstenir de manger le reste de la journée par respect envers l’événement.

Le musulman doit porter attention à sa religion, et surtout aux éléments qui la rendent valable, comme les cinq piliers de l’Islam. Le jeûne notamment, est un rite extraordinaire qui se répète tous les ans. L’un de ces piliers est constant ; il accompagne tous les instants de la vie du musulman. Il s’agit de l’attestation de foi : attester qu’il n’y a d’autre dieu en dehors d’Allah [digne d’être adoré], et que Mohammed est le Messager d’Allah. L’un de ces piliers revient cinq fois par jour, la prière. Deux d’entre eux reviennent une fois par an, l’aumône légale et le jeûne. Enfin, le dernier d’entre eux est imposé une fois dans la vie, le pèlerinage. Ses piliers sont lourdement imprégnés dans la vie du fidèle. Leur fréquence (journalière, annuelle) dépend de leur importance, mais aussi de la facilité à les accomplir.

Trois de ces piliers sont exclusivement corporels (l’attestation de foi, la prière, le jeûne), l’un est exclusivement financier (l’aumône légale) et le dernier est à la fois corporel et financier (le pèlerinage). Tous réclament de vouer une intention exclusive au Seigneur de l’Univers, conformément au hadîth : « Les actes ne valent que par leurs intentions, et chacun est rétribué en fonction de celles-ci. »
Il existe un autre critère de validité des actes. Autrement dit, ils doivent être en accord aves les textes sacrés et aux enseignements du Prophète (r), l’auteur des paroles : « Toute action non conforme à notre ordre sera refusée. »

Il incombe au musulman de porter une grande intention à ces piliers en les effectuant au moment où ils sont réclamés et en fournissant les deux conditions précédemment citées : la sincérité exclusive et conformément à la sunna du Messager d’Allah.

En conclusion, j’implore Allah (U) d’accepter notre jeûne (en remplissant ses deux conditions), ainsi que toutes nos adorations ! Qu’Il nous aide à Le remercier et à l’adorer convenablement !

Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches et ses Compagnons !

Extrait du livre : ittihâf ahl el îmân de Sheïkh Sâlih el Fawzân.




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  #22  
ÞÏíã 30 Jul 2012, 09:53 AM
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Le gaspillage de nourriture pour le repas de rupture du jeûne

On posa la question à Sheïkh el ‘Uthaïmîn

Question : Est-ce que le gaspillage de nourriture pour le repas de rupture diminue la récompense du jeûne ?

En réponse : non, tout péché commis après le jeûne ne diminue pas sa valeur, bien qu’un Verset met en garde contre le gaspillage : [Mangez et buvez, mais sans gaspillez, car Il n’aime pas les gaspilleurs].[1]

Le gaspillage est condamnable en lui-même, et la richesse repose à moitié sur l’économie. La meilleure façon d’éviter le gaspillage, c’est de prévoir une partie du repas pour les pauvres, au lieu de la jeter à la poubelle.


[1]El A’râf ; 31


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  #23  
ÞÏíã 30 Jul 2012, 11:33 AM
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Emmagasiner boisson et nourriture pendant le ramadhân

On posa la question à Sheïkh el ‘Uthaïmîn

Question : beaucoup de gens pendant le ramadhân ne pensent qu’à manger et dormir ; on dirait qu’il est devenu le mois de la fainéantise et du laisser aller. Certains malheureusement consacrent leurs nuits à s’amuser et leur journée à dormir ; quel conseil pourriez-bous leur donner ?

En réponse : selon moi, en réalité, c’est une perte de temps et d’argent. Le but n’est de varier ses plats, ni de dormir la journée ni de passer des nuits blanches sans intérêt. Il va sans dire qu’on laisse ainsi une occasion en or qui n’est pas sûre de revenir. L’homme déterminé est réglé pendant le ramadhân ; il se couche tôt et se lève à la fin de la nuit pour se consacrer à la prière du tarâwîh dans la mesure du possible. Il consomme avec modération boissons et nourritures. Ceux qui en ont les moyens doivent veiller à faire manger les jeûneurs, que ce soit dans les mosquées ou ailleurs, car la récompense prévue à cet effet est énorme. On jouit en effet de la même récompense. Il faut donc en profiter au maximum.


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  #24  
ÞÏíã 30 Jul 2012, 02:57 PM
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Les règles du jeûne

De Sheïkh Sâlih el Fawzân

Louange à Allah, le Seigneur de l’Univers ! Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, après lequel il n’y aura plus de prophète, ainsi que sur ses proches et ses Compagnons !

Sachez que le respect des limites du ramadhân imposées par le Législateur est l’une des règles importantes du jeûne (siyâm). Il n’est permis ni d’avancer ni de retarder ses dates. Autrement dit, il est interdit de jeûner avant le début et après la fin « officiels » du mois. Le Messager d’Allah (r) a prescrit : « faites le jeûne si vous voyez la nouvelle lune et finissez-le si vous voyez la lune suivante. » Rapporté par el Bukhârî et Muslim. Il a dit également : « Ne faites pas le jeûne avant d’avoir vu la nouvelle lune et ne le finissez pas avant d’avoir vu la lune suivante. » Rapporté par Ahmed et e-Nasâî.

Le premier hadîth nous apprend qu’il faut entamer le mois à la vue de la nouvelle lune (hilâl) et le terminer à la vue de la lune suivante. Cela signifie que la durée du jeûne se confine dans la limite des deux hilâl. Dans l’autre hadîth, on trouve l’interdiction de jeûner avant la vision du hilâl et de finir le mois avant la vision du hilâl suivant. Certaines annales expriment explicitement l’interdiction de jeûner avant le début du mois du ramadhân avec l’intention d’y être. Cela revient en effet à ajouter un nouvel élément dans la religion. En outre, d’après e-Tirmîdhî, e-Nasâî, ibn Mâja, et ibn Hibbân, selon ibn ‘Abbâs – qu’Allah les agrée son père et lui – : « Ne faite pas le jeûne avant le ramadhân. » D’après Abû Dâwûd, toujours selon ibn ‘Abbâs : « N’avancez pas le mois du jeûne d’un jour ou deux. »

C'est pourquoi il est interdit de jeûner le jour de doute (shakk). ‘Ammâr ibn Yâsir (t) est clair sur la chose : « En jeûnant le jour où règne le doute, on désobéit à Abû el Qâsim (r). » Rapporté par Abû Dâwûd et e-Tirmidhî qui l’a authentifié avant de faire le commentaire suivant : « Il est en vigueur chez la plupart des savants. »

Sheïkh el Islâm ibn Taïmiya – qu’Allah lui fasse miséricorde – explique à ce sujet : « La raison de cette interdiction, c’est qu’en principe et en apparence, il n’y a pas encore eu la nouvelle lune. De la sorte, en jeûnant ce jour en question, on devance le ramadhând’un jour, alors que le Prophète (r)l’a interdit. Les grands principes de la religion vont dans ce sens plus que n’importe quelle autre question. Il n’est en effet ni imposé ni recommandé de tenir compte du doute dans l’adoration. Il est même plutôt recommandé de l’évacuer dans un but de précaution. Les grands principes de la religion n’interdisent pas de prendre des précautions, mais ils ne l’imposent pas non plus sur la base d’un simple doute. » Fin de citation.

Ainsi, il devient clair qu’il n’est pas pertinent de s’en remettre aux calculs astronomiques pour déterminer le début et la fin du mois, car cela nous pousserait forcément à jeûner avant la vision du hilâl, et par conséquent, à jeûner avant le début du ramadhân d’un jour ou d’eux. Ces calculs engendrent d’autres inconvénients comme l’obligation de jeûner le jour du « doute ».

L’une des règles du siyâm veut qu’on retarde le repas avant l’aube (suhûr) le plus tard possible. L’essentiel est de veiller à ne pas dépasser le deuxième crépuscule (fajr thânî). Zaïd ibn Thâbît (t) nous raconte : « Un jour, nous avons pris le suhûravec le Prophète (r). Puis, nous nous sommes levés pour aller prier.
- Combien de temps il y a eu entre ces deux instants, lui demanda le rapporteur du hadîth ?
- L’équivalent de cinquante Versets ! » Rapporté par el Bukhârî et Muslim.

Selon Abû Dharr, le Prophète (r) a dit : « Ma communauté sera toujours dans une bonne situation tant qu’elle retardera le suhûr et qu’elle avancera le futûr(la rupture du jeûne ndt.) » La raison, c’est que cela rend le jeûne plus facile. Allah (I) révèle également : [Mangez et buvez jusqu’à ce que vous distinguiez à l’aube un fil blanc d’un fil noir]. Il fait allusion à la noirceur de la nuit et à la blancheur du jour.

Malheureusement, certains gens aujourd’hui veillent tard la nuit et prennent leur suhûr juste avant de dormir. Le problème, c’est qu’ils ne se réveillent pas pour la prière du fajr. Non seulement ils mangent avant l’heure, mais en plus ils négligent leur obligation. Ils n’accordent aucune importance aux prescriptions divines. Ils n’ont aucun respect pour leur religion, leur jeûne et leur prière. Tant qu’ils obéiront à leurs passions, ils n’auront pas d’autre comportement.

L’une des règles du siyâm recommande de prendre le futûr le plus tôt possible, soit, immédiatement après s’être assuré que le soleil s’est bien couché. Et cela, conformément au hadîth cité précédemment : « Ma communauté sera toujours dans une bonne situation tant… qu’elle avancera le futûr. » Rapporté par el Bukhârî et Muslim. Il veut dire que notre communauté restera glorieuse et dans une bonne situation tant qu’elle respectera cette sunna.

Parmi les règles du siyâm, on trouve la recommandation de rompre le jeûne avec une datte fraiche (rutab), ou à défaut d’en avoir, une datte sèche (tamar). Le Prophète (r) mangeait plusieurs rutab avant d’aller prier, sinon, il se contentait d’une tamar. S’il n’y avait aucune date, il se contentait de petites gorgées d’eau. Le hadîth sur la question est rapporté par Abû Dâwûd et e-Tirmidhî. Il est important de ne pas trop manger ni trop boire à l’heure du futûr, sinon, on va à l’encontre de la sunna, et on néglige ainsi la prière en commun. À défaut d’avoir des dattes fraiches, il convient de commencer son repas avec un aliment sucré qui n’a pas subi de cuisson.

Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches et ses Compagnons !

Extrait du livre : ittihâf ahl el îmân de Sheïkh Sâlih el Fawzân.



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  #25  
ÞÏíã 31 Jul 2012, 09:41 AM
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Arrêter la prière après le ramadhân

Le Comité permanent de la Fatwa et de la recherche

Question : quelqu’un qui est assidu pendant le ramadhân à faire le jeûne et la prière, mais qui arrête la prière dès que le mois est fini. Dans ces conditions, son jeûne est-il valable ?

En réponse : la prière est un pilier de l’Islam, elle est même le pilier le plus important après l’attestation de foi : celle-ci relève de l’obligation individuelle, peu importe qu’on la délaisse tout en reniant son aspect obligatoire ou par fainéantise, dans les deux cas son auteur devient mécréant.

Par ailleurs, il est haïssable de prier uniquement pendant le ramadhan, car cela revient à ruser avec Alla h. c’est comme si on connaissait Dieu juste à cette occasion ! Non seulement leur jeûne n’est valable, car pendant l’année ils ne font pas la prière, mais ils sont des mécréants apostats, et cela, quand bien même ils ne renieraient pas son caractère obligatoire, selon l’opinion la plus juste des savants.
Le Prophète (r) affirme à ce sujet : « La prière est le pacte qu’il y a entre eux et nous, la délaisser est de la mécréance. » Rapporté par l’Imâm Ahmed, Abû Dâwûd, Tirmidhî, Nasâî, et ibn Mâja avec une chaine narrative authentique, selon Buraïda el Aslamî(t) ; « L’Islam est la base de la religion, la prière est son pilier, et le djihadsur le sentier d’Allah est son sommet le plus haut. » Rapporté par l’Imâme-Tirmidhî – qu’Allah lui fasse miséricorde –, avec une chaine narrative authentique, selon Mu’âdh ibn Jabal (t) ; « L’abandon de la prière est la limite entre un musulman et la mécréance et le paganisme. » Rapporté par Muslim dans son recueil e-sahîh, selon Jâbir ibn ‘Abd Allah el Ansârî (t). De nombreux hadîth vont dans ce sens.

Qu’Allah nous concède la vérité ! Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed ainsi que sur ses proches et ses Compagnons !

Le Comité permanent de la Fatwa et de la recherche

Membre :‘Abd Allah ibn Ghudaïyân
Membre :‘Abd Allah ibn Qu’ûd
Vice-président :‘Abd e-Razzâq ‘Afîfî
Président :Ibrâhîm ibn Mohammed Âl e-Sheïkh


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  #26  
ÞÏíã 31 Jul 2012, 11:04 AM
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L’explication du hadîth :« Celui qui jeûne a une récompense et celui qui ne jeûne pas en a deux. »

Le Comité permanent de la Fatwa et de la recherche

Question : que veut dire le hadîth : « Celui qui jeûne a une récompense et celui qui ne jeûne pas en a deux. » ?

En réponse : le hadîth en question est connu. Celui-ci est rapporté par Muslim dans son recueil e-sahîh, selon Unaïs (t), l’auteur des paroles : lors d’un voyage avec le Prophète (r), il y en avait parmi nous qui faisaient le jeûne et d’autres qui ne le faisaient pas. Nous fîmes une halte sous la chaleur ardente. La plupart d’entre nous se couvraient du soleil avec leur manteau, et les autres se protégeaient avec leur main. Les jeûneurs s’affalèrent, tandis que le reste du groupe montèrent les tentes et abreuvèrent les montures. Le Messager d’Allah (r) s’écria alors : « Aujourd’hui, les non jeûneurs ont ramené la récompense ! » Une autre version de Muslim précise : lors d’un voyage avec le Messager d’Allah (r), certains Compagnons jeûnaient contrairement aux autres. Les non jeûneurs attachèrent leur vêtement et se mirent à l’ouvrage, alors que les jeûneurs éprouvaient de la difficulté à les aider. Le Messager d’Allah (r) s’écria alors : « Aujourd’hui, les non jeûneurs ont ramené la récompense ! »

Le sens de ces deux hadîth est clair ; ils nous apprennent en substance qu’il est préférable de ne pas jeûner en voyage quand les conditions sont difficiles, et que températures sont très élevées. Il vaut mieux donc profiter de cette permission que le Législateur nous accorde. Quand au hadîth évoqué dans la question, nous ne lui connaissons aucune origine.

Qu’Allah nous concède la vérité ! Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed ainsi que sur ses proches et ses Compagnons !

Le Comité permanent de la Fatwa et de la recherche

Membre :‘Abd Allah ibn Ghudaïyân
Vice-président :‘Abd e-Razzâq ‘Afîfî
Président :‘Abd el ‘Azîz ibn Bâz

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  #27  
ÞÏíã 31 Jul 2012, 02:15 PM
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http://ramadhan.af.org.sa/node/1733




Les vertus du jeûne


De Sheïkh Sâlih el Fawzân


Louange à Allah, le Seigneur de l’Univers ! Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, le sceau des prophètes, ainsi que sur ses proches, ses Compagnons et leurs fidèles successeurs !


Nous allons aborder dans cette étude certaines vertus du jeûne. Le jeûne est l’une des adorations les plus efficaces pour purifier l’âme et corriger le comportement. Il renferme des vertus extraordinaires, dont :


• Il cultive la crainte d’Allah dans les poitrines et il est un rempart contre les péchés. Allah (I) révèle : [Ô croyants ! Le jeûne vous a été prescrit comme il a été prescrit aux nations avant vous, ainsi serez-vous pieux]. Ce Verset nous apprend que le jeûne fut légiféré dans l’ambition de forger la crainte d’Allah dans le cœur des croyants. Le terme taqwâ est un nom générique qui renferme toutes les bonnes œuvres. La piété rapporte des bienfaits considérables et des fruits innombrables. Elle revient souvent dans le Coran en raison de Son importance. Les savants lui donnent comme définition : faire les obligations d’Allah dans l’espoir de gagner Sa récompense et s’éloigner de Ses interdictions par crainte de subir Son châtiment.


Au sujet du passage : [ainsi serez-vous pieux], l’Imam el Qurtubî nous apprend : « « ainsi » (la’alla), signifie qu’il est à espérer de leur part qu’ils soient « pieux » ; c’est-à-dire qu’ils s’affaiblissent. Quand le corps s’affaiblit, l’envie, qui est la source des péchés, s’affaiblit également. Selon une autre exégèse, taqwâa le sens ici de protéger contre les péchés. Selon une autre tendance, il a un sens plus général. Le Prophète (r)en effet qualifie le jeûne dans les termes suivants : il est une protection contre les péchés (junna)et contre les envies sexuelles (wijâ). Il forge également la piété étant donné qu’il permet d’évacuer les envies. »


• Le jeûne (siyâm) est un bon entrainement à la patience et à la persévérance. Le fidèle casse de sa propre initiative avec ses habitudes et ses penchants. Il encourage le désobéissant à ne pas succomber à ses penchants et à s’éloigner des péchés. Il apprend concrètement à s’en passer et à ne pas y penser dans le but de s’en débarrasser définitivement. Par exemple, il est extrêmement difficile pour les toxicomanes d’arrêter de fumer, mais le jeûne est la meilleure occasion de prendre le dessus sur soi.


• Grâce au jeûne, le fidèle apprend à dominer ses mauvaises pulsions. À force de manger tout le temps, il se laisse dominer par ses penchants qui le poussent à la faute. Le jeûne lui permet ainsi de casser ce mauvais rythme et de rectifier le tir en revenant sur le bon chemin.


• Le siyâm réduit la circulation du sang, et par voie de conséquence, il fait obstacle à Satan qui se déplace dans le corps par les voies sanguines. Lorsque l’individu se laisse aller, il ouvre la porte grande ouverte à Iblîs qui pourra le manipuler à sa guise. Le jeûne devient ainsi un rempart repoussant les incursions de l’ennemi de l’homme.


• Le siyâm est l’occasion d’avoir plus de compassion pour les pauvres, car en subissant la faim, on n’arrive plus facilement à se mettre dans leur peau et à se solidariser avec eux.


• Le siyâm est un moyen d’unir les musulmans et de mettre un terme aux divergences qui les déchirent. Ils entament et rompent leur jeûne ensemble. Il n’y a pas de différence entre les riches et les pauvres, les gouverneurs et leurs sujets, les hommes et les femmes. C’est donc un bon moyen de consolider les liens entre eux.


• Le siyâm est plus propice à faire de bonnes œuvres. Les croyants se rivalisent dans le bien et sont beaucoup plus énergique qu’en temps normal.


• Le siyâm attendrit le cœur et prédispose à l’évocation du Seigneur (dhikr). Il permet de mieux se concentrer sur l’adoration et d’évacuer l’esprit.


• Le siyâm est à même d’entretenir un sentiment d’amour pour les bonnes œuvres et, en parallèle, de répulsion pour les péchés. On est peut-être capable ainsi de se régénérer pendant une longue période. Ce qui aura des conséquences en bien sur la pensée et le comportement dans la vie de tous les jours.


Louange à Allah, le Seigneur de l’Univers ! Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches et ses Compagnons !


Extrait du livre : ittihâf ahl el îmân de Sheïkh Sâlih el Fawzân.
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  #28  
ÞÏíã 01 Aug 2012, 09:26 AM
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Suivre l’imâm

Sheïkhel ‘Uthaïmîn

Question : doit-on poursuivre avec l’imâm qui fait plus de onze rak’a ou bien partir en plein milieu du qiyâm (veillée nocturne) ?

En réponse : la sunna veut qu’on suive l’imâm pour avoir droit à la récompense prévue à cet effet. Le Messager d’Allah (r) affirme à ce sujet : « Celui qui prie derrière l’Imam jusqu’à ce qu’il ait fini, c’est comme s’il avait prié toute la nuit. » Il nous encourage ainsi à rester assidus derrière l’imâm jusqu’à ce qu’il finisse la prière. Si l’on sait que les Compagnons (y) suivaient l’imâm qui ajoutait une rak’a, alors que dire d’une série de prières entières et légiférées par la sunna ?

Les Compagnons (y) l’ont bien fait pour une rak’a qui, pourtant, ne faisait pas partie de la prière prescrite. Le Prince des croyants ‘Uthmân ibn ‘Affân (t) en est le meilleur exemple. àMina, il fit la prière du citadin en plein pèlerinage. Autrement dit, il pria quatre rak’a, là où le Prophète (r) et ses deux prédécesseurs en firent deux. Lui-même les imitait les huit premières années de son khalifat. Par la suite, il décida d’en faire quatre. Certes, les Compagnons n’étaient pas d’accord avec lui, mais cela ne les empêchait pas de finir la prière derrière lui. Nous ne sommes pas mieux que les Compagnons qui veillaient scrupuleusement à suivre l’imâm. Certains gens, comme nous pouvons le voir au Haram, partent avant la fin du tarâwîh, sous prétexte que le Prophète (r) était fidèle à onze raka’, et que la sunna en vigueur ne dépasse pas ce nombre.

Ce à quoi nous répondons que le Législateur met plus l’accent sur l’obligation de suivre l’imâm. Alors, soyons assidus à la prière nocturne organisée à l’occasion de ce mois, de la même façon que, nous évitons, en état de jeûne, de faire des péchés (mentir, médire, calomnier, manger de l’argent illicite), conformément au hadîth : « Allah n’a pas besoin qu’on se prive de boire et de manger, quand on ne veut pas renoncer à le mauvais comportement, la calomnie et ses effets. »

Le jeûneur doit renoncer en permanence à ces péchés et se pencher, notamment, sur la lecture du Coran, qui revêt un caractère spécial à cette occasion. C’est, en effet, au cours du ramadhan que le Livre sacré fut révélé. C’est à la même période que l’ange Gabriel rendait visite au Prophète (r) pour le lui faire réviser. Ces visites laissaient une grande emprunte sur lui ; il devenait plus généreux qu’un vent fertile. Le Coran avait des effets bénéfiques sur sa personnalité.

L’aumône tient une grande place dans le quotidien du jeûneur qui doit en profiter au maximum. Celle-ci est de deux sortes : la zakât qui est obligatoire et la sadaqa bénévole qui ne revêt aucun caractère obligatoire. Elle s’adresse aux pauvres, aux nécessiteux, aux endettés, et à tout ceux qui en ont besoin. Elle a une saveur spéciale pendant le ramadhan, en sachant que la zakât à plus de valeur que l’aumône bénévole, comme nous l’indiquele hadîth divin dans lequel le Tout-Puissant déclare : « Mon serviteur ne peut mieux se rapprocher de Moi qu’avec les rituels que Je lui ai imposé. » Contrairement à certaines idées reçues, Allah préfère les œuvres obligatoires aux œuvres surérogatoires.

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  #29  
ÞÏíã 01 Aug 2012, 11:23 AM
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Imiter des lecteurs connus lors dutarâwîh

Sheïkhel ‘Uthaïmîn

Question : certains imâms s’évertuent à l’occasion du tarâwîh à imiter des lecteurs connus en vue d’embellir leur récitation ; la question est la suivante : est-ce que genre de pratiques est légitime et autorisé ?

En réponse : embellir sa récitation du Coran est tout à fait autorisé. Le Prophète (r) l’a même ordonné. Une nuit, il écouta la lecture d’Abû Mûsâ el Ash’arî qu’il appréciait. Il le lui fit savoir en ces termes : « On t’a doté des chants de la famille de Dâwûd. »
Il est donc légitimé d’imiter une belle récitation du Coran en vue d’embellir sa voix et de lire le Livre d’Allah. Cette pratique est légitime à double titre ; déjà pour soit, mais aussi pour donner du tonus aux fidèles qui prient derrière. Ils sont plus à même de rester attentif et concentrer à la lecture. Allah octroie Ses bienfaits à qui Il veut, Lui dont les bienfaits sont immenses !


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  #30  
ÞÏíã 01 Aug 2012, 02:18 PM
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Quand le ramadhân fut-il prescrit ?

De Sheïkh Sâlih el Fawzân

Louange à Allah, le Seigneur de l’Univers qui a légiféré le jeûne pour purifier les âmes ! Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed – il avait la meilleure prière et le meilleur jeûne, il était assidu aux bonnes œuvres et était sur le droit chemin –, ainsi que sur ses proches, ses Compagnons et ses adeptes jusqu’au Jour de comptes !

Allah (I) révèle : [Ô croyants ! Le jeûne vous a été prescrit comme il a été prescrit aux nations avant vous, ainsi serez-vous pieux, etc.]. Dans ce passage, Allah nous informe qu’Il a prescrit le jeûne (siyâm) à notre communauté dans la continuité des communautés précédentes. Il utilise le verbe « kataba » (« écrire » que nous avons traduis par « prescrit » ndt.) qui a le sens d’ordonner. Le jeûne est donc imposé à la nation mohammadienne comme il le fut aux nations précédentes.

En exégèse à ce Verset, certains savants avancent que le siyâm est en vigueur depuis l’époque d’Adam. Si le Seigneur nous le signale, c’est pour soulager les consciences. En gardant à l’esprit que tous les hommes des générations passées et futures partagent la même douleur, celle-ci devient beaucoup plus supportable.

Ainsi, la siyâm a été légiféré pour tous les peuples, bien qu’il puisse dans la pratique y avoir des différences d’une époque à une autre. Sa’îd ibn Jubaïr explique : « Avant nous, le jeûne était des premières heures de la nuit jusqu’à la nuit suivante. » El Hasan souligne pour sa part : « Le jeûne était prescrit aux Juifs, mais avec le temps, ils le délaissèrent, et se mirent à jeûner une seule fois dans l’année, qui correspondrait, selon eux, au jour où Pharaon périt sous les eaux. Cependant, c’est un mensonge, étant donné qu’il s’agit du jour d‘âshûra. »

Le jeûne était également prescrit aux chrétiens. Il fut respecté pendant une longue période jusqu’à ce qu’il tomba en pleine canicule. Il devint alors un véritable poids pour leurs voyages et leurs occupations quotidiennes. Leurs savants et leurs chefs s’entendirent d’un commun accord pour fixer le jeûne entre l’hiver et l’été, soit au printemps. Il était désormais à une date fixe. Puis, après cette réforme, ils ajoutèrent dix jours de plus pour se racheter de leur initiative. La saison du jeûne monta à quarante jours.

Le Verset conclut ainsi : [ainsi serez-vous pieux]. Autrement dit, le jeûne est à l’origine de la piété. Il apprend au croyant à maitriser ses instincts et à se faire violence.

Puis, Allah enchaine : [Des jours déterminés]. Selon une hypothèse, il s’agirait d’une période en dehors du ramadhân, et qui comptait trois jours. Selon l’opinion d’autres savants, il s’agit tout simplement des jours du ramadhân, comme le confirme la suite du Verset : [Le mois de ramadhân].

Pour appuyer cette thèse, ils expliquent qu’au début de l’Islam, on avait le choix entre jeûner ou faire une compensation, comme le dénote le passage : [Ceux qui en sont capables devront faire une expiation en nourrissant un pauvre. Pour celui qui veut donner plus, c’est encore mieux, mais le mieux pour vous, c’est de jeûner]. Par la suite, ce Verset fut abrogé. On n’avait plus le choix, il fallait obligatoirement jeûner. Allah (I) révèle en effet : [Celui qui parvient à ce mois doit jeûne]. Allah voulait à travers cela imposer progressivement le jeûne, par compassion envers Ses serviteurs. Il leur fallait un temps d’adaptation, car ils n’avaient pas l’habitude de faire ce rite. S’il avait été prescrit d’un coup, ils auraient pu en être brusqués. Ils avaient donc, dans un premier temps, le choix entre faire le jeûne et s’acquitter d’une expiation. Puis, lorsque leur foi se renforça et qu’ils étaient accoutumés à ce rite, une nouvelle loi tomba et fixa définitivement le jeûne.

Il existe plusieurs exemples dans la législation musulmane où la loi fut instituée par étapes. Cependant, selon l’opinion la plus vraisemblable, le Verset vient uniquement abroger l’expiation pour le fidèle en bonne santé. Il est donc toujours en vigueur pour les cas de vieillesse et de maladie incurable. Autrement dit, les personnes concernées peuvent s’abstenir de jeûner, mais elles doivent en compensation nourrir un pauvre pour chaque jour manqué, sans devoir le rattraper.

Quant aux personnes qui n’entrent pas dans cette catégorie, elles sont astreintes à jeûner. Le malade (atteint d’une maladie curable) et le voyageur devront récupérer leurs jours manqués, conformément au Verset :[Celui parmi vous qui est malade ou en voyage devra récupérer ses jours manquants].

Le jeûne du mois du ramadhân fut légiféré la deuxième année de l’Hégire. Le Prophète (r) fit neuf ramadhân. Depuis cette date, l’obligation de jeûner est devenue formelle. En reniant son aspect obligatoire, on devient apostat. Cependant, on peut manger pendant le ramadhân sans contester son aspect obligatoire. Dans ce cas, on commet un péché, certes grave, mais on ne sort pas de l’Islam. Il incombe toutefois de punir sévèrement le coupable et de le dissuader de récidiver. La porte du repentir reste ouverte. Il suffit notamment de récupérer le jour en question…

Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches et ses Compagnons !

Extrait du livre : ittihâf ahl el îmân de Sheïkh Sâlih el Fawzân.


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