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ÞÏíã 18 Jan 2008, 07:07 PM
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ÊÇÑíÎ ÇáÊÓÌíá: Sep 2007
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ÇÝÊÑÇÖí -Õáì Çááå Úáíå æ Óáã- Les ablutions du Prophète

Bismillâhi r-Rahmâni r-Rahîm,

Ceci est le hadîth n°7(1) de ‘Oumdatou l-Ahkâm, avec le commentaire de cheykh Âl Bassâm – Rahimahoullâhou Ta’âlâ. Il traite des ablutions d’une manière fondamentale, car : 1° il remonte jusqu’au Prophète () ; 2° l’information – très profitable in châ Allâh – nous est transmise par un des Califes Bien-dirigés, ‘Outhmân Ibn ‘Affân ; 3° il est recueilli par Al Boukhârî et Mouslim (comme la très grande majorité des ahâdîth de ‘Oumdatou l-Ahkâm).


Houmrân, l’esclave de ‘Outhmân Ibn ‘Affân, dit avoir vu ‘Outhmân demander de l’eau. Il versa de son contenu sur ses mains et les lava trois fois. Puis, il introduisit la main droite dans le récipient ; puis, il se rinça la bouche, s’introduisit de l’eau dans le nez et la fit ressortir. Puis, il se lava le visage trois fois et les mains jusqu’aux coudes trois fois. Puis, il s’essuya la tête. Puis, il se lava les pieds trois fois. Puis, il dit : J’ai vu le Prophète () qui a fait ses ablutions de la même façon que mes ablutions-ci, et dire : « Celui qui fait ses ablutions de la même façon que mes ablutions-ci, qui prie ensuite deux rak‘ah, dans lesquelles il ne se parle pas à lui-même [de ce qui est étranger à la prière], Allāh lui pardonnera ses péchés précédents »(2).[/b][/color]


Le Vocabulaire du hadîth :

1– De l’eau (wadoû’) : avec la voyelle « a » sur la « wâw », c’est l’eau avec laquelle on fait ses ablutions. An-Nawawî a dit : on utilise [les mots de] « woudoû’ » et « touhoûr » – avec la voyelle « ou » sur leur première lettre – lorsqu’on veut [parler de] l’action qui renvoie au « masdar ». Avec [la voyelle] « a » sur leur première lettre [ donc, « wadoû’ » et « tahoûr »], ils désignent l’eau avec laquelle on se purifie. Et l’origine du mot « woudoû’ » provient de « al widâ’ah », qui signifie la bonne chose et la propreté. Les ablutions de la prière ont été appelées « woudoû’ », car elles nettoient leur auteur.
2– Il versa (fa afragha) : une bonne partie de l’eau du récipient sur ses mains.
3– Dans lesquelles il ne se parle pas à lui-même (lâ youhaddithou fîhimâ nafsahou) : la parole de l’âme, c’est l’insinuation (waswâs) et les obsessions du démon (khatarât). Est visé ici tout ce qui est relatif au bas-monde, c’est-à-dire qu’il ne doit pas se laisser aller à cela. Sinon, il est impossible de ne pas avoir de pensées.
4– Jusqu’aux coudes (ilâ l-mirfaqayn) : « jusqu’aux » avec le sens de « avec » ; c’est-à-dire : avec les coudes.
5– Puis (thoumma) : en utilisant ce terme, il n’a pas visé la pause [entre les actes], contrairement au sens [de ce mot] à l’origine, mais seulement l’ordre [d’accomplissement des actes]. Ibn Hichâm (4) dans « al Moughnî » et ar-Radî (5) dans « charh al Kâfiyah » ont montré que [ce mot] est parfois employé seulement pour [indiquer] un ordre.
6– De la même façon que mes ablutions-ci (nahwa woudoû’î hâdhâ) : dans certaines versions de ce hadîth, il est rapporté avec les mots « comme mes ablutions-ci » (mithlou woudoû’î hâdhâ). Or « nahw » et « mithl » ont des sens différents : « mithl » implique une similitude extérieure à tous les niveaux ; quant [au mot] « nahw », il ne vise [cette] similitude qu’au sens figuré ; et le figuré est désigné ici pour relier la récompense à la similitude.


Le sens général :

Ce hadîth très important contient la façon complète dont le Prophète () faisait ses ablutions. Par sa belle façon d’enseigner et de faire comprendre, ‘Outhmân – qu’Allâh l’agrée – leur apprit la façon qu’avait le Prophète de faire ses ablutions, par une voie concrète, pour que cela soit le plus compréhensible possible et représenté de la meilleure façon dans leurs esprits.
Il demanda un récipient contenant de l’eau ; et pour ne pas la souiller, il n’y plongea pas la main. Il se contenta de s’en verser sur les mains trois fois, jusqu’à ce qu’elles deviennent propres. Puis, il introduisit la main droite dans le récipient, prit de l’eau avec laquelle il se rinça la bouche et le nez. Puis, il se lava le visage trois fois, ainsi que les mains jusqu’aux coudes trois fois [aussi]. Puis, il s’essuya toute la tête une fois, puis il se lava les pieds jusqu’aux chevilles [incluses] trois fois.
Une fois qu’il eut – qu’Allâh l’agrée – terminé ces [travaux] pratiques, il les informa qu’il avait vu le Prophète () faire ses ablutions de la même façon.
Une fois qu’il eut () achevé ces ablutions parfaites, il les informa que celui qui ferait ses ablutions de la même manière, prierait deux rak‘ah dans lesquelles il présenterait son cœur à son Seigneur ‘Azza wa Jalla, verrait [Allâh] le récompenser – par l’effet de Son bienfait, Ta‘âlâ, et en raison de ces ablutions parfaites et de cette prière sincère – par l’absolution de ses péchés antérieurs.


La divergence des Savants :

Les Imâms suivants : Aboû Hanîfah, Mâlik, ach-Châfi‘î, Soufyân (6) et d’autres, considèrent l’aspiration d’eau par le nez (istinchâq) lors des ablutions, comme étant recommandé (moustahabb) et non obligatoire (wâjib).
L’avis le plus connu de l’Imâm Ahmed mentionne le caractère obligatoire, [de sorte que] les ablutions ne sont pas valables sans [cet « istinchâq »]. C’est là le madh’hab d’Ibn Abî Laylâ (7), d’Is’hâq (8) et d’autres encore.
Les premiers ont appuyé leur parole sur le hadîth : « Dix font partie des Sounan des Envoyés », au nombre desquelles figure al istinchâq. Et la Sounnah, [ici], est ce qui n’est pas obligatoire. Quant à ceux qui voient son caractère obligatoire, ils s’appuient sur Sa parole, Ta‘âlâ : { Lavez vos visages} [AL MÂ’IDAH, 6] ; et le nez fait partie du visage. [Et ils s’appuient aussi] sur les nombreux ahâdîth authentiques, [concernant] la façon dont il [les] a faites () et les ordres qu’il a donnés dans ce sens.
De plus, [face] à la preuve de ceux qui ne voyaient pas l’obligation, ils ont répliqué que ce qui était voulu par le mot « Sounnah » dans le hadîth, c’était la démarche, car l’appellation « Sounnah » pour [désigner] ce qui n’est pas obligatoire, est un terme technique provenant des jurisconsultes modernes (« mouta’akhkhir » signifie : « venir tardivement »).
C’est pour cela que [le terme de « Sounnah »] a été rapporté dans de nombreux ahâdîth, parmi lesquels : « Dix font partie de la fitrah ».
Il n’y a aucun doute concernant la validité du second avis, en raison de la force de ses arguments et de l’absence d’opposition [en face], de ce que j’en sais [du moins] et Allâh est le plus Savant.

Les savants sont unanimes concernant l’obligation d’essuyer la tête. Ils sont également tous d’accord pour considérer que l’essuyer complètement est recommandé. [Par contre,] ils ont divergé sur [le point suivant] : essuyer une partie seulement est-il suffisant, ou alors faut-il impérativement l’essuyer entièrement ?
Ath-Thawrî, Al Awza‘î (9), Aboû Hanîfah et ach-Châfi‘î pensent que se contenter d’essuyer une partie seulement est autorisé, [ceci] tout en divergeant sur sa surface.
Mâlik et Ahmed pensent [quant à eux] qu’il est obligatoire de tout essuyer.
Les premiers se sont appuyés sur Sa parole, Ta‘âlâ : { Et essuyez-vous la tête } [Wamsahoû bi rou’oûsikoum], [arguant] que le « bâ’ » [prouvait] le caractère partiel (tab‘îd). [De plus, ils se sont appuyés] sur ce que Mouslim a rapporté d’Al Moughîrah avec les mots : « Il a () fait ses ablutions, il s’essuya le toupet ainsi que le turban ».
[Quant à] ceux qui voient l’obligation de tout essuyer, ils s’appuient sur de nombreux ahâdîth qui décrivent tous les ablutions du Prophète (). Parmi eux, le hadîth de ce chapitre, ou encore ce qu’a rapporté la « Jamâ‘ah »(3) : « Il s’essuya la tête avec les mains, allant de l’avant vers l’arrière. Il commença par le devant de la tête, amenant [ses mains] jusque la nuque, pour les ramener ensuite à l’endroit par lequel il avait commencé ».
Et à ceux qui voyaient l’autorisation de n’essuyer qu’une partie, ils répliquèrent que le « bâ’ » n’avait [jamais] été rapporté dans la langue pour [n’évoquer qu’une] partie (tab‘îd). Son sens dans le verset est uniquement la jonction, c’est-à-dire : « Joignez l’essuyage de vos têtes ». La jonction est la véritable signification du « bâ’ ». On a interrogé Niftawayhi (11) et Ibn Dourayd (12) sur le sens du caractère partiel, ni l’un ni l’autre ne le connaissaient. Et Ibn Bourhân (13) a dit : « Celui qui prétend que le ‟ bâ’ ” renvoie au caractère partiel, a rapporté sur les arabophones ce qui leur est étranger ».
Ibn Al Qayyim a dit : « En aucune façon, il n’a été rapporté dans un seul hadîth qu’il se soit contenté d’essuyer une partie de la tête [seulement] ».


Ce que l’on retient du hadîth :

1– Le caractère légiféré du lavage des mains trois fois avant de les introduire dans l’eau des ablutions, au moment de les accomplir.
2– Agir de la main droite lorsque l’on prend l’eau pour se laver les membres.
3– Le caractère légiféré du rinçage de la bouche, de l’aspiration d’eau par le nez et de son expiration dans cet ordre. Il n’existe aucun désaccord sur ce caractère légiféré ; le désaccord réside uniquement sur son caractère obligatoire, ce dernier – nous l’avons vu précédemment – étant l’avis [le plus] correct.
4– Se laver le visage trois fois. Ses limites sont : en longueur, du lieu où [se trouvent] les cheveux de la tête jusqu’au menton ; en largeur, d’une oreille à l’autre. De même, on se rince la bouche et l’on aspire l’eau par le nez trois fois, car le nez et la bouche appartiennent à ce que l’on appelle le visage. Chez les arabes, le visage est ce avec quoi a lieu [un] face-à-face.
5– Se laver les mains, en incluant les coudes, trois fois.
6– Essuyer toute la tête une fois. Il y passe les mains depuis l’avant, puis depuis l’arrière.
7– Se laver les pieds, en incluant les chevilles, trois fois.
8– L’obligation de respecter cet ordre, parce que le Législateur a introduit un essuyage – la tête – entre des lavages, mentionnant [ainsi] un ordre entre ces membres.
9– Cette description est celle des ablutions du Prophète () la plus complète.
10– Le caractère légiféré de la prière après les ablutions.
11– Le motif du caractère complet et parfait de la prière repose sur le présence du cœur devant Allâh Ta‘âlâ. On trouve aussi dans [le hadîth] l’incitation à [faire preuve de] sincérité ; [de même que] la mise en garde contre l’absence d’acceptation de la prière, pour celui qui y est distrait par les affaires de ce bas-monde. Celui [dans l’esprit duquel] surviennent les pensées matérielles – alors qu’il est en prière – et qui les chasse, on espère pour celui-là l’obtention de cette récompense.
12– Le mérite des ablutions complètes, motif d’absolution des péchés.
13– La récompense promise résulte d’un ensemble de deux éléments : les ablutions suivies de la prière de deux rak‘ah, [tout cela] de la façon décrite. Cela ne [peut] résulter d’un seul des deux éléments, sauf en vertu d’une preuve extérieure. Et les savants ont [précisé que] l’absolution [dont il est question] ici, est limitée aux petits péchés.Quant aux grands péchés, il est impératif de s’en repentir pour les voir absous. Il a dit, Ta‘âlâ : ( Si vous fuyez les grands péchés qui vous ont été interdits, Nous effacerons vos mauvaises actions ) [AN-NISÂ’, 13].



Traduction : Saïd, Aboû `Oubaydillâh.
(Tous droits réservés pour le traducteur).


Le texte est disponible au format PDF sur : http://www.box.net/shared/2p4m9l94c4


Notes :

(1) NDT : ou du hadîth n°8, dans certaines versions.
(2) « Al Boukhârî » hadîth n° (164). « Mouslim », hadîth n° (226).
(3) NDT : le masdar, ou « nom d’action », est un mot issu du verbe arabe et qui désigne l’action évoquée par ce dernier ; en français, on le traduit soit par « le fait/l’action de… », soit par un substantif. Par exemple, le verbe « laver » aurait pour madar « le fait de laver » ou « lavage » ; « mordre », « l’action de mordre » ou « morsure », etc. Il est très utilisé en arabe et fait partie de ces procédés qui permettent à cette langue d’exprimer les choses en moins de mots.
(4) NDT : Jamâl oud-Dîn Ibn Hichâm Al Ansârî : jurisconsulte et grammairien né au Caire (708 761/1308 1360) ; cf. ‟al Mou‘jam al Islâmî”, Dâr ach-Chouroûq, 1e éd. 1423/2002, p.20.
(5) NDT : Mouhammed Ibn Al Hasan ar-Radî Al Astarâbâdhî : grammairien arabe (mort en 686 ?/1287 ?); cf ‟ Mou‘jam A‘lâm al Mawrid”, Dâr al ‘Ilm li l-Malâyîn, 1e éd. 1992, p.207.
(6) NDT : Soufyân ath-Thawrî : l’un des Imâms du hadîth et des Savants de son époque, il est mort en 31/652 ; cf. ‟al Mou‘jam al Islâmî”, p.321.
(7) NDT : Mouhammed ibn ‘Abdi r-Rahmân Ibn Abî Laylâ, al Ansârî, puis al Koûfî : le juge ; « sadoûq, de très mauvaise mémoire », il est mort en 148 hég. ; cf. ‟Taqrîb at-Tahdhîb”, Ibn Hajar Al ‘Asqalânî, Dâr al Ma‘rifah, 2e éd. 1417/1997, t.2, p.193, entrée [6844].
(8) NDT : Is’hâq ibn Ibrâhîm ibn Makhlad, al Hanzalî, Aboû Mouhammed ibn Rahawayhi al Marwazî : « thiqah hâfiz » ; compagnon d’Ahmed ibn Hanbal, il est mort en 238, à l’âge de 72 ans ; cf ‟Taqrîb at-Tahdhîb”, t.1, p.67, entrée [374].
(9) NDT : Aboû ‘Amr, ‘Abdou r-Rahmân ibn ‘Amr al Awzâ‘î : Imâm du Châm, « thiqah jalîl », il est mort en 156 ou 157 ; cf ‟Taqrîb at-Tahdhîb”, t.1, p.458.
(10) NDT : Expression visant les six imâms du hadîth, à savoir : al Boukhârî, Mouslim, Aboû Dâwoud, at-Tirmidhî, an-Nassâ’î et Ibn Mâjah.
(11) NDT : Ibrâhîm Ibn Mouhammed Niftawayhi : grammairien, jurisconsulte, mouhaddîth et poète arabe (244-323/858-935) ; cf ‟ Mou‘jam A‘lâm al Mawrid”.
(12, 13) NDT :Nous ignorons de qui il s’agit

http://www.alminhadj.fr/modules/news...hp?storyid=282.

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