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ÅÖÇÝÉ ÑÏ
 
ÃÏæÇÊ ÇáãæÖæÚ ÇäæÇÚ ÚÑÖ ÇáãæÖæÚ
  #1  
ÞÏíã 27 Apr 2015, 08:03 PM
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ÊÇÑíÎ ÇáÊÓÌíá: Sep 2014
ÇáÏæáÉ: ÇáÌÒÇÆÑ
ÇáãÔÇÑßÇÊ: 1,798
ÇÝÊÑÇÖí La conduite correcte à adopter à l’égard des gouvernants

La conduite correcte à adopter à l’égard des gouvernants
Louange à Allah, nous Le louons, cherchons refuge auprès de Lui et implorons Son pardon. Nous Lui demandons de nous protéger des maux de nos âmes et de nos mauvaises actions. Celui qu’Allah guide, nul ne peut l’égarer, et celui qu’Il égare, nul ne peut le guider. Je témoigne qu’il n’y a point de divinité digne d’adoration qu’Allah. Il est Unique et sans associé, et je témoigne que Mouhammad est Son serviteur et Messager, que paix et salut soient sur lui, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection.
Ceci dit :

Sachez que les savants sont unanimes à propos de l’obligation d’obéir au gouvernant qui a pris le pouvoir par force. En effet, lui obéir est mieux que de se soulever contre lui, car ceci permet d’épargner des vies et d’apaiser les gens du commun. La révolte contre les gouvernants provoque la divergence parmi les musulmans, l’effusion de leur sang et la dilapidation de leurs biens.
Donc, une fois que le gouvernant aura pris le pouvoir et s’y est établi, son imamat sera valide et lui prêter allégeance et lui obéir dans le bien deviendront alors obligatoires, même s’il n’a pas réuni les conditions de l’imamat. Il sera interdit de le combattre ou de lui désobéir. Ses jugements doivent être appliqués. On ne doit pas s’insurger contre lui, et ceci par unanimité. Cette unanimité est citée par El-Hâfidh Ibn Hadjar dans son œuvre Fat’h El-Bâri(1), En-Nawawi dans Charh Mouslim(2) et Mouhammad Ibn `Abd El-Wahhâb dans Ed-Dourar Es-Saniyya(3).
Donc, quiconque désobéit au gouvernant, qui réunit la nation, s’écarte de la communauté qui s’est entendue à obéir au gouvernant qui organise ses rangs, unifie ses opinions et la protège de ses ennemis ; mourra d’une mort de Djâhiliyya (l’ère préislamique).
El-Boukhâri et Mouslim ont rapporté dans leurs Sahîhs qu’Ibn `Abbâs ÑÖí Çááå ÚäåãÇ a dit : le Prophète Õáøóì Çááå Úáíå æÓáøóã dit : « Celui qui déteste quelque chose en son gouvernant, qu’il patiente, car celui qui sort de l’autorité [du gouvernant] d’un empan, mourra d’une mort préislamique »(4).
Dans une autre version : « Celui qui aperçoit quelque chose qu’il déteste en son gouvernant, qu’il patiente, car celui qui sort de la communauté d’un empan, mourra d’une mort préislamique »(5).
La raison en est que les gens de l’ère préislamique n’avaient pas un gouvernant qui les réunissait sous une seule religion et une même opinion, comme l’a mentionné El-Khattâbi. Ils étaient plutôt divisés en groupes et en sectes, leurs opinions se contredisaient et leurs religions différaient. Ceci a induit beaucoup d’entre eux à adorer les idoles et à procéder aux El-Azlâm(6). Ils croyaient, à tort, que cela est une bonne chose qui procure le bienfait ou repousse le mal, alors qu’elle n’en était pas(7).
Ledit hadith rapporté par Ibn `Abbâs ÑÖí Çááå ÚäåãÇ prouve l’interdiction de se soulever contre le gouvernant, même s’il est injuste, car celui qui s’écarte de la communauté, de manière à s’éloigner de l’union des cœurs, à s’exposer aux pêchés et à désobéir au gouvernant, aura certes une fin tragique.
La Charia nous a ordonné de s’attacher à la communauté et nous a mis en garde contre la divergence, même si les gouvernants commettent des actes d’injustice ou d’oppression.
Allah ÚÒøó æÌáøó dit :
﴿æóÇÚúÊóÕöãõæÇ ÈöÍóÈúáö Çááåö ÌóãöíÚðÇ æóáÇó ÊóÝóÑøóÞõæÇ﴾[Âá ÚãÑÇä: 103].

Le sens du verset :
﴾Et cramponnez-vous tous ensemble au Habl (câble) d’Allah et ne soyez pas divisés﴿ [Âl `Imrâne (La Famille d’Imrane) : 103].
Ibn Taymiya a dit dans Minhâdj Es-Sounna : « Le mot (Habl) a été interprété par : le Livre d’Allah (le Coran), Sa Religion (l’Islam), la sincérité, l’accomplissement des obligations, le respect des engagements envers Allah ÚÒøó æÌáøó, l’obéissance à Lui et le rattachement à la communauté. Toutes ces interprétations nous sont parvenues par le biais des Compagnons et ceux qui les ont suivis de la bonne manière jusqu’au Jour de la Résurrection. Elles sont toutes justes ; le Coran ordonne de s’attacher à l’Islam. Ceci est l’engagement envers Allah ÚÒøó æÌáøó, l’obéissance à Lui et l’accomplissement de Ses obligations. Et s’attacher fermement au Habl d’Allah ÚÒøó æÌáøó par tous désigne la communauté. Enfin, la sincérité envers Allah ÚÒøó æÌáøó qui est, certes, l’essence de l’Islam »(8).
Allah ÚÒøó æÌáøó dit aussi :
﴿íóÇ ÃóíøõåóÇ ÇáøóÐöíäó ÂãóäõæÇ ÃóØöíÚõæÇ Çááåó æóÃóØöíÚõæÇ ÇáÑøóÓõæáó æóÃõæáöí ÇáÃóãúÑö ãöäúßõãú﴾[ÇáäÓÇÁ: 59].

Le sens du verset :
﴾Ô les croyants ! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d’entre vous qui détiennent le commandement﴿ [En-Nissâ' (Les Femmes) : 59].
Et (ceux d’entre vous qui détiennent le commandement) sont les gouvernants et les dirigeants, conformément aux textes prophétiques authentiques, ordonnant l’obéissance aux gouvernants et aux dirigeants quand celle-ci ne comprend pas un interdit, et dans l’intérêt des musulmans(9).
Parmi ces textes, on cite le hadith du Prophète Õáøóì Çááå Úáíå æÓáøóã rapporté par Houdhayfa Ibn El-Yamâne ÑÖí Çááå ÚäåãÇ: « Il y aura après moi des gouvernants qui ne se guideront pas d’après ma voie et ne se conformeront pas à ma Sounna ; il y aura parmi eux des hommes aux cœurs de démons dans des corps d’hommes ». Houdhayfa demanda : « Que dois-je faire si je vivrai cette époque ? ». Le Prophète Õáøóì Çááå Úáíå æÓáøóã répondit : « Écoutes et obéis au gouvernant, même s’il frappe ton dos et prend ton argent, écoutes et obéis »(10).
On doit leur obéir que l’on veuille ou non, dans l’aisance ou dans la difficulté, à condition que cela n’entraîne pas la désobéissance à Allah ÚÒøó æÌáøó, conformément au hadith rapporté par Ibn `Omar ÑÖí Çááå ÚäåãÇ que le Prophète Õáøóì Çááå Úáíå æÓáøóã dit : « Le musulman doit écouter et obéir pour ce qui lui plaît ou ce qu’il déteste, sauf à un ordre qui entraîne la désobéissance [à Allah et à Son Messager], dans ce cas, il ne doit ni écouter ni obéir »(11), et au hadith rapporté par `Ali Ibn Abi Tâlib ÑÖí Çááå Úäå que le Prophète Õáøóì Çááå Úáíå æÓáøóã dit : « Il n’y a pas d’obéissance en désobéissant à Allah, l’obéissance est plutôt dans le bien »(12).

Pour cela, avoir une bonne opinion des gouvernants est une chose obligatoire. Leur obéissance implique le fait de les suivre en ce qui concerne le jeûne du mois de ramadan, l’Aïd El-Fitr et l’Aïd El-Ad’ha ; on jeûne lorsqu’ils jeûnent au mois de ramadan, on cesse de jeûner le ramadan au mois de Chawwâl lorsqu’ils cessent de le jeûner et on observe l’Aïd El-Adha quand ils l’observent.
Leur obéissance implique également le fait de ne pas les humilier, insulter, maudire, ne pas exposer leurs défauts, que ce soit dans les livres ou dans les revues, dans les cours ou dans les prêches, ou encore devant le peuple. On doit éviter aussi tout ce qui leur porte atteinte, de près ou de loin. La raison de cela en est d’éviter l’anarchie, de ne pas s’écarter de l’écoute et de l’obéissance dans le bien et pour ne pas s’adonner aux actes nuisibles, qui résultent, en effet, de leur insulte et humiliation. Ceci provoque la rébellion contre eux, entraîne la corruption et se répercute très négativement sur le peuple. Pour cela, le Prophète Õáøóì Çááå Úáíå æÓáøóã dit : « Maudire le croyant est comme le tuer »(13). Il dit aussi : « Insulter un musulman est une perversion et le combattre est une mécréance »(14).
Le Prophète Õáøóì Çááå Úáíå æÓáøóã a mis, aussi, en évidence les moralités du musulman en disant : « Le croyant ne peut être ni calomniateur ni imprécateur ni grossier ou vulgaire dans ses propos »(15).
Il n’y a pas de doute que le fait de se conduire avec ce genre de manières vis-à-vis des gouvernants et des dirigeants est l’un des signes des kharidjites. L’un d’entre eux a dit au Prophète Õáøóì Çááå Úáíå æÓáøóã: « Sois juste »(16). Un autre a dit à `Outhmâne Ibn `Affâne ÑÖí Çááå Úäå quand il s’est introduit à sa maison pour le tuer : « Ô Na`thal »(17).
Par ailleurs, le Prophète Õáøóì Çááå Úáíå æÓáøóã nous a ordonné plutôt d’invoquer Allah ÚÒøó æÌáøó pour qu’ils soient droit et de les aider à atteindre ce statut. Nous ne sommes pas ordonnés, par contre, d’invoquer Allah ÚÒøó æÌáøó contre eux, même s’ils ont commis des actes d’injustice et d’oppression, comme le font certains parmi nous pour qui la voie des Salafs (Pieux Prédécesseurs) à l’égard des gouvernants n’est toujours pas claire, car leur injustice et oppression se répercuteront sur eux-mêmes, mais leur droiture sera à leur profit et au profit de la nation tout entière. Certains savants de nos Salafs (Pieux Prédécesseurs) ont dit : « Lorsque tu vois quelqu’un invoquer Allah ÚÒøó æÌáøó contre le dirigeant, sache qu’il est sous l’emprise de ses passions. Par contre, lorsque tu entends quelqu’un invoquer Allah ÚÒøó æÌáøó en la faveur du dirigeant, sache, qu’il est pratiquant de la Sounna du Prophète si Allah le veut »(18).

En effet, même si Allah ÚÒøó æÌáøó nous a ordonné de l’invoquer en leur faveur, Il nous a ordonné, si possible, de les conseiller, mais sans recourir à la violence, à la crudité, à la dureté ou aux propos malsains.
On doit les conseiller en leur recommandant la crainte d’Allah ÚÒøó æÌáøó et la crainte du Jour Dernier et les incitant à faire les bonnes actions, car prodiguer conseils aux dirigeants musulmans va à l’encontre de la rancune et de la tromperie, tel énoncé par le Prophète Õáøóì Çááå Úáíå æÓáøóã. Et-Tirmidhi et autres ont recueilli un hadith Marfoû`(19), rapporté par `Abd Allâh Ibn Mass`oûd ÑÖí Çááå Úäå, dans lequel le Prophète Õáøóì Çááå Úáíå æÓáøóã dit : « Il y a trois choses avec lesquelles le cœur de l’individu croyant ne se corrompt pas : vouer sincèrement ses actions à Allah, conseiller les chefs des musulmans - dans une autre version :obéir aux dirigeants - et ne pas quitter la communauté, car leur prédication [au sentier d’Allah] les entoure et les protège »(20).
Ibn El-Qayyim ÑÍãå Çááå a expliqué en détail ce hadith dans son œuvre Miftâh Dâr Es-Sa`âda. Il a dit : « L’expression (Il y a trois choses avec lesquelles le cœur de l’individu croyant ne se corrompt pas) veut dire que le cœur du croyant ne portera plus de rancune et cette dernière n’en restera plus en la présence de ces trois qualités, car elles écartent la rancœur, la tromperie, les ressentiments et tout ce qui corrompt le cœur.

Celui qui est sincère envers Allah ÚÒøó æÌáøó, sa sincérité l’empêche d’être rancunier. La rancune s’efface complètement de son cœur, car sa volonté et son cœur se sont adonnés entièrement à la satisfaction d’Allah ÚÒøó æÌáøó. Il n’en restera plus d’espace pour la rancune ou la tromperie, comme Allah ÚÒøó æÌáøó le dit :
﴿ßóÐóáößó áöäóÕúÑöÝó Úóäúåõ ÇáÓøõæÁó æóÇáúÝóÍúÔóÇÁó Åöäøóåõ ãöäú ÚöÈóÇÏöäóÇ ÇáúãõÎúáóÕöíäó﴾[íæÓÝ: 24].
Le sens du verset :
﴾Ainsi [Nous avons agi] pour écarter de lui le mal et la turpitude. Il était certes un de Nos serviteurs élus﴿ [Yoûssouf (Joseph) : 24].

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