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ÅÖÇÝÉ ÑÏ
 
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ÞÏíã 12 Feb 2013, 04:57 PM
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ÇÝÊÑÇÖí Les ouvrages malikites Écrits à la manière des traditionalistes Nouvelle version




Au nom d’Allah le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux



Les ouvrages malikites

Écrits à la manière des traditionalistes

Nouvelle version



Voici certaines grandes références malikites qui composèrent leurs ouvrages, selon le crédo des traditionalistes, ou pour reprendre un terme cher à el Maqrîzî, des salafis : si certains sont imprimés d’autres sont restés à l’état manuscrit. Néanmoins, ils restent intéressants dans la mesure où qu’il est faut dans l’absolu d’associer les malikites aux ash’arites ou aux soufis…



1- L’Imam Mâlik lui-même (m. 179 h.) ; l’auteur d’el qadr wa e-radd ‘alâ el qadariya.

2- Son ami ibn Farrûkh (m. 175 h.) ; e-radd ‘alâ ahl el bida’.

3- ‘Abd e-Rahmân ibn el Qâsîm (m. 191 h.) ; risâla fî e-sunna.

4- ‘Abd Allah ibn Wahb (m. 197 h.) ; el qadar.

5- Asbagh ibn el Faraj el Masrî (m. 225 h.) ; e-radd ‘alâ ahl ahwâ.

6- ‘Abd el Mâlik ibn Habîb el Andalûsî (m. 238 h.) ; fadhâil e-sahâba.

7- Mohammed ibn Sahnûn (m. 256 h.) ; e-sunna, el hujja ‘alâ el qadariya, et 6 autres ouvrages.

8- Ibn ‘Abd el Hakam (m. 268 h.) ; e-radd ‘alâ Bishr el Mirrîsî.

9- Abû Bakr el waffâr (m. 269 h.) ; e-sunna et e-risâla fî e-sunna.

10- Yahyâ ibn ‘Omar el Kindî (m. 289 h.) ; e-ru-ya, el mîzân, e-radd ‘alâ e-shukûkiya, et e-radd ‘alâ el murjiya.

11- Yahyâ ibn ‘Awn (m. 298 h.) ; e-radd ‘alâ ahl el bida’.

12- Abû Zaïd el Qaîrawânî (m. 386 h.) ; usûl e-tawhîd, e-risâla, et 8 autres livres.

13- Le grand Abû ‘Omar e-Talamankî (m. 429 h.) ; el usûl ilâ ma’rifa el usûl et 3 autres ouvrages.

14- El Qahtânî et sa fameuse nûniya el Qahtânîya.[1]



Les facteurs à l’origine de la corruption de la croyance malikite au Maghreb



Le Mahdî ibn Tûmart (m. 524 h.)



À la tête de l’Empire des Muwahhidûn, il fut le premier homme à avoir corrompu la croyance malikite. De son vrai nom, Abû ‘Abd Allah Mohammed ibn ‘Abd Allah ibn Tûmart, il s’autoproclama le Mahdî. il avait des vues sur le pouvoir qu’il arracha à l’aube du cinquième siècle de l’hégire dans les terres du Maghreb. Avant cette période, il s’était rendu en Iraq pour enrichir sa culture religieuse. Il avait un ascendant pour l’ascétisme et la piété.



De retour au bercail, il conquit les cœurs de certains montagnards et incultes peu versés en l’Islam. Il leur donna quelques enseignements et s’autorisa même à leur montrer de faux miracles afin de les faire adhérer à sa conception de la religion. Il revendiqua notamment être le Mahdî annoncé par le Prophète (r) et ses adeptes lui vouaient une énorme considération. En raison des principes Ash’arites et philosophiques qu’il leur avait inculqués, ils firent impunément verser le sang des musulmans en attentant à la vie de milliers d’habitants de la région qui étaient fidèles au traditionalisme. Accusés à tort d’être des Mushabbaha (Assimilateurs) et des Mujassama (anthropomorphistes), ils en pâtirent de leur vie.[2] Ainsi, ibn Tûmart fut à l’origine de l’extension de la croyance Ash’arite en terre du Maghreb, qui baignait auparavant dans un climat Salafî.[3]



Abû el Qâsim el Qushaïrî et Abû Hâmid el Ghâzâlî



L’une des raisons indirectes, qui ont contribué à la corruption de la croyance malikite au Maghreb, est, à partir du cinquième siècle de l’hégire, la pénétration du soufisme dans les rangs de ses adeptes par l’intermédiaire de deux hommes : Abû el Qâsim el Qushaïrî et Abû Hâmid el Ghâzâlî.[4]



Abû Dharr el Harawî



Nous pouvons ajouter une raison à l’origine de l’expansion de l’ash’arisme jusqu’au détroit de Gibraltar, et qui a peut-être échappé à certains spécialistes. Dans siar a’lâm e-nubalâ, Dhahabî nous relate la biographie d’Abû Dharr el Harawî, qui, au dire d’Abû el Walîd el Bâjî, fut marqué par sa rencontre avec le Qâdhî Abû Bakr el Baqallânî. Pourtant, aux dires d’ibn Taïmiya, celui-ci considéré comme le second fondateur de l’Ash’arisme.[5]



Voici en détail l’anecdote d’el Bâjî : « Le Sheïkh Abû Dharr [el Harawî] m’a informé qu’il penchait vers sa tendance. Je lui demandai alors : « D’où te vient ce penchant ?

- Un jour, à Bagdâd, je me promenais avec le Hâfizh Dâraqutnî, et nous avons croisé Abû Bakr ibn e-Taïyib [el Baqallânî]. Le Sheïkh Abû el Hasan le serra alors dans ses bras et lui embrassa le visage et les yeux. Une fois que nous l’avons quitté, je me tournais vers lui pour lui demander : « Qui est-il pour que tu fasses en son honneur ce qui ne me serait jamais passé à l’esprit venant de toi, l’Imâm de notre époque ? » – C’est l’Imâm des musulmans, justifia-t-il, le défenseur de la religion, Abû Bakr ibn e-Taïyib el Qâdhî. »



Depuis ce jour, poursuivit Abû Dharr, je le visitais régulièrement avec mon père, et dans tous les pays du Khurasân et ailleurs que j’ai visités ; les traditionalistes les plus notoires suivaient tous, sans exception, sa tendance et sa voie. »[6]



Ainsi, d’obédience malikite dans le fiqh, el Harawî épousa le crédo ash’arite. Compté parmi les narrateurs du sahîh el Bukhârî, Il importa le kalâm à La Mecque où il prit résidence, et en devint le porte-parole à tous les pèlerins en provenance du Maghreb et de l’Andalousie venus pourtant étudiés le hadîth. Ces derniers dérogèrent ainsi à l’usage en vigueur chez les grands traditionalistes malikites avant eux, à l’instar d’Asîlî, Abû el Walîd ibn el Faradhî, Abû ‘Omar e-Talamankî, Makkî el Qaïsî, Abû ‘Amr e-Dânî, et enfin Abû ‘Omar ibn ‘Abd el Barr qui n’avaient jamais trempé dans le kalâm.[7]



Ainsi, ce flux migrateur (circuit initiatique) de l’Occident vers l’Orient eut, malheureusement, des contrecoups défavorables. Ibn Taïmiya fait remarquer que de grandes sommités maghrébines furent affectées par ce fléau. Abû el Walîd el Bâjî lui-même prit contact avec Abû Ja’far e-Samnânî. Partisan hanafite, il fut l’élève de… Abû Bakr el Baqallânî. Le grand Qâdhî Abû Bakr ibn el ‘Arabî, fut influencé dans son voyage en Orient par el irshâd d’el Juwaïnî.[8] Rappelons qu’il était l’élève d’Abû Hâmid el Ghâzâlî, l’un des deux instigateurs à l’origine de l’essor du soufisme sur les côtes ouest de la Méditerranée. Il disait au sujet de son Sheïkh : « Si nous ne sommes qu’une goûte au milieu de son océan, nous ne faisons que le réfuter avec ses propres paroles. »[9] Aristote, l’un des pères fondateurs de la Logique formelle disait dans ce registre : « Ami de Platon, mais encore plus de la vérité. » Ibn el Qaïyim aura des paroles de ce genre envers Sheïkh el Islâm… Abû Ismâ’îl el Harawî, ne pas confondre avec Abû Dharr dont nous avons parlé plus haut.



Wa Allah a’lam !
















[1] Voir : takhîr tadwîn el ‘aqîda e-salafiya de ‘Abd e-Salâm ibn Barjas – qu’Allah lui fasse miséricorde –.

[2] Voir : Majmû’ el Fatâwâ (11/475).

[3] Voir : introduction de la recension de Kitâb el ‘Arsh (1/57-62) de l’Imâm e-Dhahabî (m. 746 h.) par le Docteur Mohammed ibn Khalîfa e-Tamîmî.

[4] Voir l’introduction à e-Risâla el Wâdhiha fî e-Rad ‘alâ el Ashâ’ira (1/38) d’ibn el Hanbalî, recension du Docteur ‘Alî e-Shibl.

[5] Voir : Nash-a el Ashâ’ira wa Tatawwaruha (p. 320).

[6] Siar a’lâm e-nubalâ de Dhahabî (17/558).

[7] Siar a’lâm e-nubalâ de Dhahabî (17/557).

[8] Dar-u ta’ârudh el ‘aql wa e-naql d’ibn Taïmiya (2/101).

[9] Siar a’lâm e-nubalâ (10/8-9).

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