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ÅÖÇÝÉ ÑÏ
 
ÃÏæÇÊ ÇáãæÖæÚ ÇäæÇÚ ÚÑÖ ÇáãæÖæÚ
  #1  
ÞÏíã 14 May 2010, 09:27 PM
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ÊÇÑíÎ ÇáÊÓÌíá: Apr 2010
ÇáÏæáÉ: ÇáÌÒÇÆÑí ãÞíã Ýí ÝÑäÓÇ
ÇáãÔÇÑßÇÊ: 608
ÇÝÊÑÇÖí La préparation du défunt (le mort) ainsi que sa prière sur lui et son enterrement

La préparation du défunt (le mort)

ainsi que sa prière sur lui et son enterrement



L'obligation conditionnelle pour l'homme de suivre le cortège funèbre de son frère

Selon Abou Hourayra (ÑÖí Çááå Úäå), le Messager d'Allah (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) a dit : "Le musulman a cinq obligations vis-à-vis du musulman :
1) Lui rendre son salut.
2) Lui rendre visite quand il tombe malade.
3) Suivre son cortège funèbre.
4) Répondre à son invitation.
5) Lui dire quand il éternue : "Que Dieu soit miséricordieux avec toi" [Rahimakallàh]". (Al-Boukhâri, Mouslim)

Al-Barà Ibn 'Àzeb (ÑÖí Çááå Úäå) a dit : "Le Messager d'Allah (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) nous a ordonné :
- De rendre visite au malade.
- De suivre le cortège funèbre.
- De dire à celui qui étemue : "Que Dieu soit miséricordieux avec toi" [Rahimakallàh].
- D'aider celui qui fait serment à le remplir.
- De soutenir l'opprimé.
- De répondre à l'invitation.
- Et de saluer les gens". (Al-Boukhâri, Mouslim)



Les mérites d'assister à l'enterrement de son frère

Selon Abou Hourayra (ÑÖí Çááå Úäå), le Messager d'Allah (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) a dit : "Celui qui assiste aux funérailles de quelqu'un jusqu'à ce qu'on prie sur lui, a une montagne de récompenses et celui qui reste jusqu'à son enterrement en a deux". (Al-Boukhâri, Mouslim)

Selon lui encore, le Messager d'Allah (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) a dit : "Celui qui accompagne le cortège funèbre d'un musulman, poussé par sa foi et son désir de la récompense de Dieu, et qui reste avec lui jusqu'à ce qu'on prie sur lui et jusqu'à la fin de son inhumation, retourne avec deux masses de récompenses, chaque masse égale au mont Ouhoud. Celui qui participe à la prière et retourne avant son inhumation, revient avec une seule masse de récompenses". (Al-Boukhâri)

D'après Abou Hourayra (ÑÖí Çááå Úäå), le Prophète (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) a dit : "Prenez une allure rapide en emportant le cercueil. Si le défunt était un homme de bien, c'est un bien que vous lui ferez en l'enterrant si vite; s'il ne l'était pas, vous déchargerez vos épaules d'un mal".



La demande de pardon pour lui juste après son enterrement

'Othmân Ibn 'Affân (ÑÖí Çááå Úäå) a dit : "Le Prophète (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã), quand on avait fini d'enterrer le mort, se tenait debout devant sa tombe et disait : "Priez pour l'absolution de votre frère et demandez à Dieu d'affermir sa langue dans ses réponses aux anges de la mort car il est en train d'être questionné"". (Abou Dâwoûd)

'Amr Ibn Al-'As (ÑÖí Çááå Úäå) a dit : "Une fois que je serai mort, restez autour de ma tombe le temps qu'il faut pour sacrifier un chameau et pour distribuer sa viande (entre les pauvres) afin que vous m'aidiez ainsi à supporter ma solitude et afin que je sache quoi répondre aux questions des Messagers de mon Seigneur (les anges de la mort)". (Mouslim)













Le règlement de ses dettes

Selon Abou Hourayra (ÑÖí Çááå Úäå) , le Prophète (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) a dit : "L'âme du croyant est accrochée à sa dette jusqu'à son acquittement". (At-Tirmidhi)

Selon 'Aïcha (raa), le Prophète (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) a dit : "Celui qui meurt alors qu'il devait un jeûne, que son répondant le jeûne pour lui". (Al-Boukhâri, Mouslim)

æ ÚäåÇ ÑóÖöíó Çááøóåõ ÚóäúåÇ Úä ÇáäÈí Õóáøóì Çááøóåõ Úóáóíúåö æóÓóáøóã ÞÇá: <ãä ãÇÊ æÚáíå Õæã ÕÇã Úäå æáíå> ãõÊøóÝóÞñ Úóáóíúåö

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Les invocations

Selon Abou Hourayra (ÑÖí Çááå Úäå), le Messager d'Allah (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) a dit : "Quand l'homme (ou la femme) meurt, son œuvre s'arrête sauf dans trois choses :
- Un bien qu'il a légué en aumônes continues.
- Une œuvre scientifique dont les gens tirent profit.
- Un enfant vertueux qui prie pour lui ou qui, par ses bonnes actions, pousse les gens à lui bénir ses parents". (Mouslim)


Les aumônes

Selon 'Aïcha (ÑÖí Çááå ÚäåÇ), un homme dit au Prophète (Õáì Çááå Úáíå æ Óáã) : "Ma mère a rendu l'âme et je suis sûr que si elle avait pu parler, elle aurait fait quelque aumône. A-t-elle quelque salaire si je fais une aumône pour elle?".
Il lui dit : "Oui". (Al-Boukhâri, Mouslim)

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d'aprés cheikh Ibn Baz rahimahoullah

LECTURE DE « ADDOUROUS AL MOUHIMA »


La préparation du mort


Sa préparation et son lavage :

Cheikh ibn Baz (rahimahoullah) dit que :

- Il est de notre devoir de faire dire au mourant " la ilaha ila Allah" car le prophète (sala lahou aleyhi wa Salem) l’a ordonné en disant : "faites dire à vos mourants la ilaha ila Allah" et cheikh a dit que les signes du mourant est celui sur qui il y a les signes de l'agonie.
- Si on est assuré de sa mort, on lui ferme ses yeux et on lui sert ses 2 mâchoires car en ce qui concerne le fait de fermer les yeux le prophète (sala lahou aleyhi wa Salem) a dit que quand une personne meurt ses yeux suivent son âme.
-Il est de notre devoir de faire le lavage mortuaire au musulman à moins que ce soit un martyr, alors on ne le lave pas et on l’enterre avec ses habits et on ne fait pas la prière du mort sur eux non plus et tel est l’exemple du prophète (sala lahou aleyhi wa Salem).

- La manière de laver le mort :

· On couvre ses parties intimes
· On le place surélevé au sol
· On presse délicatement son ventre pour faire sortir ce qu’il peut être resté dans celui ci
· La personne qui le lave met un gant ou autre autour de sa main pour lui laver les parties intimes
· On lui fait les ablutions comme pour la salat
· On lui lave la tête et sa barbe avec du jujubier ou autre et de l’eau
· On lave son coté droit puis son coté gauche
· On répète l’opération une 2ème fois et puis une 3ème fois en pressant chaque fois son ventre et s'il en ressort quelque chose on lui relave les parties intimes, on ferme l’endroit avec du coton ou argile, pansements ou autre moyen médical et on lui refait les ablutions du mort (dans des cas de nécessité, on peut le laver de 5 à 7 fois et on l'essuie)
· On l'essuie après le lavage
· On lui met du parfum sur ses aisselles et ses 7 parties sur lesquelles il se prosternait (mais le mieux est de le parfumer en entier)
· Mettre de l'encens dans le linceul du défunt
· Tailler les ongles et la moustache du défunt (mais il n’y a pas de mal à ne pas le faire) mais il n’est pas permis de brosser ses cheveux, ni d’épiler son pubis, ni de lui faire la circoncision, car il n’y a pas de preuve la dessus. Mais pour la femme, on tresse ses cheveux en 3 parties qu’on met derrière elle.

La préparation du linceul :

1/ Il est préférable de couvrir le mort (homme) avec 3 pièces de tissus blanc sans tunique, ni turban autour de la tête et on l’entoure autour de lui, mais on peut le vêtir d’une chemise, ou un izar et le couvrir d’un linceul, cela est permis pour l’homme, donc il est permis de le vêtir d’un camiss, izar, et ensuite du linceul. Et pour la femme, il faut 5 pièces de tissus : un voile, un izar, 2 draps qu’on entoure autour d’elle et aussi "une chemise". Il faut signaler que ce qui est obligatoire est le drap qui couvre tout le corps aussi bien pour l’homme que pour la femme.
Pour le pèlerin sacralisé, quand il meurt, il faut le laver avec de l’eau et du jujubier et le couvrir avec ses vêtements de pèlerin ou autre et ne pas couvrir sa tête et son visage, ne pas le parfumer car al yawma el qiyama il sera ressuscité en tant que pèlerin comme le montre le hadith du prophète (sala lahou aleyhi wa Salem). Pour la femme qui est morte en état de sacralisation, elle sera couverte d'un seul linceul qui couvre tout son corps, ne pas la parfumer, ne pas lui mettre de gants ou de niqab mais couvrir ses mains et son visage avec le drap qui couvre tout son corps. Pour le petit garçon, on le couvre avec 1 jusqu'à 3 draps et la fillette d'une chemise et 2 draps.




Ceux qui doivent se charger prioritairement du lavage du mort, de la prière sur lui et de son enterrement

Pour l’homme :

C’est la personne citée dans son testament, puis le père du défunt, puis son plus proche parent du coté des hommes après le père, le grand père, puis la femme la plus proche du coté des femmes et il est permis aux conjoints de se laver l'un et l'autre.
Fatima a été lavée par Ali et Abou bakr a lavé son épouse (radhi Allah ranhoum)

Pour la femme :

C’est la personne citée dans son testament puis la mère de la défunte puis son plus proche parent du coté des femmes après la grand mère.




Comment prier sur le mort :

1 Il n’y a ni roukou3 ni soujoud dans la salat du mort mais il y a 4 takbir et lire la Fatiha, ensuite. Lire, si la personne le désire une petite sourate, il n’y a pas de mal.


2 Dire "Allahou Akbar" et faire la salat sur le prophète (sala lahou aleyhi wa Salem) comme le tachahoud dans la salat.


3 Dire ‘Allahou Akbar’ et faire une dou3a :

Allahouma ighfirl li hayina wa mayitina wa chahidina wa gha i bana wa saghirrina wa kabirrina wa dhakarana wa ounthana.
Allahouma man ahyaytahou mina fa ahyayi 3al l islam wa man thawafeythahou fa thawafahou 3al al imen
Allahouma ighfir lahou wa rhamhou wa 3afihi wa 3afou 3anhou wa akrim Nouzoulahoum wa wasi3 moudkhalahou wa ghsilhou bil ma' i wa thaldji wa l barad wa naqihi min al khataya kama younaqa athawbou al abyadi min adanas wa abdilhou daran kheyren min darihi wa ahlen kheyr min ahlihi wa adkhilhou al djana wa a3idhou min 3adhabi l qabr wa 3adhabi nar wa afsih lahou fil qabrihi nawir lahou fihi*allahouma la tahrimna adjrahou wa la thoudhilna wa la thoudhilana ba3dahou

« Seigneur, pardonne à nos vivants et à nos mort, à nos présents et à nos absents, à nos jeunes et aux âgés, à nos mâles et nos femelles. »
« Seigneur, celui que tu laisses vivant parmi nous, laisse le vivre sur l’Islam et celui que tu fais mourir parmi nous, fais qu’il meurt sur la foi. Seigneur, ne nous prive pas de sa récompense et ne nous égare pas après lui. »
Rapporté par Ibn Mâja, Al-Bayhâqî, Abû Dâwûd, Al-Tirmidhî, Ibn Hibbân et Al-Hâkim.


« Seigneur, pardonne-lui et fais-lui miséricorde, préserve-le et fais-lui grâce, aie des égards pour son lieu de résidence, élargis l’endroit ou il est enterré, lave-le de l’eau, de la neige et de la grêle et lave-le de ses péchés comme tu laves,
(et selon une autre variante : comme est lavé) le vêtement blanc des tâches, octroie-lui une demeure meilleur que la sienne, une famille meilleure que la sienne (une épouse) meilleur que le sien, fais le entrer au Paradis et préserve le du châtiment de la tombe et du châtiment du feu. »
Rapporté par Muslim, Al-Nasâ’î, Ibn Mâja, Ibn Jârûd, Al Bayhâqi, Al Tayalisî et Ahmad.


« Seigneur, untel fils d’untel est sous ta grâce et ta protection. Préserve-le donc du tourment de la tombe et du châtiment du feu, Tu es digne de loyauté et de louange, pardonne-lui et fais-lui miséricorde, tu es certes le Pardonneur, le Miséricordieux. »
Rapporté par Abû Dâwûd, Ibn Mâja, Ibn Hibbân et Ahmad.


« Seigneur, Ton serviteur et fils de ta servante à besoin de Ta miséricorde et Tu n’as pas besoin de le châtier ; s’il était bienfaisant, accrois ses bonnes actions et s’il était malfaisant, ferme les yeux sur lui. »
(puis invoquer par ce qu’Allah a voulu qu’il invoque. »
Rapporté par Al-Tabarânî et Al-Hâkim.




4 Après la dou3a faire le 4ème takbir et il fait le Salem à droite.



*Et il est permis de lever les mains après chaque takbir (on remplace dans le dou3a les mots masculins par leurs équivalents en fonction des cas , ex. Allahouma ighirlaha [...] (s’il s’agit d’une femme), Allahouma ighfirlahoum [...] (s’ils sont plusieurs), Allahouma ighfirlahouma [...] (s’ils sont deux).
Si le mort est un enfant on dit : « Allahouma dja3alhou fourouten wa dhoukhran li waladayhi wa chafi3an moudjaba.
Allahouma thaqil bihi nawazilahouma mawazinahouma wa a3dhim bihi oudjourahouma wa al7iqhou bi salahi salafi l mou'minina wa dja3alhou fi kathalathi ibrahim 3aleyhi salat wa Salem waqihi bi ra7matika 3adhab al dja7im»

La sounnah est que l'imam se met du coté de la tête du mort si c’est un homme et au milieu si c’est une femme, s’il y a plusieurs cercueils celui de l’homme est mi à coté de l’imam et celui de la femme en avant du coté de la qibla, si parmi les cercueils il y a celui d’un garçon, on le met près de l’imam puis celui de la femme puis celui de la fillette dans cet ordre là. La tête de l’homme est mi du coté de la tête du garçon et au milieu du corps de la femme de même, la tête de la fillette est mise à côté de la tête de la femme.
Les gens doivent être derrière l’imam, sauf si la personne ne trouve pas de place et dans ce cas ils se mettent à droite de l’imam au milieu du corps de la femme.



Comment inhumer un mort ?

- Creuser profondément dans le sol, d’une profondeur égale à la mi-hauteur d’un homme.
- Edifier des tombes latérales ( lahd ) du côté de la qibla et on introduit le mort sur son côté droit dans ce creux latéral.
- On dénoue les liens du linceul et on les laisse dedans.
- On ne découvre pas le visage du mort, que ce soit celui d’un homme ou d’une femme.
- Puis on emplit la fosse de briques naturelles (non cuites au feu) et on met de l’argile pour empêcher que le sable ne s’introduise.
- S’il n’y a pas de briques, alors on met des planches en bois ou des pierres.
- Couvrir de terre. Il est autorisé de dire : « Bismillah wa 3ala millati rassouli allah » « Au nom d’allah et suivant la doctrine (la pratique) de l’envoyé d’allah(sala lahou aleyhi wa Salem) ».
- La tombe doit être surélevée d’un empan, sur la surface du sol. Si possible, on la parsème de pierres et on y jette un peu d’eau par-dessus.
Il est souhaitable à ceux qui assistent à un enterrement de rester debout près de la tombe et d’invoquer Allah, car le prophète (sala allahou aleyhi wa Salem), quand on avait terminé d’enterrer le mort, se tenait debout devant sa tombe et disait : « Priez pour demander l’absolution de votre frère et demandez à Allah d’affermir sa langue dans sa réponse aux anges car il est en train de se faire questionner ».



A quel moment prier sur le mort ?

Si une personne est morte sans qu’on ait fait la prière mortuaire sur elle alors il est souhaitable de la faire après son enterrement car le prophète (sala lahou aleyhi wa Salem) l’a fait. Mais à condition de ne pas excéder un mois après l’enterrement.
Et si l’enterrement a eu lieu il y a plus d’un mois alors ne pas faire la prière mortuaire sur le mort car il n’y a pas de preuve qui montre que le prophète (sala lahou aleyhi wa Salem) l’a fait au-delà d’un mois.



En ce qui concerne la préparation d’un repas et l’invitation :

La famille du défunt n’a pas le droit de préparer un repas pour les gens car Jarir ibn Abdallah al bajali (radi allahou anhou) a dit :
«Nous considérons que la réunion dans la maison de la famille du mort et la préparation du repas font partie de la lamentation ». Rapporté par l’imam Ahmed avec une chaîne de rapporteurs assez bonne.
Quant à la préparation du repas pour eux et pour leurs hôtes, elle est autorisée.
Et il est souhaitable que les proches et les voisins du mort préparent le repas parce que lorsque le prophète (sala lahou aleyhi wa Salem) fût informé de la mort de ja3far, il a dit : « Ce qui leur est arrivé les préoccupe ».
Nul reproche à la famille du défunt, s’ils veulent inviter leurs voisins ou autres pour partager avec eux le repas qui leur a été donné. Et ceci n’est pas lié à un intervalle de temps, d’après ce qu’on connaît de la législation.


Le deuil :

- Il est interdit à une femme musulmane de mener le deuil de quelqu’un plus de trois jours. Sauf pour le mari, pour lequel, elle doit observer quatre mois et dix jours de deuil.
- Si la femme est enceinte, le deuil se termine à l’accouchement comme le prouvent des hadiths authentiques.
-Quant à l’homme, il n’a pas le droit de mener le deuil de quiconque.

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« L’enterrement d’un musulman dans un pays non musulman »
FAT&Acirc;WA AL-LAJNAH AD-D&Acirc;-IMA LIL-BOUHOUTH AL-’ILMIYYAH WAL-IFT&Acirc;




Question :

Un groupe de musulmans de la ville de Bruxelles en Belgique vous demande, votre éminence, un avis [fatwa] à propos de l’enterrement d’un musulman dans un cimetière chrétien ou autre. Nous avons décidé de créer un cimetière musulman dans cette ville, mais le Gouvernement belge nous a demandé de fournir un avis [fatwa]. Nous nous sommes adressés à vous compte tenu de l’effort que vous déployez pour propager cette religion. Dans l’attente de votre réponse, veuillez accepter, éminence, l’expression de notre haute attention.

Réponse :

Il est obligatoire d’enterrer les morts des musulmans dans un cimetière qui leur est réservé, et il n’est pas permis de les enterrer dans des cimetières non musulmans. Al-Imâm ach-Chirâzî a dit dans « al-Muhadhdhab » : « On n’enterre pas un non musulman dans un cimetière musulman ni un musulman dans un cimetière non musulman ». Al-Imâm an-Nawawî a dit dans « al-Madjmu’ : « Il y a unanimité de nos condisciples (rahimahum Allâh) sur le fait que l’on n’enterre pas un musulman dans le cimetière des non musulmans, ni un non musulman dans le cimetière des musulmans. » Et de cela, il apparaît qu’il faut réserver pour les morts des musulmans un endroit qu’il leur est spécifiquement réservé.



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Les pleurs sur les morts et le danger des lamentations

' Adb Allah Ibn Mas'ud a rapporté du messager d'Allah (paix et salutation sur lui)

Il ne fait pas partie des nôtres, celui (ou celle) qui se lamente en se frappant les joues, se déchire les habits, et manifeste un comportement digne du temps de l'ignorance (jâhiliya) rapporté par Al bhukhari dans son sahih



Abu Mussa Al Ash'arî a raconté que le Porphète (paix et salutation sur lui) a dit:

je me dégage complètement de celle qui se lamente à voix hautes (as-sâliqa), de celle qui s'arrache les cheveux ou les rases (al-sâliqa), ainsi que de celle qui se déchire les vêtements en signe de deuil (ash-shâqa')! rapporté par Al bukhari et Muslim.



Umm 'Atiya a raconté que le Messager d'Allah (paix et salutation sur lui) a pris un engagement de la part des femmes, lors du serment d'allégeance (al-bai'a) qui consistait à ne pas se lamenter sur les morts. rapporté par Al Boukhari



Le Messager d'Allah (paix et salutation sur lui) a dit:

Deux défauts que l'on trouve chez les gens font d'eux des mécréants: le fait de médire dans les poèmes et le fait de se lamenter sur les morts rapporté par Al Boukhari d'après Abu Hurayra et rapporté par Muslim



Abu Said al-Khudri (r.a) a rapporté que le Messager d'Allah (paix et salutation sur lui) a damné celle qui se lamente et celle qui lui prête l'oreille.rapporté par Abu Dawud



Le Prophète (paix et salutation sur lui) a dit:

Celle qui se lamente, si elle ne se repent pas avant sa mort, sera réssucitée, au jour du Jugement, portant un habit de goudron et une cuirasse de gale rapporté par Muslim et Ibn Majah d'après Abu Malik al-Ash'ari

Ibn 'Umar (ra) a rapporté que le Prophète (paix et salutation sur lui) rendit visite à Sa'd Ibn 'Ubâda (qui était agonisant), en compagnie de Abd ar-Rahman Ibn 'Awf, Sa'd Ibn Abi Waqqas et 'Abd AL-lah Ibn Mas'ud (qu'Allah soit satisfait d'eux tous). Le Prophète (paix et salutation sur lui) pleura. Lorsque ceux qui étaient présents le virent en larmes, ils furent affligés, eux aussi, pleurèrent. Le Prophète(paix et salutation sur lui) dit:

Est-ce que vous m'entendez? Allah ne châtie pas le mort pour les larmes versées, ou pour un coeur attristé; mais il châtie ou se montre Clément à cause de cela ( et le Prophète montra sa langue). rapporté par Al-Boukhari et Muslim



de même, Usama Ibn Zaid a rapporté que lorsque le Messager d'Allah (paix et salutation sur lui) pleura en visitant Sa'd, ce dernier lui demanda:

-Qu'est-ce que cela ? &Ocirc; Prophète de Dieu!

Le Prophète lui répondit:

-C'est une clémence que Dieu a logée dans le coeur des fils d'Adam. Et en vérité, Dieu n'a de clémence qu'envers les cléments d'entre Ses serviteurs. rapporté par Al-boukhari et Muslim



Dans un hadith authentique, le Prophète (paix et salutation sur lui) a dit:

Le mort est chatié dans sa tombe, pour les lamentations que l'on a poussé sur lui! rapporté par Al-Boukhari et Muslim



dans une autre version, Abu Mussa Al Ach'ari (r.a) a dit:

Chaque fois qu'une personne meurt, et que celui qui se lamente commence à dire: "&Ocirc; notre seigneur ! &Ocirc; toi la montage auprès de laquelle on se réfugie! &Ocirc; tel et tel ...", deux anges se chargent du mort. Ils lui assèment des coups vilolents sur la poitrine, en lui disant: Est-ce vrai que tu es ainsi (comme on le dit)! rapporté par At-Thirmidhi (hadith hasan) ibn majah.

Abu Burda a raconté: quand Abu Mussa Al Ach'ari s'est senti mal puis est tombé malade, il s'est évanoui; alors que sa tête reposait sur le giron de sa femme, celle-ci, prise de panique, commença à se lamenter d'une voix lancinante. Or Abu Mussa ne pouvait pas lui parler pour l'en empêcher.

Lorsqu'il reprit connaissance, il lui dit: Je me dégage de toute responsabilité, comme le Messager d'Allah (paix et salutation sur lui) s'est dégagé, disant: "Je me dégage de toute responsabilité vis-à-vis de celle qui se lamente, de celle qui se rase les cheveux, et celle qui se déchire les habits!"

Al Awzâ'î a rapporté qu'Umar ibn Al khattab a entendu des voix de femmes en pleurs qui se lamentaient. Il se dépêcha chez elles, en compagnie d'autres personnes, et dit: C'est une pleureuse, elle ne pleure pas pour un deuil, mais elle fait couler vos larmes pour soutirer vos sous. Elle nuit à nos morts dans leur tombe, et elle nuits aux vivants par ses lamentations, parce qu'elle ne recommande pas la patience, alors que Dieu nous l'a ordonnée! Et elle mène à l'inquiètitude, alors que Dieu l'a repoussée!

Sache que le fait de se lamenter conciste à pleurer bruyamment, tout en dénombrant les qualités du mort. Les savants ont stipulé qu'il est formellement interdit d'élever la voix avec ses pleurs. Mais pleurer sans excès, sans plaintes ni lamentations, n'est pas blâmable.



au sujet des condoléances

Abu Burda (ra) a rapporté que le Messager de d'Allah (paix et salutation sur lui) a dit a sa fille fatima(ra):

Celui qui réconforte une femme éprouvé par la perte de son enfant, sera habillé d'un manteau au Paradisrapporté par Abu dawud et Nassa'i

de meme, Amr Ibn hazm a rapporté :

Tout croyant qui réconforte son frère et lui présente ses condoléances pour le malheur qui l'a frappé, Allah l'habillera de vêtements nobles au Jour dernier rapporté par Ibn majah

L'imam Ash-Shafi'i (ra) a stipulé que la période des condoléances est limitée: elle commence à partir du moment où la personne meurt, jusqu'à la troisième journée. Elles sont déplacées après cette période, car le but des condoléances est d'apporter du réconfort à la personne affligée, et en général, au-delà de trois jours, la personne commence à prendre patience, alors il est inutile de réveiller son chagrin.

An-Nawawi(paix a son âme) a dit:

-L'opinion vers laquelle on opte, c'est qu'elle ne se présentent plus au-delà du troisième jours, sauf dans deux cas: lorsque la personne touchée par le deuil, ou celle qui devait présenter ses condoléances, était absente lors de l'enterrement, et n'est rentrée qu'après trois jours. Le fait de présenter ses condoléances après l'enterrement est meilleur, car la famille du défunt,avant l'enterrement, est préoccupée par les préparatifs des funérailles, et leur tristesse est plus grande une fois que l'être cher est enterré, car ceci marque le moment de la séparation définitive. Le fait de leur apporter du reconfort en ce moment pénible a un meilleur effet sur eux.

En vérité, Dieu est Le Plus Savant !

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Le jugement sur le fait de transporter le mort d'un pays à un autre et inhumer le musulman en terre de mécréance ? !


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ÇáÓÄÇá

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Question :
Est-il autorisé de transporter le mort d'un pays à un autre ? Conseillez-nous à ce sujet, et qu'Allah vous en récompense grandement (jazakoum Allah kheyran).


ÇáÌæÇÈ

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Réponse :
Les Hanbalites l'ont autorisés et d'autres (écoles), si cela est nécessaire, comme pour le transporter d'un pays de mécréance à un pays musulman pour y être inhumé...parce que si le musulman est inhumé parmi les mécréants, alors il subira leur nuisance après sa mort de la même façon qu’il l’a subit durant sa vie – cette remarque a été rapporté par le savantissime Ibn Rajab et d’autres savants…

De la même façon que les vertueux [salihin] entres-eux se sentent bien familier, le vertueux subit également la nuisance du mécréant qui se trouve prés de lui.
D’ailleurs, il a été rapporté par Ibn Al Athir, d’après Zoubayda qui dit que lorsqu’une personne du nom d’Al Mourisy mourut, un homme l’a vu en songe avec un visage livide [très pâle]. Il l’a questionna en disant : « Quel est la raison de cette lividité ? ». Elle répondit : « Une personne du nom d’Al Mourisy est morte et a été inhumé chez nous et de l’Enfer, un grondement lui est parvenu [jusqu’à lui] ce qui a rendu les visages des gens des tombes livides ».
Certains savants disent qu’ils subissent les nuisances de l’homme mauvais et mécréant, de même qu’ils se sentent bien familier avec le vertueux.

En conclusion, s’il est dans son intérêt de transporter le mort [pour l’inhumer], alors il n’y aucun mal dans cela comme l’ont montré les gens de science, car la priorité veut qu’il soit enterré dans un endroit éloigné des tombes ou se trouvent les associateurs et de préférence là ou se trouve des tombes réservés aux musulmans. Et Allah sait mieux.


Source : - Ministère des Affaires Islamiques, des Waqfs, de l’Appel et de l’Orientation -



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Fatwas de Lajna Daîma concernant ce sujet dans leur recueil de Fatwa Vol 8.


Question :

Parmi les musulmans résidant en Grande-Bretagne, certains d'entre-eux expédient leurs morts vers leurs pays d'origines. Ceci est-il autorisé ?

Réponse :

Oui il leur est tout à fait permis d'envoyer leurs morts vers les cimetières se trouvant dans les pays musulmans.

Cependant, [nous leur conseillons] de construire un cimetière réservé exclusivement à l'enterrement des musulmans, [de même que nous recommandons] à celui qui en a la capacité d'émigrer vers un pays musulman [...]

Source : Majmou Fatawa Lajna Da Ima Vol 8 452



autre fatwa

" Il n'est pas permis d'enterrer le Musulman dans un cimetière de Chrétiens, car il (le musulman ) est importuné par leurs châtiments.

Les tombes des musulmans doivent être dans un endroit réservé uniquement à eux, c'est à dire séparé des cimetières des chrétiens. Quant au Qadiyani *ils ne doivent pas être enterré avec les musulmans. "


Majmou Fatawa Lajna Daîma Vol 8 P 454

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