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  #5  
ÞÏíã 23 Sep 2012, 04:32 PM
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84 annonces de Mohammed dans la Bible !
(Partie 5)

26- Le prophète Ésaïe (u) a prononcé explicitement le nom du Messager d’Allah (r) en ces termes : « Je t’ai fait louer Ô Mohammed ! Ô Sainteté du Seigneur ! Ton nom existait depuis l’éternité »[1]

Reste-t-il après cela une opportunité pour un égaré de parler ou d’incriminer ? « Ton nom existait depuis l’éternité. » cela correspond exactement aux paroles de Dâwûd que nous avons déjà relatées, et disant : « Son nom sera évoqué pour toujours ; il l’avait déjà avant la création du soleil, et toutes les nations recherchent sa bénédiction et le louent. »[2] « Ô Sainteté du Seigneur ! » signifie : Ô celui que le Seigneur a purifié, l’a délivré du genre humain, et l’a élu pour Lui.

27- Le prophète Ésaïe (u) témoigne de la probité et de la piété de cette communauté : « Je vais lever un étendard pour une nation lointaine, il lui sera sifflé des extrémités de la terre et la voici qui se hâtera très vite. »[3]

Cet appel correspond à la formule de Talbiya récitée par les pèlerins au cours du Hadj, que le Prophète a enseignée. Ils rendent le culte exclusif à Allah, et l’unifient dans sa Seigneurie. Ils ont cassé les idoles et ont renoncé aux divinités. L’étendard élevé c’est la prophétie. Le sifflement c’est l’invitation venant d’Allah à venir à Sa Maison Sacrée pour y accomplir les rituels. Ils répondent à cet appel en toute soumission.

28- Le prophète Ésaïe en parlant de la Mecque – qu’Allah (I) l’honore – a dit : « Avance et vibre, toi stérile qui n’as pas enfanté, prononce la gloire et jubile, toi qui n’as pas porté d’enfant ; ta famille sera plus nombreuse que ma famille. »[4]

Il entend par famille les Lieux Saints de Jérusalem et par stérile la Mecque étant donné qu’elle n’a pas enfanté avant notre Prophète (r). Il ne convient pas de dire que la stérile serait les Lieux Saints de Jérusalem, le temple des prophètes et la source de la révélation. Cette terre a ainsi toujours été fertile.

29- Le prophète Ésaïe en parlant explicitement du sceau des prophètes a déclaré : « Un enfant nous est né, il est merveilleux et annonciateur, avec une marque sur l’épaule, le prince (Arkûn) de la paix, dieu fort, son règne est le règne de la paix, et le fils de son monde, il s’assoit sur le trône de David. »[5]

L’auteur a dit : Arkûn signifie la personne puissante dans la langue de l’Évangile. Les princes sont donc les hommes puissants. Lorsque Jésus a guéri un homme de la folie, les Juifs se sont exclamés : « C’est par le chef (ou le prince) des démons qu’il chasse les démons. »[6] Ils entendent par là : « Un démon puissant. » le Messie a dit dans l’Évangile : « Le prince de ce monde sera jugé. »[7] Il veut dire : soit Satan soit le mauvais, la puissance du mal parmi les humains. Il l’a appelé dieu dans le même ordre que le verset de la Thora : « Dieu a établi Moussa comme dieu pour le Pharaon. »[8] Autrement dit : un juge contre lui et un gouverneur sur lui. Cela est du même ordre également que les paroles de Dâwûd adressées aux notables de son peuple : « Vous êtes des dieux. »[9] Ainsi, Ésaïe témoigne que la prophétie de Mohammed (r) est véridique. Il a évoqué en outre son signe le plus manifeste et le plus particulier ; autrement dit la tache noire sur son épaule. Par Allah ! Sûlaïmân n’avait pas cette marque ni le Messie. Il a enfin mentionné qu’il va s’asseoir sur le trône de David, c’est-à-dire qu’il va hériter des enfants d’Israël ; leur prophétie et leur royaume, et il va prendre leur règne.

30- Ésaïe a dit concernant la nation mohammadienne : « Le désert et les villes vont se remplir des habitants de Qédar, ils rendent gloire et des sommets des montagnes ils hurlent, ils rendent le respect à Dieu, et rendent gloire sur les terres et les mers. »[10]

[Remarque du traducteur : Qédar est le fils d’Ismâ’îl à l’unanimité des hommes, Rabî’a et Mudhar font parti de sa descendance, et Mohammed (r) est issu de Mudhar. Cet accroissement en nombre et ces glorifications (ils font leurs cinq prières quotidiennes sur terre et mer ; partout la terre leur est pure et peut servir de lieu de prière) se sont réalisés après l’avènement de Mohammed (r).Voir : El Jawâb e-Sahîh li man baddala din el Masîh (3/328) d’ibn Taïmiya.]

31- Ésaïe a dit en parlant d’Hâjar et de la Mecque : « Voici que sur mes paumes je t’ai gravée, et bientôt tes enfants viendront vite, celui qui veut te faire peur ou te trahir sera éloigné de toi ; lève donc ton regard autour de toi, ils te viendront et se rassembleront vers toi. Tu porteras mon nom, je suis le Vivant, tu seras vêtue de manteaux, et ornée d’une couronne. Tes endroits seront étroits tellement il y aura d’habitants et d’invocateurs. Ceux qui s’érigent contre toi devront te craindre, tes fils vont se multiplier tellement que tu vas t’écrier : qui donc m’en a offert autant, à moi qui suis seule ? Ils voient une stérile, mais qui me les a fait grandir et me les a pris à sa charge ? »[11]

Ésaïe décrit l’importance de la Ka’ba. Allah l’a recouvert d’un tapis de brocart luxueux, et a chargé son entretien aux Khalifes et aux rois. Mekka est la ville dont Allah a fait grandir le nombre d’enfants grâce aux pèlerins et à ses résidents. Louange à Allah qui nous a montré le chemin de la religion et qui a détruit l’argument des impies !

32- Ésaïe a dit : « Comme un vent stérile qui vient de Taïman (Téma), le tyran qui tyrannise et le dévastateur qui dévaste. »[12]

Taïman correspond à la région de Tuhâma ; le Messager d’Allah (e) est comparé à un vent stérile qui anéantit les infidèles. Il viendra à une époque où règnera l’injustice et où les païens se mangeront les uns les autres. Les choses se sont passées comme Ésaïe l’a prédit.

33- Ésaïe a prophétisé que le savoir s’épanouira au Hijâz (Médine et la Mecque ndt.) pour se répandre aux quatre coins de la terre, en disant : « Habitant de Téma, donnez de l’eau aux assoiffés et nourrissez-les avec votre pain. »[13]

L’eau est une métaphore pour exprimer le savoir. Le Messie affirme à cet effet dans l’Évangile : « Quiconque boit de cette eau-ci aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; au contraire, l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source jaillissante en vie [éternelle]. »[14] L’eau prend le sens ici de savoir et de sagesse. Ésaïe annonce ainsi la future émergence du Livre d’Allah et de la Sunna (Tradition) de Son Prophète. Il en est de même pour l’expression : « nourrissez-les avec votre pain. » ; elle est comparable aux paroles de Jésus disant : « C’est moi le pain de vie ; celui qui en mange n’aura pas faim. »[15] Ainsi, il faut prendre ce passage dans son sens figuré.

À suivre…




[1] Ésaïe 63.15-16 : La version actuelle – qui comme on pourra le constater est complètement différente – dit : « Regarde et vois, depuis le ciel, depuis ton palais saint et splendide : où sont donc ta jalousie et ta vaillance, l’émoi de tes entrailles ? Tes tendresses pour moi ont-elles été contenues ? C’est que notre Père, c’est toi ! Abraham en effet ne nous connaît pas, Israël ne nous reconnaît pas non plus ; c’est toi SEIGNEUR qui es notre père, notre Rédempteur depuis toujours, c’est là ton nom. »

[2] Les Psaumes ; 72.16-17 La version actuelle est littéralement différente, qu’on en juge : « Qu’il y ait dans le pays au sommet des montagnes, des champs de blé dont les épis ondulent comme le Liban, et de la ville, on ne verra qu’un pays de verdure. Qu’il se fasse un nom éternel, qu’il le propage sous le soleil, afin qu’on se bénisse l’un l’autre en le nommant et que toutes les nations le disent bienheureux. »

[3] Ésaïe ; 5.26-30 dans la version actuelle, il est dit : « Il lève un étendard pour une nation lointaine, il l’a siffle des extrémités de la terre et la voici qui se hâte et arrive très vite. Aucun de ses hommes n’est fatigué, aucun ne trébuche, aucun n’est assoupi ni endormi. Les ceintures ne sont pas détachées et les cordons de sandales ne sont pas rompus. Ses flèches sont aiguisées, tous ses arcs sont tendus. On prendrait pour de la pierre les sabots de ses chevaux, pour un tourbillon les roues de ses chars. Son rugissement est celui d’une lionne, elle rugit comme les lionceaux, elle gronde, elle s’empare de sa proie, elle emporte, et personne ne la lui arrache. Mais en ce jour-là, il y a aura un grondement contre elle, semblable au grondement de la mer. On regardera vers la terre et voici : ténèbres et détresse, et la lumière sera obscurcie par un épais brouillard. »

[4] Ésaïe ; 54.1-7 dans la version actuelle, il est dit : « Pousse des acclamations, toi stérile, qui n’enfantait plus (dans une autre version : qui n’a pas enfanté), explose en acclamation et vibre, toi qui ne mettais plus au monde ; car les voici en foule, les fils de la désolée, plus nombreux que les fils de l’épousée dit le SEIGNEUR. »

[5] Ésaïe ; 9.5-6 dans la version actuelle, il est dit : « Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné. La souveraineté est sur ses épaules. On proclame son nom : « Merveilleux – Conseillez, Dieu – Fort, Père à jamais, Prince de la paix. » Il y aura une souveraineté étendue et une paix sans fin pour le trône de David et pour sa royauté, qu’il établira et affermira sur le droit et la justice dès maintenant et pour toujours – l’ardeur du SEIGNEUR, le tout-puissant fera cela. »

[6] Mathieu : 9.32-34

[7] Jean ; 16.11 La version entre nos mains dit exactement : « Le prince de ce monde a été jugé. »

[8] L’Exode ; 7.1

[9] Les Psaumes ; 82.6

[10] Ésaïe ; 42.10-13 dans la version actuelle, il est dit : « Qu’élèvent la voix le désert et ses villes, les villages où habitent Qédar ; que les habitants du roc poussent des acclamations, du sommet des montagnes qu’ils lancent des vivats ; qu’on rende gloire au SEIGNEUR, qu’on publie dans les îles sa louange ! Le SEIGNEUR tel un héros, va sortir, tel un homme de guerre, il réveille sa jalousie, il pousse un cri d’alarme, un grondement et contre ses ennemis se comporte en héros. »



[11] Voir : Ésaïe dans tes termes proches ; 49.16-21

[12] Ésaïe ; 21.1-2 Selon la version œcuménique : « Proclamation sur le désert maritime. Pareil aux tourbillons qui traversent le Néguev, il vient du désert, pays redoutable –vision accablante qui m’a été révélée – le traître qui trahit, le dévastateur qui dévaste. »

[13] Ésaïe ; 21.14-15 Selon la version œcuménique : « Allez à la rencontre de l’assoiffé, apportez de l’eau, habitants du pays de Téma ; allez au-devant du fugitif avec son pain, car ils s’enfuient devant les épées. »

[14] Jean ; 4.14

[15] Jean ; 6.35-48 Selon la version œcuménique : « … celui qui vient à moi n’aura pas faim. »





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