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ÞÏíã 29 Sep 2012, 08:18 AM
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Comment le musulman doit-il se comporter face au dernier événement ?
Son Éminence : Sheïkh Sâlih ibn ‘Abd Allah ibn Humaïd
Président du Conseil des sages
et membre de l’Ordre des Grands Savants d’Arabie saoudite

Louange à Allah, Seigneur de l’Univers ! Des louanges qui sont à la fois nombreuses, pures, et bénies ! Des louanges que nous destinons au Très-Haut, qui en est digne et qui est digne de tous les éloges ! Je salue et je prie sur notre maitre, notre Prophète bien-aimé et notre Imam Mohammed, le Messager d’Allah, le maitre des envoyés et le sceau des prophètes, ainsi que sur sa famille, ses loyaux et ses glorieux Compagnons, leurs successeurs, ceux qui suivent leur voie et qui empruntent fidèlement leur voie !

Amma ba’d ! Je remercie Allah (U) de nous avoir permis par Sa Grâce de nous rencontrer aujourd’hui dans l’une de Ses maisons, la grande mosquée de l’émir Faïsal ibn Fahd – qu’Allah lui fasse miséricorde – dans la ville de Riâdh ! Cette rencontre entre dans le cadre d’une fructueuse série de conférences organisées ici, par la fondation muassasa e-da’wa el khaïriya. J’aimerais également remercier Allah (U) de nous avoir montré certaines vérités dans les derniers événements. Les organisateurs m’ont fait l’honneur d’associer ma contribution à celles de nos doyens illustres – qu’Allah les en récompense –. Nul doute, qu’il convient de dire en me comparant à eux le contraire du dicton : combien le premier a-t-il laissé au dernier ! Nous disons donc : le premier n’a rien laissé au dernier. Je fais notamment allusion à son Éminence le grand Mufti, et son Éminence Sheïkh Sâlih ibn el Fawzân, ainsi que les autres participants dont nous avons l’honneur d’écouter le discours et de suivre les orientations.

L’événement

Ma participation va tourner autour du sujet : comment le musulman doit-il se comporter face au dernier événement ? Il s’agit des caricatures du Prophète (r) qui avaient pour ambition de se moquer de sa personne. Les organisateurs m’ont demandé de traiter de ce sujet. Nous disons donc que nous remercions Allah (U) d’avoir fait de cet événement une cause pour unir les musulmans sensibles à leurs symboles. Cette union s’est faite tant au niveau des États qu’au niveau des peuples. Le sujet sera divisé en trois parties principales :
  • Quel est notre devoir ?
  • Comment y parvenir ?
  • Quelles en seront les conséquences ?

Quel est notre devoir ?

Quel est notre devoir face à cet événement ? Par quels moyens pouvons-nous nous conformer à notre devoir ? Et quelles seront les conséquences envisagées en nous conformant à notre devoir de façon à gagner l’agrément du Seigneur ? Nous ne voulons pas parler de l’avenir, mais de la situation présente, et quels bénéfices pouvons-nous en tirer in shâ Allah !

Cet événement attire tout d’abord notre attention sur l’extrême nécessité de transmettre la vie du Prophète élu (r), en mettant en avant ses vertus et ses particularités. Cette campagne de sensibilisation est aussi bien destinée aux adeptes de l’Islam qu’aux non-musulmans. Elle touche tous les niveaux de la société ; l’État, mais aussi le citoyen (particuliers, familles, programmes scolaires, élèves, etc.). Aucune biographie historique, ce qui constitue également l’une de ses particularités principales, n’a jamais été aussi bien conservée que celle de notre Prophète Mohammed (r).

Allah (I) a fait de l’Islam, la dernière des religieux qui scelle la prophétie et qui demeurera jusqu’à la fin du temps. Le Prophète qui la représente devait donc être un exemple pour l’Humanité. Sa biographie est conservée dans le Coran et dans les textes authentiques de la sunna. Tous les moindres détails de sa vie y sont recensés (son comportement avec sa famille en voyage, en ville, avec ses amis et ses ennemis, avec les citadins et les bédouins, chez lui, à la mosquée, au marché). Ces témoignages nous sont rapportés avec des chaines narratives crédibles.

Toute cette attention dénote l’importance de cet homme (r), mais elle dénote aussi qu’il est notre exemple. Quand Allah (I) nous a demandé de le suivre, Il a fait en sorte que sa biographie soit conservée. Même son caractère humain nous est un modèle, car sa vie fait figure de législation ; une législation qui s’adresse aux hommes sujets à l’erreur et à l’oubli. Le Prophète (r) lui-même était soumis à ces aléas, et tous ces faits et gestes entrent dans la législation. Cela concerne tout autant ses consentements implicites, ses actes, ses paroles, et ce que nous pouvons tirer de sa nature. Tous ces éléments sont recensés dans les textes de l’Islam.

Ainsi, notre devoir est de proposer cette biographie aux hommes. Les savants des générations anciennes ont pris soin de nous recenser son histoire dans ses plus étonnants détails. Trois grandes matières se dégagent de leurs écrits : les particularités du Prophète (khasâis), son mode de vie (shamâil), et sa biographie (sîra). Ce sont trois matières distinctes qui ont leurs propres ouvrages.

Les caricatures nous ont notamment permis de réfuter certaines idées reçues, conceptions erronées, et allégations mensongères qui ont pour but de semer la suspicion. Ces réfutations mettent en lumière des notions qui étaient inconnues, en plus des ennemis, de nombreux musulmans contemporains. Or, le phénomène n’est pas nouveau, ce genre d’attaque a eu lieu au temps du Prophète (r), mais aussi après sa mort. Le Coran et la sunna sont les premiers à avoir réfuté les attaques contre sa personne. Depuis, de nouveaux procédés sont utilisés, mais qu’Allah soit loué, les savants musulmans sont toujours là pour contrer toute propagande.

En outre, ces caricatures ont permis de mettre en avant les vertus de l’Islam. Elles ont notamment attiré l’attention sur la grandeur du Seigneur, de Son Messager, de Son Livre, et de Sa religion. Nous nous rendons compte que l’ennemi a véritablement besoin de connaitre Allah (I) et l’opinion des musulmans sur leur Créateur, qui dans Sa pureté ne ressemble pas à Ses créatures. Il est plutôt doté des Attributs parfaits dans le domaine des Noms et des Attributs divins.

Malheureusement, ils ne connaissent pas ce domaine. Un jour, j’ai reçu le représentant d’une délégation non-musulmane au conseil majlil e-shûrâ. J’ai abordé ce sujet en sa présence. Je ne vous cacherais pas qu’il s’agissait de l’ambassadeur de la Norvège. Bien sûr, il était désolé pour les caricatures, mais j’en ai profité pour lui vanter les vertus de notre religion, et pour lui montrer son vrai visage. J’en ai profité pour aborder également la place que le Messager (r) tient dans nos cœurs. Il est très important que ces gens-là sachent que nous sommes vraiment attachés à notre religion. Beaucoup d’entre eux s’imaginent que la religion est la somme de rites que le fidèle effectue à la mosquée, à l’église ou dans n’importe quel lieu de culte. Ils ne pénètrent pas le vrai sens du Verset : [Dis : ma prière, mon offrande, ma vie et ma mort reviennent à Allah le Seigneur de l’Univers].[1]

Je lui ai expliqué que la religion se pratiquait à la maison, à l’école, et la mosquée. Celle-ci régit la relation entre l’État et les citoyens. Ce n’est pas qu’une simple démarche spirituelle que l’individu exerce à titre privé. Cette conception de l’adoration est insuffisante, elle est même erronée et infondée. C'est pourquoi nous avons le devoir de leur montrer ce que le Très-Haut représente pour nous, et ce que le Messager et le Coran représentent également à nos yeux. Nous devons leur montrer nos valeurs et la place que l’Islam occupe dans nos cœurs.

Nous devons également insister sur un point. Autrement dit, il faut insister sur le fait que l’Islam est une religion qui provient d’Allah (U). Il faut leur prouver, avec les arguments à la clef, que cette religion est une révélation émanant du Seigneur. Une révélation qu’Il se charge de garder tant au niveau des textes que de leur application. Ils n’arrivent pas à pénétrer ces notions qui sont pourtant d’une importance capitale. Je lui ai fait comprendre que la plupart des informations qu’ils reçoivent sur l’Islam proviennent d’orientalistes ; certains sont des chercheurs objectifs, qui malgré leurs recherches ne sont pas parvenus à la vérité dans tous les domaines, mais d’autres sont beaucoup moins impartiaux. Dans les deux cas, il est difficile de se faire une véritable opinion de l’Islam, étant donné que leur connaissance du sujet est limitée.

Seul le musulman est à même de se faire une bonne représentation de sa religion. Lui, qui la vit de l’intérieur et qui met en pratique les injonctions qu’elle renferme au niveau du culte, mais aussi des relations avec les autres (épousez, enfants). Une religion qui lui apprend comment se comporter dans son lit, en entrant aux toilettes, etc. C’est dans cette direction qu’il faut orienter les recherches.

Ces caricatures nous ont dévoilé également que nous avons grand besoin de nous accrocher davantage à notre religion et à la tradition prophétique. La plus grande preuve d’amour que nous pouvons montrer au Prophète (r), c’est de se conformer scrupuleusement à sa sunna. L’attestation que Mohammed est le Messager d’Allah implique qu’il faut obéir à ses ordres, croire à ses enseignements, et s’éloigner de ce qu’il a interdit et condamné, et de n’adorer Allah que selon ses prescriptions. Ce point a grandement besoin d’être développé en détail.

Quoi qu’il en soit, ce chapitre est long, mais j’aimerais passer au thème suivant, étant donné que je suis obligé d’aller un peu vite.

Le moyen

Nous passons donc au moyen de faire passer ce message aux musulmans, surtout ceux, dont la foi est faible. Le but, c’est de les aider à faire monter la foi. La foi en effet est susceptible d’augmenter et de diminuer. Les moyens d’action sont les suivants !

Il faut insister sur un point. Autrement dit, la propagation de la morale (ordonner le bien et interdire le mal) repose sur le savoir et la compréhension de la religion. Les musulmans ont affiché leur mécontentement d'une belle façon qu’Allah soit loué ! Nos ennemis s’en sont rendu compte. Les musulmans leur ont fait voir leur force, comme nous allons le voir dans les résultats in shâ Allah ! Néanmoins, certaines personnes qui font preuve de zèle, surtout parmi les jeunes étudiants en religion, doivent sur certains points s’armer davantage en connaissance. Ils doivent veiller à ne pas déraper dans leur discours qui doit être fondé et appuyé par les recommandations des savants conformes à la Législation. Les réactions émotionnelles ne suffisent pas en elles-mêmes, bien qu’elles méritent la récompense divine. L’essentiel, ce sont les fruits, dans le sens où nos réactions ne doivent pas engendrer un inconvénient plus grand.

Par ailleurs, c’est aux savants et aux prédicateurs que revient le rôle d’orienter des musulmans. Ils doivent tout mettre en œuvre pour les encourager et pour les cultiver afin qu’ils perfectionnent leur comportement dans la vie de tous les jours. Cette notion est très importante. Or, qu’Allah soit loué, nous avons assisté avec les derniers événements à une réconciliation de la plupart des gens avec leurs savants. Une complicité s’est formée entre les autorités et les savants d’un côté et les citoyens de l’autre.

Mes recherches m’ont amené au Verset : (Annonce ouvertement ton message et détourne-toi des païens • Nous te suffisons contre les railleurs • Ceux qui associent un autre dieu à Allah • ils verront bientôt • Nous savons que ta poitrine se sert à l’écoute de leurs paroles • Mais, glorifie Ton Seigneur par Ses louanges, sois parmi ceux qui se prosternent • Et adore Ton Seigneur jusqu’à ce que te vienne la certitude).[2] Celui-ci démontre qu’il n’incombe pas forcément de répondre aux attaques des païens en leur faisant front. Il faut faire comme si de rien n’était et continuer à prêcher la religion. Ce passage est extraordinaire. Cette suite de Versets d’une extrême cohérence renferme les directives célestes faites à Mohammed (r) envers les railleries de ses ennemis.

Tout d’abord : [Annonce ouvertement ton message et détourne-toi des païens]. Il ne lui fut pas demandé de leur faire front. L’opposition réclame un contexte particulier. Nous ne disons pas cependant qu’il ne faut jamais y avoir recours. Cependant, certaines situations réclament un autre comportement. Ce n’est pas toujours une obligation de répondre aux attaques. Il suffit d’exposer la vérité à sa manière.

Puis, le Verset dit : [Nous te suffisons contre les railleurs]. Ce passage nous ramène aux résultats, que nous verrons ensuite, in shâ Allah ! Autrement dit, tous les messagers d’Allah ont eu droit au même traitement, comme le révèle un autre Verset : [Les messagers avant toi subirent également des railleries].[3] Cela ne remet nullement en cause son honneur. Son départ de Tâif fut accompagné par des jets de pierre qui lui écorchèrent les talons. L’Ange des montagnes vint alors le voir pour lui proposer : « Si tu me le demandes, je vais écraser sur eux les deux grands monts avoisinants de la région.
  • J’espère plutôt qu’Allah fasse sortir de leur progéniture des personnes qui L’adoreront sans ne lui vouer aucun associé, répondit-il. »[4]

Il donna cette réponse, alors qu’il était lui-même victime des railleries de ses ennemis. Ainsi, il ne faut pas relier les « moyens » utilisés à nos habitudes, ni se laisser guider par les réactions impulsives. C’est pourquoi, Allah (U) enchaine : [Nous savons que ta poitrine se sert à l’écoute de leurs paroles]. Ce n’est pas une raison pour, guidé par ses émotions, faire des actes qu’on risque de regretter ensuite. Dans Sa Sagesse infinie et éclatante, Allah (I) a placé des ennemis sur le chemin de Ses messagers. Le Très-Haut révèle à ce sujet : [C’est ainsi que Nous avons infligé à chaque prophète un ennemi parmi les criminels] ; puis, Il enchaine : [mais Allah te suffit comme guide et secoureur].[5] Les messagers ont toujours le dessus, comme le révèle le Verset : [Notre parole fut prononcée pour Nos serviteurs messagers • Ils seront toujours les vainqueurs].[6]

C’est bien d’exprimer son mécontentement, ce qui en soi est un acte de dévotion qu’Allah soit loué ! C’est un grand bienfait dont Il nous fait grâce, car nous ne porterions aucun préjudice au Prophète (r) si nous nous taisions. Allah (I) révèle en effet : [Si vous faites marche arrière, alors Allah vous remplacera par un autre peuple, qui sera différent de vous].[7] Allah nous a voulu du bien en nous faisant réagir ainsi. Notre contestation qui fait plaisir à notre Prophète (r) et qui reçoit l’agrément de Notre Seigneur (U).

Cependant, les résultats sont entre les Mains d’Allah, à qui revient de donner la victoire. Il savait très bien ce que Son Prophète allait endurer au cours de sa vie, mais aussi après sa mort : [Nous savons que ta poitrine se sert à l’écoute de leurs paroles], mais : [glorifie Ton Seigneur par Ses louanges et sois parmi ceux qui se prosternent…]. C’est-à-dire : concentre-toi sur tes affaires (l’invocation d’Allah, la prédication, l’annonce du message, etc.) : [Et adore Ton Seigneur jusqu’à ce que te vienne la certitude). Tu dois remplir ta mission jusqu’à la mort, en sachant que Seul Allah est à même de guider les hommes : [Tu ne guides pas ceux que tu aimes],[8] [il ne te revient que de transmettre le message],[9] etc.

Notre devoir est donc de maitriser nos émotions, d’agir avec raison, de revenir à nos savants, et de bien peser nos faits et gestes.

Il y a une initiative avec laquelle nous avons obtenu des résultats in shâ Allah, bien qu’il faille donner plus d’efforts dans ce sens. Il s’agit de se mettre au diapason avec les moyens de communication modernes (chaines satellites, internet, etc.). Les musulmans ont fait d’énormes progrès dans ce domaine, qu’Allah soit loué ! Cependant, ce n’est pas encore suffisant. Il faudrait s’améliorer davantage, en mettant à notre profit les derniers moyens techniques, qui, utilisés à bon escient, nous permettront d’avoir de meilleurs résultats.

Il y a également les initiatives organisées qui consistent notamment à relier dans la mesure du possible les références religieuses aux différents organismes, à travers les associations et les commissions scientifiques. Nous devons évoluer dans nos idées et nos moyens, car nous vivons à une époque où la face du monde a complètement changé. Dans le temps, les habitants d’un même village se connaissaient entre eux, mais aujourd’hui, la planète est devenue tellement petite qu’on a l’impression de vivre tous ensemble dans un même village. Les moyens modernes nous permettent de communiquer avec nos frères du Koweït et ailleurs qui peuvent nous entendre en direct, comme s’ils étaient avec nous. Ils entendent même notre respiration.

Nous devons évoluer dans ce domaine dans le cadre d’organisme comme les associations. Ce genre d’initiative offre plus d’impact in shâ Allah, à condition d’être en relation avec les savants et les références religieuses.
Il incombe en outre, de rester en contact avec les organes influents comme les diverses organisations internationales (l’organisation des droits de l’Homme, etc.) ; et avec les hommes sages et modérés du camp adverse. Il n’y a pas de mal à cela. Le Prophète (r) lui-même s’entretenait avec les chefs des tribus et recherchaient leur soutien, alors qu’ils étaient mécréants. Que dire alors quand il s’agit non seulement de musulmans, mais de personnes sages. Il est naturel de tirer un grand avantage in shâ Allah de ce genre de relation.

Les résultats que les caricatures ont engendrés :

Premièrement : l’Islam a montré un visage fort, étant donné que les musulmans de toutes les tendances se sont solidarisés autour de cet événement. Cela démontre qu’ils ont encore des atouts. C’est le genre d’occasions qui leur permet de se réunir, qu’Allah soit loué ! Il faut exploiter cet impact pour des perspectives plus importantes, car nous avons conscience que les événements canalisent nos énergies. Il incombe de les utiliser à bon escient, afin de profiter de la situation au maximum. Il est à craindre en effet que les mauvaises réactions fassent avorter nos projets.

Deuxièmement : mettre en avant le rôle actif de l’Arabie Saoudite dans ce genre de situation. La grande guerre dans laquelle la nation musulmane s’est engagée tant au niveau des peuples qu’au niveau des États est à mettre à l’actif des responsables des autorités, avec notre royaume à leur tête – qu’Allah le préserve –, qui à l’Islam pour étendard. Sa réaction fut très honorable. Qu’Allah soit loué, il a même joué un rôle principal dans cette affaire.

Troisièmement : ces événements ont montré qu’il existe une force spirituelle dans les cœurs. Les musulmans sont toujours aussi zélés pour leur religion, leur Prophète Mohammed (r), et leur Livre sacré. C’est un bon signe qu’il faut bien exploiter ; il faut également veiller à cultiver ce sentiment et à l’entretenir.

Quatrièmement : il incombe de sensibiliser les musulmans davantage à travers des conférences afin qu’ils prennent conscience de l’impact de leur religion dans leur vie de tous les jours. Les manifestations dans lesquelles ont participé dans certains pays, des centres islamiques et fédéraux, etc. sont une preuve de leur contestation. Les musulmans ont ainsi affiché leur zèle pour leur religion au niveau des peuples et au niveau officiel. Il y a avait même des musulmans peu religieux. Ils ont fait comprendre à l’autre camp qu’il est intolérable de toucher à la religion musulmane, à Mohammed leur Prophète (r), et au Coran. Il est important de souligner que cet objectif fut rempli.

Cinquièmement : ces événements ont exposé le vrai sens que revêt toute action qui porte atteinte aux valeurs sacrées des musulmans (Allah, Mohammed, le Coran, la religion, etc.) ou à leurs symboles, si je puis me permettre. Ils ont dévoilé à la face du monde son caractère inadmissible pour tous les musulmans sans exception.

Quoi qu’il en soit, je pense que je ne me suis pas trompé au début de mon discours, en disant que le premier n’a rien laissé au dernier.



[1] Le bétail ; 162

[2] El Hijr ; 94

[3] Le bétail ; 10

[4] Rapporté par el Bukhârî (3231) et Muslim (1795), selon ‘Âisha – qu’Allah l’agrée –.

[5] Le Furqân ; 31

[6] Les rangées d’anges ; 71-72

[7] Mohammed ; 38

[8] Les récits ; 56

[9] La concertation ; 48





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