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ÞÏíã 20 Nov 2014, 11:03 AM
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ÇÝÊÑÇÖí Ibn Taïmiya et les ignorants musulmans

Ibn Taïmiya et les ignorants musulmans
(Partie 1)


Louange à Allah le Seigneur de l’univers ! J’atteste qu’il n’y a d’autre dieu (digne d’être adoré) en dehors d’Allah, l’allié des vertueux, et j’atteste que Mohammed est le sceau des prophètes et messagers ! Que les Prières, la Bénédiction et le Salut d’Allah soient sur lui, ainsi que sur ses proches et tous ses Compagnons !


« Il y a plus faux que le faux, c'est le mélange du vrai et du faux. »
Paul Valéry


Introduction


Ibn Taïmiya établit dans l’un de ses ouvrages qu’il n’est pas pertinent d’interpréter les paroles d’un auteur d’une autre façon que selon ses propres intentions.[1] Cela revient en effet à mentir sur lui qu’on en ait conscience ou non. Pour mieux comprendre ses passages ambigus, il incombe de regrouper tout son discours ; c’est en tout cas, ce que réclame la rigueur scientifique. Que dire alors si le passage sur lequel règne la polémique, comme c’est le cas ici, est clair comme l’eau de roche. Il parle de lui-même. Que dire encore si les savants venus après lui qui, de surcroit, sont spécialistes de ses ouvrages, reprennent à leur compte ce fameux passage et se chargent de l’éluder. Passage que nous reproduisons ici en entier tant celui-ci est éloquent.


Passage dont ce sert Sheïkh Sa’dî pour établir le ‘udhr bi el jahl dans le shirk akbar[2]


Sheïkh el Islam a dit : « Quant à ces ignorants, comparables aux païens et aux chrétiens, ils s’inspirent de hadîth faibles ou inventés, de citations de savants qui ne font pas autorités, ou qui leur sont mensongèrement imputées, ou tout simplement qui sont des erreurs de leur part…
Je ne connais personne ayant rapporté une annale d’un savant de référence autorisant d’invoquer une créature. Certes, certains dévots comme le poète Sheïkh Yahyâ e-Sarsarî[3] et Sheïkh Mohammed ibn e-Nu’mân,[4] auteur de kitâb el mustaghîth bi e-Nabî fî el yaqazha wa el manâm, en vantent les vertus dans leurs ouvrages.


Certes, ces gens-là sont des pieux et des religieux, mais ils n’ont aucun lien avec les savants qui sont à même de pénétrer les intentions du Législateur. C’est de ces derniers que l’on prend les enseignements de la religion, car experts en Loi (le licite et l’illicite). Quant à ces dévots, ils ne se basent sur aucune preuve textuelle ni même une parole d’un savant de référence. Leurs pratiques sont plutôt à mettre au compte de l’usage.
Beaucoup de gens en effet ont pris l’habitude de se tourner vers leurs Sheïkh dans les moments difficiles pour lui solliciter son aide.


Je connais personnellement certains Sheïkh connus pour leur ascétisme et leur piété, s’avancer solennellement vers la tombe d’Abd el Qâdir pour lui implorer le secours.


Cette pratique est courante chez beaucoup de gens. Lorsqu’on attira l’attention de certains émérites parmi eux, ils revinrent tout de suite à la raison et comprirent que leur pratique n’avait rien à voir avec l’Islam, mais qu’elle était plus comparable à l’adoration des idoles. Il est connu de façon élémentaire que le Prophète (r) n’a jamais légiféré à sa communauté d’invoquer qui que ce soit parmi les morts : Prophètes, gens pieux, etc. ni à travers la formule d’el istighâtha (appel au secours) ou autre ni à travers la formule d’el isti’âna (appel au soutien) ou autre. Il n’a pas légiféré non plus à sa communauté de se prosterner pour un mort ou en sa direction, etc. Nous savons plutôt qu’il (r) a formellement interdit ce genre de pratiques qu’il a jugées comme relevant de l’association interdite par Allah et Son Messager.


Néanmoins, en raison de l’ignorance prépondérante, du nombre restreint de personnes initiées aux traces de la Prophétie parmi les dernières générations, nous ne pouvons pas condamner facilement les gens d’apostats pour ces raisons ; pas avant de les avoir mis au courant des enseignements du Messager stipulant la non-pertinence de leurs pratiques. C’est pourquoi, je n’ai jamais démontré ce point à des personnes imprégnées de l’Islam sans qu’elles ne se remettent en question en disant : c’est le principe même de la religion. Certains grands doyens expérimentés parmi nos amis disaient : c’est la plus grande chose que tu ais pu nous expliquer, car ils avaient pleine conscience que cela concernait le principe élémentaire de la religion. »[5]


Ibn Taïmiya n’a pas kaffar el Bakrî qui cautionnait pourtant l’istighâtha bi e-sâlihîn


El istighâtha dont l’extrait plus haut est puisé fut consacré en réfutation à el Bakrî qu’ibn Taïmiya n’a pas kaffar, à ma connaissance.[6] Au cours des lignes où il le réfute, Sheïkh el Islam fait le constat suivant : « La voie empruntée par cet homme et tous ceux qui lui ressemblent, est celle des innovateurs qui sont imprégnés à la fois de l’ignorance et de l’injustice. Dans un premier temps, ils innovent une chose allant à l’encontre des Textes du Coran, de la sunna, et du consensus. Ensuite, ils traitent d’apostats tous ceux qui s’opposent à leur innovation. Quant aux traditionalistes, imprégnés par la foi et la connaissance, ils sont motivés par la science, la justice, et la compassion à l’égard des autres. Ils connaissent la vérité qui leur permet de se conformer au Coran et à la sunna et de les préserver de la bid’a, mais ils sont justes à l’encontre de leurs opposants et ils ne font nullement preuve d’injustice à leur égard. »[7] Plus loin, il conclut qu’il ne lui rend pas la pareille, alors qu’el Bakrî l’a kaffar.[8]
Qu’entend-il par ignorants ?


Nombreux sont ceux, et même au sein des savants de aimmat e-da’wa qui interprètent le passage plus haut d’une façon singulière.[9] Partisan de la tendance selon laquelle en faisant du shirk on ne peut en aucun cas rester dans le cercle des musulmans, Sheïkh ‘Abd el ‘Azîz e-Râjihî suggère de remettre son sort à Allah. Le coupable aura, à ses yeux, le même statut que lors des périodes de « rupture » de la prophétie, pour reprendre les termes de l’adversaire. Néanmoins, sur terre, on lui réserve le même sort que les païens (on ne le lave pas, on ne prie pas sur lui et on ne l’enterre pas dans un cimetière musulman).[10] Quoi qu’il en soit, en plus du fait que cette opinion ne fasse pas l’unanimité des savants contemporains, comme nous l’avons expliqué à maintes reprises, nous pouvons remarquer qu’il taxe le coupable de mécréant sans faire de distinction entre le ism et le hukm. Les tenants de cette opinion le prennent pour un murtad (apostat), voire un mécréant d’origine, mais ils s’abstiennent simplement de le promettre à l’Enfer, conformément notamment à la croyance traditionaliste, wa Allah a’lam !


À suivre…


Par : Karim Zentici
http://mizab.over-blog.com/





[1] Voir : el jawâb e-sahîh (4/44).

[2] Voir : http://mizab.over-blog.com/article-e...-66829360.html

[3] Poète soufi ultra hanbalite (m. 656 h.).

[4] Maitre soufi ultra malékite (m. 656 h.).

[5] El istighâtha (2/731).

[6] Voir : el istighâtha fî e-radd ‘alâ el Bakrî (1/362, 388).

[7] E-radd ‘alâ el Bakrî (2/487-490).

[8] E-radd ‘alâ el Bakrî (2/494). Ailleurs, il dit ouvertement : « Moi, je n’ai aucun ressentiment envers ceux qui s’opposent à moi, et qui outrepassent les limites d’Allah en me taxant de mécréant ou de pervers ; qui calomnient à mon encontre, ou encore qui font preuve avec moi de chauvinisme païen. Je ne dépasse pas les limites d’Allah avec eux, mais je mesure mes paroles et mes gestes, et je les juge d’après la balance de la justice (incarnée par le Coran ndt.)… La raison, c’est que la meilleure réaction envers quelqu’un qui a désobéi à Allah avec toi, c’est d’obéir à Allah avec lui. » Majmû’ el fatâwâ (1/14-15).

[9] Voir : http://mizab.over-blog.com/article-i...114582247.html

[10] Voir : as-ila wa ajwiba fî el kufr wa el îmân (p. 29-30).

ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ
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ÞÏíã 21 Nov 2014, 06:12 PM
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Ibn Taïmiya et les ignorants musulmans
(Partie 2)


De plus amples détails dans d’autres passages du même ouvrage


Or, il est faux d’attribuer cette opinion à ibn Taïmiya pour les raisons que nous avons évoquées plus haut, mais pour ceux qui n’en seraient pas convaincus, nous ajoutons ici que dans ce même ouvrage, ibn Taïmiya classe les ignorants affiliés à l’Islam en trois catégories. Il introduit son discours en disant que les zindiq hypocrites que comptent notamment les rangs des karmates bâtinites sont pires que les Juifs et les chrétiens.[1] Ensuite, il classe les adeptes de l’Islam qui font du shirk en trois catégories, en fonction de leur degré de gravité :
  1. Ceux qui commettent clairement de l’association et qui s’opposent sciemment aux enseignements du sceau des Prophètes (r) à l’instar des karmates bâtinites. À l’unanimité des savants, ces derniers sont passibles de la peine de mort après sommation de réintégrer le crédo orthodoxe.
  2. Ceux qui se trompent sur des points subtils de la religion.
  3. Ceux qui sont entre les deux premières catégories, et qui se divisent en pervers (fâsiq) et désobéissants (‘âsî).[2]


80 pages plus tôt, il ramène un point qui est certes problématique, bien que ce ne soit pas l’endroit pour en parler, mais il y concède tout de même aux ignorants musulmans qui commettent du shirk d’avoir la foi. Il parle bien sûr de la foi qui les maintient dans l’Islam, non de la foi dans l’absolu, qu’on en juge : « Personne n’est en mesure de ramener un seul texte des Compagnons et des anciens en général justifiant de solliciter l’aide, le secours, ou la victoire du Prophète (r) après sa mort. Personne de la première époque n’a jamais sollicité sa tombe pour faire venir la pluie ou pour lui venir en aide, comme on avait l’habitude de la faire du temps de son vivant. Aucun homme connu pour son savoir et sa piété ne s’est jamais hasardé à une telle pratique.


Celle-ci vient plutôt de certains ignorants qui se présentèrent devant sa tombe en vue de lui implorer de la nourriture ou de leur porter secours contre un tyran. Certes, le Seigneur les exauça, mais uniquement par hommage envers le meilleur des hommes, et pour préserver leur foi fragile. Ils auraient pu, en effet, en cas d’échec, être ébranlés dans leur foi, et sombrer dans le doute. Ils auraient pu, également avoir une mauvaise réaction envers Dieu, en sachant qu’ils lui manquaient déjà de respect en s’en remettant aux morts dans le besoin. Allah ne fit preuve que de mansuétude envers eux, car ils venaient de se convertir. Ils avaient besoin qu’on les couve pour leur éviter de renoncer à la foi et à la religion. »[3]


Dans d’autres passages de ce même ouvrage, il établit le principe du ‘udhr bi el jahl


Dans d’autres passages de ce même ouvrage, il accorde clairement l’excuse de l’ignorance, et établit que le takfîr n’a lieu qu’après iqamat el hujja, en sachant désormais qu’il ne fait pas cette distinction qu’on lui prête entre le hukm et le ism, ou, en tout cas, pas de la façon dont on nous la présente. Voici les passages en questions :


Celui qui invoque un autre qu’Allah ou qui fait le pèlerinage pour un autre qu’Allah est un mushrik (païen) et son acte est du kufr (mécréance). Néanmoins, il est possible qu’il ne sache pas qu’il relève du shirk interdit. Comme c’est le cas de beaucoup de ceux qui ont embrassé l’Islam à l’exemple notamment des tatares. Ces derniers avaient des idoles qu’ils encensaient et vers lesquelles ils se tournaient, mais ils ne savaient pas que cela était interdit dans la religion musulmane. Ils vouaient également le culte au feu, mais ils ne savaient pas que cela, tout autant, était interdit. La connaissance de nombreuses formes de shirk peut échapper à de nouveaux convertis, qui ne savent pas que c’est du shirk[4]


« De la même façon, le takfîr est un droit qui revient à Allah ; il ne convient de sortir de la religion que celui qui a été désigné en tant que tel par Allah et Son Messager. En outre, pour vouer un cas particulier à la mécréance et à la condamnation à mort, il incombe d’établir contre lui la preuve céleste condamnant à la mécréance tous ceux qui s’y opposent. Il ne faut pas s’imaginer que tous ceux qui ignorent un élément de la religion sont automatiquement des mécréants. Il y avait un groupe parmi les Compagnons et leurs successeurs directs, à l’image de Qudâma ibn Mazh’ûn, qui autorisèrent moralement à boire du vin, en pensant que l’interdiction n’englobait pas les pieux, comme ils l’avaient compris du Verset de la sourate le repas céleste. Les savants parmi les Compagnons, à l’instar d’Omar et d’Alî, s’accordèrent à l’unanimité à les sommer de se repentir, et à les vouer à la mécréance en cas de refus. S’ils reconnaissaient leur erreur, ils n’avaient droit qu’au fouet. Il n’était pas question de les sortir de la religion au premier abord, étant donné qu’ils s’étaient trompés dans leur jugement en raison d’une conception erronée. Il fallait attendre avant cela de leur démontrer la vérité… »[5]


« C'est pourquoi je disais aux jahmites panthéistes et négateurs qui reniaient qu’Allah (U) fût sur Son Trône à l’époque où leur fitna commença ; que si j’avais été l’auteur de vos paroles, j’aurais été un kâfir. Moi, en effet, je sais pertinemment que vos paroles relèvent de la mécréance, mais, à mes yeux, vous n’êtes pas des kuffar étant donné que vous êtes des ignorants. Je m’adressais ainsi à leurs juges, leurs savants, leurs Sheïkh et leurs émirs. À l’origine, leur ignorance provient des arguments de la pensée, de la part de leurs leaders, qui étaient ambigus, car leur bagage dans le domaine des textes authentiques, qui sont conformes à la raison saine, était léger. »[6]
Ainsi : « Quiconque attribue à un autre qu’Allah ce qui n’appartient qu’à Lui est également un mécréant si la preuve céleste considérant comme mécréant tous ceux qui la délaissent est établie contre lui. »[7]


Fatwâ taïmiyenne sur le ‘udhr bi el jahl dans le shirk akbar


Dans une fatwa où on lui posa la question sur des pratiques païennes en vogue à son époque, il répondit notamment :


« (…) Selon certains anciens, si tu leur demandes qui a créé les cieux et la terre, ils diront que c’est Allah, alors qu’ils adorent d’autres divinités. Leur adoration consistait à les invoquer et à les prendre pour des intermédiaires, des « moyens », des intercesseurs auprès d’Allah. Tout coupable de telles pratiques est un païen, et cela proportionnellement à son degré d’engagement. Si quelqu’un se voit établir la preuve contre lui pour avoir commis ce fameux shirk, et qu’ensuite il continue à le faire, il incombe de le mettre à mort et de lui réserver le même traitement que les païens ; il ne faut pas l’enterrer dans un cimetière musulman ni prier préalablement sur lui. Quant à l’ignorant qui n’a reçu aucun savoir (sur le sujet) et qui ne pénètre pas la substance du shirk pour lequel le Prophète (r) fit verser le sang des païens, on ne peut le taxer d’apostat (lâ yuhkam bi kufrihi), surtout dans la mesure où ce genre de shirk s’est répandu dans les rangs des adeptes affiliés à l’Islam. En ayant pour croyance que ces pratiques sont des actes de dévotion et d’obéissance, on est un égaré à l’unanimité des musulmans, et, après iqâma el hujjâ, un mécréant.


Il incombe aux musulmans et plus particulièrement aux responsables des autorités d’interdire ces pratiques et de les éradiquer par tous les moyens, en infligeant notamment une punition légale à tout récidiviste, wa Allah a’lam ! »[8]


Pour plus de détails sur sa position :


http://mizab.over-blog.com/article-i...114115826.html


http://mizab.over-blog.com/ibn-ta%C3...histe-partie-1




Par : Karim Zentici
http://mizab.over-blog.com/












[1] Nous avons vu dans un article précédent qu’aux yeux d’ibn Taïmiya, ressembler aux gens du Livre sur un point ne rend pas forcément mécréant. Voir : http://mizab.over-blog.com/2014/11/i...-partie-1.html
Ailleurs, il établit en parlant de ceux qui imposent leurs idées hérétiques : « C'est pourquoi l’un des signes distinctifs des innovateurs est d’innover une parole ou un acte qu’ils imposent ensuite aux autres par la force, et sur lesquels ils fondent leur sentiment d’alliance (l’amour et la haine en Dieu). C’est exactement ce que les kharijites, les râfidhites, et les jahmites ont fait… Dans la mesure où ce qu’on impose ou interdit n’est pas corroboré par les textes scripturaires de l’Islam, on s’associe vulgairement aux kharijites, aux râfidhites, et aux jahmites ; eux-mêmes sont sur les traces des païens et des apostats de la première époque. » Voir : http://mizab.over-blog.com/article-i...101734377.html

[2] E-radd ‘alâ el Bakrî (1/277-279).

[3] E-radd ‘alâ el Bakrî (1/201).

[4] Voir : E-radd ‘alâ el Bakrî (p. 61-62) en ayant résumé légèrement ces paroles. Cette citation peut poser problème, mais ce qui nous intéresse ici, c’est la dernière phrase : « La connaissance de nombreuses formes de shirk peut échapper à de nouveaux convertis, qui ne savent pas que c’est du shirk. »

[5] E-radd ‘alâ el Bakrî (p. 258).

[6] E-rad ‘alâ el bakrî (2/494).

[7] Majmû’ el fatâwa (1/112) et e-rad ‘alâ el bakrî (p. 214).

[8] Jâmi’ el masâil (3/145-151).
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