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ÞÏíã 25 Jun 2013, 05:30 PM
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L’istiwâ aux yeux de l’ash’arisme primitif

(Partie 4)

6- El Qâdhî Abû Bakr el Bâqillânî (m. 403 h.)

En réfutation aux partisans de l’istawlâ et du panthéisme, il déclare : « Et s’ils nous demandent : est-ce que vous dites qu’Il est partout ? Nous leur répondons : qu’Allah nous en préserve ! Il est plutôt établi sur Son Trône, comme Il nous en a informé dans Son Livre à travers les Versets : [Le Miséricordieux, est sur Son Trône établi][1] ; [c’est vers Lui, que remontent les bonnes paroles, poussées par les bonnes œuvres][2] ; [Vous sentez-vous à l’abri que Celui qui est au ciel fasse écrouler la terre sous vos pieds].[3]

S’Il était vraiment partout, Il serait à l’intérieur du corps humain, dans sa bouche, les lieux d’aisance, et d’autres endroits qu’on n’oserait citer – qu’Il en soit glorifié ! Cela supposerait que Son volume augmenterait au fur et à mesure qu’Il ferait de nouvelles créations offrant de nouveaux endroits. Cela supposerait également qu’Il rétrécisse quand Il met à néant des créations existantes.

Il serait tout à fait pertinent de Le solliciter indifféremment en direction du sol, derrière nous, à droite ou à gauche. Or, les musulmans s’accordent à l’unanimité à dire le contraire et à désapprouver l’auteur d’une telle parole. »[4]

Ensuite, après avoir détruit leur argument faisant dire aux textes d’el ma’iya (dire qu’Allah est avec nous) qu’Allah est partout,[5] il s’attaque à l’istawlâ qu’ils alimentent grâce au vers apocryphe :

Istawâ Bishr ‘alâ el ‘Irâq

Bishr a conquis l’Iraq

Min ghaïr saïf wa dam mihrâq

Sans épée ni faire couler une goute de sang

« L’istawlâ fait allusion au pouvoir et à la domination, en sachant qu’Allah (I) a toujours eu le pouvoir, la domination, la capacité et la puissance. Or, le Verset nous dit bien : [Puis, Il s’est établi sur le Trône][6] ; il décrit une caractéristique nouvelle par rapport à une situation précédente, ce qui détruit de long en large leur argument. »[7]

Remarque :

Dans sa réfutation aux néo-ash’arites, ibn Taïmiya s’inspire de ce passage du tamhîd.[8] Le problème, c’est qu’il n’est pas dans l’édition répandue de l’ouvrage, étant incomplète. Il n’en fallut pas plus à el Kawtharî pour jeter sa vindicte sur Sheïkh el Islâm. Pire, il donna des idées aux deux auteurs de la recension du tamhîd qui, selon leurs propres aveux, avaient entre les mains plusieurs manuscrits lacunaires.[9] Ils en conclurent pourtant qu’ils avaient plus confiance à des écrits partiels qu’à l’intégrité d’ibn Taïmiya et de son fidèle élève ibn el Qaïyim. Il a fallu qu’un chrétien restaure le livre en s’appuyant sur un manuscrit intégral, pour rétablir la vérité, mais, ibn Taïmiya en avait-il besoin ? Quoi qu’il en soit, le passage précédemment traduit, provient de cette fameuse recension non des écrits d’ibn Taïmiya.[10]

Par ailleurs, e-Sijjî souligne que pour el Bâqillânî, Allah créa ou fit une action dans le Trône qu’Il appela istawâ.[11] C’est exactement cette tendance que par la suite, certaines grandes références ash’arites imputèrent au fondateur de la secte, comme nous l’avons vu. Notons également qu’el Bâqillânî ouvre une plus grande brèche au ta’tîl ; bien qu’il adhère au ‘ulû et à l’istiwâ, il renie paradoxalement la jiha (direction), et prend ainsi un peu plus ses distances avec le kullâbisme plus fidèle aux textes.[12] Il reprit les rênes de l’ash’arisme pour le revivifier. Nous assistons avec lui à une métamorphose et aux balbutiements du néo-ash’arisme. Le ‘aql prend désormais une place centrale dans sa réflexion. Ce n’est pas pour rien qu’il fut considéré comme le second fondateur de la secte.[13] Les conséquences seront tragiques…

Enfin, concernant le vers apocryphe : Istawâ Bishr ‘alâ el ‘Irâq

S’il est inconnu dans les diwans de poésie arabe,[14] ibn Kathîr se hasarde à lever le voile sur l’anonymat de son auteur ; il serait le fameux poète chrétien, el Akhtal.[15] Jean Damascène, le dernier ou l’un des derniers Pères de l’Église, se serait lié d’amitié avec lui à Damas,[16] mais, jusqu’ici, tout va bien ! Selon certains islamologues, il aurait transmis l’héritage grec dans les rangs des musulmans.[17] Aux dires du spécialiste du Kalâm Harry A. Wolfson, Jean aurait servi de relais aux mutakallimîn qui l’ont, par la suite, reprise à leur compte.[18] Mais, détail troublant, el ja’d ibn Dirham aurait pris résidence à Damas près d’une Église. Certaines sources mentionnent cette proximité qui est un indice non négligeable sur la probable influence de Jean sur ce dernier.[19]

Quoi qu’il en soit, el Ja’d fut le premier à interprété l’istiwâ d’Allah sur Son trône par istawlâ. Jahm, son élève, reprit cette opinion à son compte et en devint même la figure emblématique aux dépens de son maitre.[20]

7- Ibn Fuwark (m. 406 h.)

Contemporain à el Bâqillânî, il reste dans l’ensemble plus littéraliste, bien qu’il systématise pratiquement le ta-wîl. Paradoxalement, dans la lignée de ses maitres, il reste un adversaire acharné des mu’tazilites, et ne franchira donc pas le pas de l’istawla. Cela ne l’empêcha pas d’interpréter de façon imagée, ou disons plutôt à sa manière, le ‘ulû et l’istiwâ, contrairement à son contemporain, et parfois même de façon assez surprenante.[21]

Notons qu’il lui arrive de reconnaitre l’istiwâ, un peu comme Abû el Ma’âlî Juwaïnî, qui, une fois fait le ta-wîl et une autre fois l’interdit sous prétexte qu’il existe un consensus des anciens sur ce point.[22]

8- ‘Abd el Qâhir el Baghdâdî (m. 429 h.)

Bien qu’il reste un anti istawla dans ses réfutations aux mu’tazilites, il a clairement recourt au ta-wîl pour défigurer l’istiwâ et le ‘ulû,[23] et cela bien avant el Juwaïnî. Ce dernier systématise le ta-wîl de façon plus marquée qu’ibn Fuwark.[24]

9- El Baïhaqî (m. 458 h.)

El Hâfizh Abû Bakr el Baïhaqî souligne pour sa part : « Chapitre : la parole sur l’istiwâ : Allah révèle : [Le Miséricordieux, est sur Son Trône établi],[25] [Puis, Il s’est établi sur le Trône],[26] [Il est le Dominateur au-dessus de Ses créatures],[27] [Ils craignent Leur Seigneur qui est au-dessus d’eux],[28] [Vers Lui monte la bonne parole],[29] [Vous sentez-vous à l’abri que Celui qui est au ciel],[30] fî (qui en général a le sens de « dans » ndt.) signifie ici au-dessus du (sur le) ciel comme en témoigne d’autres Versets comme : [Je vais vous crucifier sur (fî) un tronc de palmier],[31] [Parcourez sur (fî) la terre].[32] C’est-à-dire au-dessus de la terre ; tout ce qui nous est au-dessus fait partie du ciel, et le Trône est au sommet des cieux. Le Verset signifie donc : vous sentez-vous à l’abri que Celui qui est sur le Trône, comme l’expriment explicitement d’autres Versets. »

Il a dit ensuite : « Les Versets que nous avons retranscrits réfutent catégoriquement la parole de certains jahmites qui prétend qu’Allah Lui-même est partout. Ainsi, dans le Verset : [et Il est avec vous où que vous soyez],[33] Allah fait allusion à Son Savoir non à Lui-même. »[34]

10- Abû el Ma’âlî el Juwaïnî (m. 478 h.)

Avec el Juwaïnî le pas est enfin franchit. La secte prend des allures d’i’tizâl et elle ne s’en remettra jamais. Notons qu’en réalité, il n’est pas le premier à s’arroger le droit de défigurer les textes grâce à l’outil de la métaphore. Nous avons vu qu’ibn Fuwark reniait la jiha. Il interprétait l’istiwâ par la domination et la gestion du monde. ‘Abd el Qâhir el Baghdâdî lui donnait le sens de royauté (même s’il frôlait avec l’i’tizâl), mais jamais ils ne cédèrent à l’istawlâ mu’tazilite, contrairement à Abû el Ma’âlî qui posa son genou à terre. Il reprend paradoxalement les mêmes arguments que les ennemis acharnés de ses ancêtres spirituels.[35] Ce qui signifie en clair que tous les textes que nous avons cités plus haut peuvent servir à le réfuter.

Cohérent avec lui-même, Abû el Ma’âlî systématise définitivement le ta-wîl. Les mu’tazilites ne sont plus des ennemis, mais sont devenus tout au plus des voisins de palier avec qui il incombe de composer, à défaut de les supporter. Pire, Abû el Ma’âlî les défends sur nombre de points, en passant ainsi de la cohabitation à l’assimilation. L’ennemi commun, le méchant anthropomorphiste, pointe au loin. Envahi constamment par le doute, il s’imprègne de la philosophie, ce qui laissa des marques indélébiles sur ses opinions, et même sur sa personnalité, comme en témoigne son mea-culpa :

Il s’exclama un jour devant ses disciples : « Mes amis ! Désintéressez vous du Kalâm, si j’avais su un jour qu’il allait m’entrainer vers ce que je suis devenu aujourd’hui, je n’y aurais jamais touché. »[36] Il avoua également : « Si je pouvais revenir en arrière, je ne toucherais jamais au Kalâm. »[37]

Sur son lit de mort, il recommanda à ses enfants réunis autour de lui : « Est-ce que vous connaissez quelqu’un de plus éclairé que moi dans les sciences du Kalâm ?

Non, répondirent-ils.
Pouvez-vous donc douter de mes paroles ?
Non !
Je veux vous faire une recommandation, l’acceptez-vous ?
Oui !
Accrochez-vous aux enseignements des traditionalistes, car j’ai vu que la vérité était de leur côté. »[38]

Juste avant de rendre l’âme, il fit l’aveu : « J’ai lu cinquante mille fois cinquante mille ouvrages. J’y ai laissé les adeptes de l’Islam et leur religion ainsi que leur savoir littéraliste (ou exotérique). Je me suis embarqué dans un océan immense et je me suis rempli du savoir interdit par les musulmans. Mon but, c’était la recherche de la vérité alors que j’avais peur tout au long de mon parcours de suivre les autres aveuglément. Aujourd’hui, je reviens à la vérité. Accrochez-vous donc à la religion des grands-mères ! Au moment de quitter ce monde, voici mes dernières paroles : il n’y a de dieu en dehors d’Allah ! Malheur à el Juwaïnî ! »[39]

Il rend les armes et s’incline devant la perspicacité et l’autorité des anciens auxquels, malheureusement, il impute le tafwîdh[40] dans un désir de renoncer au ta-wîl, même s’il en gardera des séquelles. Ses conclusions, même erronées, restent sincères…

Dhâlika mablaghuhum min el ‘ilm…

11- Abû ‘Abd Allah, Mohammed ibn Ahmed el Qurtubî (m. 671 h.)

Il est intéressant de s’arrêter sur le commentaire de l’istiwâ d’un grand exégète du Coran de la période post Imâm el Haramaïn, et qui fut influencé par le néo-ash’arisme. Indépendamment de savoir s’il en tient compte ou non, ce qui nous intéresse, c’est qu’il reconnait l’autorité des anciens, et leur attribue à l’unanimité de donner un vrai sens à l’istiwâ, sans jongler entre le tafwîdh et le ta-wîl.

Il souligne, en effet, en commentaire au Verset : [Puis, Il s’est établi sur le Trône][41] : « Les anciens de la première époque (y) ne reniaient nullement la direction, et disaient même, avec la grande majorité des savants, le contraire. Il reconnaissait qu’on désignait Allah par une direction, conformément au Coran et aux enseignements des prophètes. Personne parmi les nobles ancêtres n’a jamais contesté qu’Il fût réellement établi sur Son Trône. Le Trône est ici spécialement cité, étant donné qu’il est la plus grande des créations dans l’absolu.

Ils ignoraient certes la façon dont Il était établi, étant donné que nul ne peut le savoir.

L’Imam Mâlik – qu’Allah lui fasse miséricorde – disait : « L’istiwâ nous est connu – autrement dit : au niveau de la Langue –, mais le comment nous est inconnu, et de questionner à son sujet est une innovation. »[42]

Umm Salâma eut la même réponse – qu’Allah l’agrée –. Je pense que cette explication est amplement suffisante. »[43]

Oui, l’istiwâ nous est connu au niveau de la Langue, comme nous l’avons vu plus, soit, comme le précise el Qurtubî lui-même : le ‘ulû, et l’irtifâ’,[44] l’hauteur et l’élévation.

Conclusion

Ainsi, le père fondateur de la secte et ses premiers adeptes comme Abû el Hasan e-Tabarî, Abû ‘Abd Allah ibn Mujâhid el Bâhilî, el Qâdhî Abû Bakr el Baqallânî s’accordent à reconnaitre les Attributs textuels cités dans le Coran, comme l’istiwâ, le Visage, et la Main. Ils dénonçaient toute interprétation de ces Attributs (ta-wîl).[45] Ils n’avaient pas deux opinions sur la question contrairement à leurs héritiers qui jonglent entre le ta-wîl et le tafwîdh. Abû el Ma’âlî el Juwaïnî est le premier à s’insurger de façon systématique contre les textes avec l’arme du ta-wîl, comme le souligne ibn Taïmiya.[46] D’autres savants des nouvelles générations adhèrent formellement au ta-wîl. Juste avant el Juwaïnî, Il y a eu timidement ‘Abd el Qâhir el Baghdâdî, et plus tardivement Abû Hâmid el Ghazâlî, el Fakhr e-Râzî, el Âmudî, etc.[47] Selon ces derniers, reconnaitre le sens littéral des Attributs textuels, c’est sombrer dans l’anthropomorphisme haïssable.[48]

Pourtant, de grandes références, dont notamment des mentors du kalâm, établissent sans détour que le ta-wîl, une vulgaire innovation, n’entre pas dans le vocabulaire des anciens.[49]





[1] Tâ-Hâ ; 5

[2] Le Façonneur ; 10

[3] La royauté ; 16

[4] E-tamhîd d’el Bâqillânî (p. 260) édition Makârithî.

[5] E-tamhîd d’el Bâqillânî (p. 261-262) édition Makârithî.

[6] El A’râf ; 54

[7] E-tamhîd d’el Bâqillânî (p. 262) édition Makârithî.

[8] Darr e-ta’ârudh (6/194).

[9] E-tamhîd d’el Bâqillânî (p. 260-261) édition du Caire.

[10] Voir : mawqîf ibn Taïmiya min el ashâ’ra qui, à l’origine est une thèse universitaire ès Doctorat du D. ‘Abd e-Rahmân el Mahmûd.

[11] E-radd ‘alâ man ankara el harf wa e-sawt (p. 143).

[12] Risâla el hurra (p. 41).

[13] Voir : Nash-a el Ashâ’ira wa Tatawwaruha (p. 320).

[14] Mukhtasar e-sawâ’iq d’ibn el Qaïyim (3/127).

[15] Bidâya wa e-nihâya (9/7).

[16] John of Damascus on Islam de Sahas (pps 21-48).

[17] John of Damascus on Islam de Sahas (pps 143-149).

[18] The philosophy of the kalam Wolfson (p. 408)

[19] El bidâyâ wa e-nihâyâ d’ibn Kathîr (9/405).

[20] Voir : el hamawiya (p. 24), et majmû’ el fatâwâ (5/20).

[21] Mushkil el hadîth (p. 76, 77, 84, 178, 186, 188, 216, 218).

[22] Majmû’ el fatâwa d’ibn Taïmiya (16/90) ; Voir : e-risâla e-nazhzhâmiya de l’imam el Haramaïn (p. 22).

[23] Usûl e-dîn d’el Baghdâdî (p. 76-78, 112-114).

[24] Usûl e-dîn d’el Baghdâdî (p. 109-110).

[25] Tâ-Hâ ; 5

[26] El A’râf ; 54

[27] Le bétail ; 18

[28] Les abeilles ; 50

[29] Le Façonneur ; 10

[30] La royauté ; 16

[31] Tâ-Hâ ; 17

[32] Le repentir ; 2

[33] Le fer : 4

[34] El i’tiqâd (p. 116-118).

[35] El irshâd (40-41), e-shâmil (p. 550-553), et surtout luma’ el adilla (p. 95).

[36] Voir : el munazhzham (9/19), Talbîs Iblîs (p. 98).

[37] Siar a’lâm e-nubala (18/473).

[38] Talbîs Iblîs (p. 98).

[39] El munazhzham (9/19), Talbîs Iblîs (p. 98).

[40] E-nazhzhâmiya (p. 32-33)

[41] El A’râf ; 54

[42] Cette annale est rapportée par une multitude de savants. Sheïkh ‘abd e-Razzâq el ‘Abbâd lui consacre une étude dans laquelle il recense dix élèves différents de l’Imam Mâlik qui l’attribuent à ce dernier. Dans le pire des cas, ces chaînes narratives se renforcent les unes les autres pour atteindre le degré de Hasan (bon). Que dire alors si l’on sait que, comme le formule l’Imam e-Dhahabî (voir : notamment mu’tasar el ‘ulû d’el Albânî p. 141) certaines ont un degré au-dessus ; autrement dit qu’elles sont sahîh (authentique) ! (Voir el Athar el mashhûr ‘an el imâm Mâlik fî sifa el istiwâ d‘abd e-Razzâq el ‘Abbâd).

[43] El jâmi’ li ahkâm el Qur-ân (7/140).

[44] El jâmi’ li ahkâm el Qur-ân (1/255).

[45] Voir notamment : el ibâna (p. 53-58), risâlat ilâ ahl e-thaghr (p. 225, 232-234), maqâlât el islâmiyîn (p. 290-297) tous d’Abû el Hasan el Ash’arî ; e-tamhîd de Baqallânî (p. 295-299).

[46] Dur ta’ârudh el ‘aql wa e-naql (1/17-18). El Baïhaqî suit également ce principe dans el Asmâ wa e-sifât (2/25-53).

[47] Voir pour el Juwaïnî, el irshâd (p. 155-163), e-shâmil (p. 543-570) ; pour ‘Abd el Qâhir el Baghdâdî, usûl e-dîn (p. 109-112) et el ghuniya fî usûl e-dîn (p. 113-116) ; pour el Ghasâlî, qawâ’id el ‘aqâid (p. 167) et iljâm el ‘awâm (p. 75-76) ; pour e-Râzî, asâs e-taqdîs (p. 99 et les pages suivantes) ; et enfin pour el Âmudî, ghâyat el marâm (p. 139-143).

[48] Voir : asâs e-taqdîs (p. 182) et ghâyat el marâm (p. 138).

[49] Voir : e-risâla e-nazhzhâmiya de l’imam el Haramaïn (p. 22), el Khutat d’el Maqrîzî (2/356) ; Ibn Hajar lui-même dans fath el Bârî (13/370, 390) ; d’ailleurs el Kawtharî n’a jamais réussi à répondre à ce fâcheux dilemme ; sharh el fiqh el akbar d’el Qârî (p. 59), et j’en passe...


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