ÇáãæÖæÚ: Le shirk
ÚÑÖ ãÔÇÑßÉ æÇÍÏÉ
  #5  
ÞÏíã 04 Sep 2013, 06:25 PM
ßÑíã ÒäÊíÓí
ÒÇÆÑ
 
ÇáãÔÇÑßÇÊ: n/a
ÇÝÊÑÇÖí




Le shirk

(Partie 5)

La position géographique des sectes

Les adeptes du raï étaient en majorité à Koufa (ainsi que le shiisme et les hadîth inventés),[1] et le kalâm (qui compte comme adeptes les mu’tazilites, les kullâbites et ash’arites),[2] et le soufisme proliféraient à Bassora. C’est la raison pour laquelle les ouvrages de kalâm et de soufisme proviennent à l’origine de la ville natale d’el Hasan. Cela n’empêche pas que d’autres productions venaient de Bagdad, du Khurasân et du Shâm. L’essentiel est de savoir que la source était à Bassora.[3]

Plus on s’éloignait de Médine et des Lieux saints plus l’innovation avait des chances d’être ancrée ; aucune hérésie ne prend ses racines dans la ville du Messager (r).[4]

Les râfidhites et les kharijites viennent d’Iraq (Koufa, Bassora),
L’irjâ et le shiisme de Koufa,
Les qadarites (ils étaient également dans le Shâm), les mu’tazilites, et le « soufisme » de Bassora,
Les nâsibites du Shâm,
Les jahmites, la plus hérétique, viennent du côté du Khurasân,[5]
Les anthropomorphistes également viennent du Khurasân.[6]

Avec le temps, la nation se divisa en sectes qui reprenaient à leur compte une partie de la religion, à laquelle elles ajoutaient leurs propres enseignements, au détriment du reste. Les ribats, et les zâwiya, réservés aux ascètes et aux miséreux et dont l’idée vit probablement le jour sous la dynastie seldjoukide au milieu du cinquième siècle, fleurissaient comme des champignons. Ils furent réglementés par le vizir Nizhâm el Mulk (m. 485 h.) qui mit également en place une structure pour les madrasas (écoles). Il en existait certes avant cette époque, mais ils n’avaient pas le même statut. Nous entrâmes dans une nouvelle ère, qui était celle des waqf (dons).[7]

Deux sortes d’innovations : intellectuelles et pratiques

Bref, plus on se rapproche dans le temps de la prophétie moins l’innovation est grave. Au début, elle se manifesta au niveau de la pensée (fî el aqwâl). Les chants et les danses soufis[8] étaient inconnus des tâbi’îns et de leurs successeurs, mais on pouvait compter à leurs époques des kharijites, des mu’tazilites, et des shiites. Les qadarites reniaient certes, le destin, mais aucun ne mettait en avant le destin pour justifier ses écarts.

Ainsi, les pratiques hérétiques qui s’infiltrèrent dans les rangs des ascètes et des soufis n’étaient pas répandues à l’époque de l’âge d’or. Il y avait certes des déviances au niveau de la pensée, mais cela prouve que le niveau intellectuel était plus élevé et que ses tenants étaient bien plus lucides. Les soufis modernes sont beaucoup moins cultivés dans la religion et beaucoup moins fidèles à la voie du Prophète (r).[9]

Pour mieux comprendre ce point, nous disons que les Compagnons (y) étaient beaucoup moins exposés aux troubles, car plus on s’éloigne de la prophétie plus on s’expose à la division et à la discorde. À l’époque d’Uthmân, aucune hérésie n’osait pointer du nez. Après son assassinat, deux grandes sectes antagonistes virent le jour avec d’un côté les kharijites qui excluaient ‘Ali de la religion, et d’un autre côté les râfidhites qui l’élevaient au rang de prophète et même de divinité. Par la suite, les murjites et les qadarites firent leur apparition, et plus tard, les jahmites mu’attila et leurs antagonistes, les mumaththila.[10]

Les Compagnons recevaient directement la Révélation de la bouche du meilleur des hommes (r) ; ils n’avaient pas besoin d’intermédiaire, et étaient donc, plus à même de pénétrer ses intentions. Leur sacrifice et leur zèle n’a jamais eu d’égal. Satan l’avait bien compris ; jamais il ne tenta de les fourvoyer, comme il le fera avec ceux qui sont venus après eux. Jamais il ne prit devant eux une apparence humaine pour leur faire croire à la présence d’un saint, etc.[11]

Par ailleurs, les hérétiques de la première époque n’opposaient jamais leur raison aux textes. Tous se soumettaient globalement au Coran et à la sunna, et justifiaient même leur hérésie à partir d’eux, non de la raison. Les jahmites furent les premiers à prétendre que la raison pouvait s’opposer à la foi. Néanmoins, ils étaient insignifiants à leur début, et ne dépassaient pas cinquante têtes tout au plus. Il fallut attendre les lueurs du troisième siècle afin qu’ils assoient leur autorité, et qu’ils imposent leur crédo avec la force du sabre.[12]

Ainsi, les premières hérésies touchaient à la croyance, ce qui engendra des divergences, cependant, les hérésies pratiques qui se répandirent par la suite, étaient bien plus nombreuses. La raison, c’est que l’activité physique est plus sollicitée que l’activité intellectuelle. Tous les animaux qu’ils soient doués de raison ou non sont mus par l’action, tandis que la raison est propre l’homme. Or, le point commun à tous les hommes, ou tout au moins à toutes les religions, c’est la volonté et le besoin d’adorer. Et chacun innove sa propre façon d’y parvenir. Le Coran souligne que les chrétiens ont inventé leur propre ascétisme ; il condamne les païens de l’ère préislamique qui légiféraient leur culte et leurs lois, et s’attache moins à incriminer leurs croyances, car, sur ce point, leur culture était très limitée et ils y étaient moins inspirés.

Bref, quand on dit que plus on se rapproche dans le temps de la prophétie moins l’innovation est grave, on vise notamment le monisme et l’incarnation soufie. On vise ceux qui, en tant que walis, prétendent se passer des enseignements de Mohammed (r), car ayant leur propre cheminement. Ces derniers vont jusqu’à dire que le wali est à un degré plus élevé que le Prophète (r). Malgré qu’ils n’aient aucun lien avec l’Islam, et qu’ils soient pires que les Juifs et les chrétiens, ils s’arrogent le titre de saint, etc. Tout cela pour dire que l’ignorance et l’égarement sont plus tangibles chez les « adorateurs » que chez les « penseurs ».[13]

Les premiers mausolées

Ibn Taïmiya nous offre son analyse sur l’origine des mausolées. Il n’y avait pas en terre musulmane (le Hijâz, le Yémen, le Shâm, l’Égypte, l’Iraq, le Khurasân et le Maghreb) à l’époque des Compagnons ni à celles de leurs fidèles successeurs parmi les tâbi’îns et leurs successeurs, de mosquée construite sur des tombes ni de pèlerinage consacré aux mausolées.[14] Néanmoins, deux grands facteurs expliquent l’expansion de ce phénomène. Primo, les différentes dynasties fatimides qui s’installèrent le long du bassin méditerranéen méridional et qui étendirent leur autorité au Hijâz, et parfois même jusqu’à Bagdad, encouragèrent la propagande des mashâhid (pl. de mashhad).

Secundo, en raison de la présence des ismaéliens et des shiites duodécimains en Égypte et au Moyen-Orient, les croisés réussirent à s’emparer des « Lieux saints » de Jérusalem et firent camp tout le long du littoral. Après leur départ, les vainqueurs ont repris à leur compte leurs coutumes païennes et leurs mausolées.[15] À l'époque de l’Imâm Mâlik, personne ne consacrait de pèlerinage pour la tombe du Prophète (r) à Médine, ou des pieux un peu partout en terre musulmane. Personne ne sollicitait les invocations des occupants des tombes, ou, pire, ne les invoquait directement. Personne ne pensait que les invocations étaient plus bénéfiques auprès des tombeaux.[16] Le paganisme prit pied dans la Nation avec le déclin de la dynastie abbasside qui assista impuissante à la division, à la recrudescence de l’innovation, et à l’infiltration des penseurs libres qui se faisaient passer pour des musulmans.

Le troisième siècle touchait à sa fin. Les qarmates banû Buwaï prirent le pouvoir au Maghreb, puis s’étendirent en Égypte. Ils offraient une large marge de manœuvre aux banû ‘Ubaïd el Qaddâh qui encourageaient la construction de mausolées. Le mausolée d’Ali fut édifié dans les environs de Najaf. Ils gagnèrent les faveurs des râfidhites plus perméables à leur hérésie. Les chrétiens voyaient d’un bon œil tout ce remue-ménage, et se flattaient de la ressemblance flagrante entre les moines et théologiens musulmans et chrétiens. Les plus objectifs parmi eux n’avaient aucune animosité envers la dernière des religions, et pensaient qu’elle était simplement une autre façon de se rapprocher du Seigneur.[17]

Combien de Mashhad que les gens encensent recouvrent-ils en vérité la dépouille d’un non-musulman ? C’est le cas pour la tombe de Noé qui se trouve au pied de la montagne du Liban. On y trouva des ossements de géants de la période des Amorrites et on supposa donc qu’ils appartenaient au patriarche.[18] Il en est de même pour le mausolée du Caire où serait ensevelie la tête de Husaïn et qui habite en fait, selon une certaine hypothèse, le cadavre d’un chrétien. Nous pouvons en dire autant pour le tombeau damascène d’Ubaï ibn Ka’b.[19] Il est également courant que la grande mosquée de Damas abrite le corps du prophète Hûd, lui qui fut enterré sur sa terre natale au Yémen, ou selon une autre hypothèse, sur sa terre d’émigration à La Mecque. Il s’agirait en fait de la tombe de Mu’âwiya ibn Abî sufiân !

Quant à Uwaïs el Qarnî, il ne serait pas mort à Damas qu’il n’aurait jamais foulée. L’historiographie révèle qu’il est tombé à Siffîn, comme le reconnait ibn Battuta lui-même. Quant à la mère des croyants Um Salama, celle-ci a rendu l’âme à Médine et n’a jamais non plus mis les pieds dans la capitale de la Syrie, tout comme d’ailleurs ‘Âisha sa coépouse. Il est possible qu’il s’agisse d’une autre Um Salama, mais certainement pas de la femme du meilleur des hommes (r). En outre, Mûsa n’est jamais passé par l’ancienne Babylonie ; il n’a donc pas pu y laisser l’empreinte de son pied. Il est en fait extrêmement difficile de déterminer avec exactitude les traces des grands hommes de l’histoire musulmane, à l’exception de la tombe du Prophète (r) qui n’est un secret pour personne. Celle-ci n’échappe cependant pas à l’interdiction d’y consacrer l’adoration.[20]

Nous ne connaissons pas le lieu exact de l’enterrement d’Ibrahim el Khalîl lui-même. Nous savons tout au plus qu’il se trouve dans les environs d’Hébron, bien que la plupart des savants affirment que l’emplacement actuel est le bon. N’allez pas dire cela aux chambellans qui se remplissent gracieusement les poches sur le dos des visiteurs incrédules. Ces derniers sont d’ailleurs souvent à l’origine de ce genre de mythe.[21]

Historiquement, on ne connait pas avec exactitude les tombes des premières générations de l’ère islamique. Cela prouve deux choses :

Qu’Allah a voulu ainsi protéger Sa religion contre le paganisme hérité de l’antiquité par les Juifs et les chrétiens.[22]
Que ce n’était pas un sujet de préoccupations à cette époque, sinon, les musulmans auraient été les plus prompts à répertorier ces endroits avec la plus grande minutie.

Ainsi, le doute plane sur la tombe de Khâlid ibn el Walîd à Hims (Homs : l’ancienne Émèse), celle d’Abû Muslim el Khawlânî à Dâriya qui est un faubourg de la Ghuta, celui de Bilâl à Damas ou de Fâtima à Médine. On ne peut fonder une réalité historique sur des songes mystiques ou sur des annales fabriquées de toutes pièces ou encore sur des miracles qui se produisent à proximité des mausolées ; indépendamment du fait qu’ils aient effectivement lieu ou non. D’autant plus que les shayâtîn, qui ont pour vocation d’égarer les hommes, se cachent souvent derrière ce genre d’événement.[23]

En outre, le Prophète (r) annonça la nuit de l’Ascension, que le tombeau de Moïse se trouvait sous la colline de sable rouge (el kathîb el ahmar). Ce lieu est habituellement identifié à une localité située au sud-ouest de Jéricho (Ariha) où Baybars avait bâti une mosquée en 1270. Pourtant, les Compagnons ne lui ont jamais consacré un pèlerinage et ils ne se sont jamais rendus au mont Tûr dans le Sinaï.[24] Serait-ce un manque de foi ? Il fallut attendre des siècles plus tard pour voir émerger des pratiques qui n’ont aucun lieu avec la dernière des religions révélées. C’est pourquoi il existe un gros point d’interrogation sur la tombe de Joseph qui fut découverte trois cents ans après l’hégire.[25]

Selon la plupart des savants, on ne connait pas la tombe de la majorité des prophètes comme Yûnas, Iliâs, Shu’aïb, et Zakariya.[26] Il est connu également qu‘Ali n’est pas enterré à Najaf comme le reconnait ibn Battuta qui ne portait pas les shiites duodécimains et les ismaéliens dans son estime. Il s’agirait en fait d’el Mughîra ibn Shu’ba. Pour protéger la dépouille du quatrième khalife et probablement également pour parer à toute tentation, il fut mis en tombe dans le palais du khalifat à Kûfa,[27] tout comme son successeur, Mu’âwiya le cinquième khalife à Damas.

Nous pouvons ici proposer un autre facteur à l’origine de la propagation des mausolées dans le monde musulman. Certains historiographes et chroniqueurs en effet, ne sont pas habilités pour juger de l’authenticité des informations qu’ils répertorient dans leurs ouvrages. Contrairement à des références comme e-Zubaïr ibn Bakkâr l’auteur de kitâb el ansâb, et Mohammed ibn Sa’d l’auteur des tabaqât, et plus tard ibn Kathîr et e-Dhahabî, qui, eux, avaient un gros bagage en hadîth, ils n’ont pas les moyens matériels de vérifier leurs sources. Ils ont ainsi ouvert la porte à tous les débordements… [28]

À suivre…





[1] Majmû’ el fatâwâ (10/356).

[2] Majmû’ el fatâwâ (10/356).

[3] Majmû’ el fatâwâ (10/359-361).

[4] Majmû’ el fatâwâ (28/205).

[5] Majmû’ el fatâwâ (20/298) ; voir également (7/220, 7/310, 20/301).

[6] Majmû’ el fatâwâ (16/473).

[7] Majmû’ el fatâwâ (35/40-41).

[8] Ibn Taïmiya – qu’Allah lui fasse miséricorde – a dit : « Les communautés égarées et maudites érigeaient leurs lieux de prières sur les tombes des prophètes et des gens pieux. Il faut savoir que le Messager d’Allah (r) a interdit ce genre de pratiques en diverses occasions. Celui pour qui je sacrifierais père et mère ! Il l’a fait notamment juste avant de quitter ce monde ! Par ailleurs, bon nombre de musulmans ont été éprouvés par ce genre de pratiques ! De plus, la religion des égarés ne tient pas plus dans son ensemble que sur les chants liturgiques et les belles icônes. Leur plus grand souci dans le culte, c’est de s’embellir la voix. Or, comme nous pouvons le constater, les musulmans sont éprouvés par les chants rituels, qui prennent la place de la poésie, dans le but de corriger les cœurs et les tendances. Ces pratiques sont similaires sous certains aspects à celles des communautés égarés ! » iqtidâ e-sirât el mustaqîm (1/90-91).

[9] Majmû’ el fatâwâ (19/275).

[10] Minhâj e-sunna (6/231).

[11] Majmû’ el fatâwâ (27/388-390).

[12] Dar-u ta’ârudh el ‘aql wa e-naql d’ibn Taïmiya (5/243-244).

[13] Majmû’ el fatâwâ (19/275).

[14] Voir : talkhîs kitâb el istighâtha (2/529) et majmû’ el fatâwa (27/366) tout deux d’ibn Taïmiya.

[15] Idem. (2/352-353) Notons que Jérusalem n’a pas le statut de Lieux saints, contrairement à Médine et à La Mecque [voir : majmû’ el fatâwa d’ibn Taïmiya (27/14-15)].

[16] Voir : el jawâb el bâhir fî zawwâr el maqâbir avec la recension du D. Ibrahim el Mukhlif p. 255-256).

[17] Majmû’ el fatâwâ (27/275). Ibn Taïmiya a dit : « Le Tout-Puissant (Y) lui a interdit de suivre les pulsions des ignorants. Cela comprend notamment les opposants (ou dissidents) à sa religion. Leurs pulsions correspondent à leurs penchants ou au mode de vie apparent des polythéistes, inspirés de leur fausse religion dans toutes ses implications. S’accorder dans la pratique à ces gens-là trahit le penchant à se laisser guider par les passions. Telle est la raison pour laquelle les mécréants se réjouissent de voir les musulmans leur correspondre dans certaines de leurs pratiques. Ils en sont tellement heureux qu’ils seraient prêts à investir des sommes énormes afin d’y parvenir. Dans l’hypothèse où la pratique en question ne relève pas des passions, il incombe également de faire le contraire d’eux, pour mettre d’emblée un frein à toute envie potentielle de les imiter. En outre, le fidèle est plus à même d’obtenir l’agrément d’Allah par ce biais. Leur ressembler dans cet aspect en particulier, ne met pas à l’abri de leur ressembler dans des choses bien plus graves. En rôdant autour des limites, on risque bel et bien de les franchir ! » Iqtidâ e-sirât al mustaqîm (1/98).

[18] Ibn Taïmiya précise : « On fit la découverte au Liban de morceaux d’un squelette immense sur lesquels on fit construire un mausolée en passant qu’ils appartenaient à Noé, alors que le corps des prophètes ne se décompose pas. Des gens de confiance m’ont même indiqué qu’ils ont trouvé des crânes d’une dimension incroyable dans un cimetière non loin de cet endroit et dont les dimensions correspondaient parfaitement au premier squelette. Ces ossements appartenaient certainement aux ‘amâlîq (les Amorites) de l’ancienne époque ou à d’autres. » [Majmû’ el fatâwa (v. 27).] Les Amorites (‘Amâlîq), mais aussi les Emites et les Anaqites avant eux étaient des peuples Philistins de géants vivant sur les terres de Canaan qui longeaient le littorale Méditerranéen entre l’Égypte et la Palestine ; voir : les nombres ; 13.31-33 et Deutéronome ; 1.28, 2.11

[19] Idem. (2/591). Les Arabes avaient pour habitude de ramener la tête du vaincu à sa famille, c’est pourquoi certains historiens affirment que la tête de Husaïn fut ramenée à Médine pour être enterrée au côté de son frère el Hasan. D’autres historiens avancent qu’elle fut ramenée à Ka’bala où gisait l’autre partie de son corps [voir : majmû’ el fatâwa (27/468-469).

[20] Est-il nécessaire de rappeler que l’interdiction de consacrer l’adoration auprès des tombeaux et des lieux encensés frappe également les lieux de pèlerinage juifs ou chrétiens comme Bethléem ou Sion [voir : majmû’ el fatâwa d’ibn Taïmiya (27/14).]

[21] Voir : Iqtidhâ e-sirât el mustaqîm d’ibn Taïmiya (2/158-166). Il ne faut pas donner foi aux annales mensongèrement attribuées au Prophète (r) et prétendant qu’il aurait prié, la nuit de l’Ascension, auprès de la tombe de Moïse et d’Ibrahim. [Voir : majmû’ el fatâwa (27/9).]

[22] Voir : majmû’ el fatâwa (27/272-273).

[23] Idem. (27/170).

[24] Idem. (27/272-273).

[25] Idem. (27/336).

[26] Idem. (27/445). Rappelons que Shu’aïb n’est pas Jethro le beau-père de Moïse : (voir : Jâmi’ e-Rasâil d’ibn Taïmiya (1/61-66).

[27] majmû’ el fatâwa (27/466).

[28] Idem. (27/468) et (27/479).

ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ