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ÞÏíã 17 Sep 2012, 06:17 PM
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ÇÝÊÑÇÖí 84 annonces de Mohammed dans la Bible !






84 annonces de Mohammed dans la Bible !
(Partie 1)

Mort en 668 de l’Hégire, el Qâdhî Sâlih e-Ja’farî est l’auteur d’une réfutation contre les adeptes de la Thora et de l’Évangile. Takhjîl man harrafa e-Tawrât wa el Injîl est le titre de cet ouvrage dans lequel il consacre un chapitre aux annonces de Mohammed (e) dans la Bible. Il en recense quatre-vingt-quatre. Si certaines – pour très peu – sont pour le moins tirées par les cheveux, la majeure partie d’entre elles constitue une preuve irréfutable que le Sceau des prophètes est mentionné dans les anciennes Écritures et qu’il s’inscrit dans la lignée des élus de Dieu pour parachever Sa religion impeccable et immuable. Nous reproduisons ici le passage traduit en question qui fait figure de témoignage historique. Nous avons espoir qu’il ouvre des cœurs scellés, des oreilles bouchées et des yeux fermés !

1- La Thora dit dans le dixième chapitre du premier Livre : « Dieu dit à Abraham : « Cette année, un fils te sera enfanté ; il portera le nom d’Isaac. » Abraham dit à Dieu : « Puisse Ismaël vivre en ta présence pour te glorifier ! » Dieu dit : « Pour Ismail je t’exauce. Vois, je le bénis, je le rends fécond, prolifique à l’extrême[1] ; il engendrera douze princes et je ferai sortir de lui une grande nation. »[2]

L’auteur a dit : chacun sait, même dans les rangs de l’adversaire, qu’en dehors de Mohammed le Messager d’Allah (e), aucun descendant d’Ismâ’il n’a eu le destin prolifique d’être à la tête d’une nation aussi généreuse (noble) et aussi féconde. Une nation qui a occupé toute la surface de la terre et qui s’est répandue vers les horizons les plus lointains. Une nation bien plus abondante que les enfants d’Ishâq et dont le nombre – qu’Allah soit loué – ne cesse d’augmenter jour après jour. C’est un honneur extrême dont jouit Ismâ’îl car une progéniture glorieuse honore son père et elle lui permet de gravir en échelons ici-bas et dans l’au-delà. Il ne fallait pas autant d’éloges de la part du Seigneur pour exprimer sa suprématie sur toutes les autres nations ; une petite chose qui vient d’Allah porte la marque de la grandeur et une grande chose venant de Lui atteint des sommets infranchissables.

2- La Thora dit dans le neuvième chapitre du premier Livre : « L’ange du SEIGNEUR se montra à Hagar et lui dit : « Hagar, [servante de Sara,] d’où viens-tu et où vas-tu ? » Elle répondit : « je fuis devant Sara ma maîtresse. » L’ange du SEIGNEUR lui dit : « Retourne vers ta maîtresse et plie-toi à ses ordres. » L’ange du SEIGNEUR lui dit : « Je multiplierai tellement ta descendance qu’on ne pourra la compter. » L’ange du SEIGNEUR lui dit : « Voici que tu es enceinte et tu vas enfanter un fils, tu lui donneras le nom d’Ismaël car le SEIGNEUR a perçu ta détresse. Véritable âne sauvage, cet homme ! Sa main contre tous, la main de tous contre lui. À la face de tous ses frères, il demeure. » »[3]
Allah s’adresse à Hajar par le biais de l’ange (Jibrîl) pour lui annoncer que son fils aura sa main au-dessus de tous. Cette annonce ne s’est jamais réalisée avant l’avènement de Mohammed (e).

3- La Thora dit dans le neuvième chapitre du premier Livre : « Dieu dit à Abraham : « Je ferai une grande nation de ton fils Ismâ’îl. » [4]

4- La Thora dit dans le vingtième chapitre du cinquième Livre : « Moïse dit : « Le SEIGNEUR est venu du Sinaï, pour eux il s’est levé à l’horizon, du côté de Seïr, il a resplendi du côté de Parân [et à sa droite se tiennent les purs si nombreux (mot-à-mot : des groupes de gens ou les seigneurs]» »[5]

Sinaï est la montagne sur laquelle Allah parla à Mûsâ ; Seïr est une montagne en Galilée où se retirait Jésus pour se dévouer et s’entretenir intimement avec Son Seigneur ; Parân est la montagne des banû Hâshim où le Messager d’Allah (e) s’isolait et se consacrait à l’adoration.[6] Dans ce passage, la Thora privilégie à Jésus et à Moïse Mohammed en faveur duquel elle ajoute : « et à sa droite se tiennent les purs si nombreux. » Ce Verset fait allusion aux Compagnons du Prophète (e) car les « les seigneurs » correspondent aux nobles et à l’élite de la religion. Selon Paul le « commentateur », les montagnes de Parân se rattachent (ou sont attenantes) aux terres d’Arabie.[7] Le Verset peut concerner également les anges comme en témoignent les Psaumes dans lesquels David s’exclame : « le SEIGNEUR est mon appui. Je ne crains pas ses gens si nombreux postés autour de moi. »[8] Il signifierait alors qu’Allah soutient Son Prophète Mohammed (e) avec Ses anges au cours de ses expéditions et lorsqu’ils lui transmettent la Révélation. La Thora nous apprend : « Dieu fut avec le garçon qui grandit [et habita au désert. C’était un tireur d’arc] ; il habita dans le désert de Parân… »[9] Ismâîl vécut à la Mecque. En dehors du Messager d’Allah Mohammed (e), aucun habitant des montagnes de Parân ne prêcha la Parole d’Allah, manifesta Ses lois, répandit Son étendard (ou Ses symboles), légiféra la bonne religion, montra le bon chemin aux nations, invita les pèlerins qui répondirent à son appel en masse à travers la talbiya (formule d’invocation du pèlerin ndt.) du sommet des montagnes et au cœur des vallées.

5- La Thora dit dans le onzième chapitre du cinquième Livre : « Moïse ! C’est un prophète comme toi que je susciterai du milieu de leurs frères ; je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je leur ordonnerai. Et si quelqu’un n’écoute pas mes paroles, celles que le prophète aura dites en mon nom, alors moi-même je me vengerai de lui. »[10]

L’auteur a dit : la vengeance divine a laissé des marques sur les opposants de Mohammed (e) comme la bienfaisance divine a laissé des traces sur ses partisans. Sache que les frères des tribus d’Israël ne sont autres que les descendants d’Ismaël. En aucun cas, il ne peut s’agir pour le prophète en question d’un juif étant donné que Dieu dit à Moïse : « un prophète comme toi ». Or, aucun prophète israélite porteur d’un Livre et d’une nouvelle Loi ne fut comme Mûsâ. Il ne peut donc que venir des ismaélites et seul le Messager d’Allah (e) répond à cette description dont fait mention cette promesse véridique. Sans l’avènement de Mohammed (e), la Thora aurait manqué à sa promesse, ce qui serait indigne de la Révélation car la Parole d’Allah est véridique et sa promesse se réalise inévitablement.[11]

À suivre…




[1] Voici les termes de la version de la Bible d’André Chouraqui qui s’avère plus littérale et plus typique. « Quant à Ishma’él, je l’ai entendu : voici, je l’ai béni, je le fais fructifier, je le multiplie beaucoup, beaucoup… »

[2] La Genèse ; 15.20 L’auteur résume certains passages de la Bible, mais pour la présente traduction, nous avons préféré rester fidèles dans l’ensemble à la version œcuménique contemporaine sauf si des divergences trop importantes apparaissent. Auquel cas, nous n’omettrons pas de le souligner.

[3] La Genèse ; 16.7-12 l’auteur se réfère à des versions vraisemblablement différentes de la traduction œcuménique contemporaine, ce qui jette d’autant plus le discrédit sur la Bible compte tenue des multiples évolutions qu’elle a subites à travers les siècles, sans parler des différences de traductions. Ses termes en effet sont les suivants : « Il mettra sa main au dessus de tous. » le sens est ainsi radicalement différent ! Par ailleurs, l’expression « âne sauvage » qu’André Chouraqui traduit par « onagre humain » est une transformation du terme hébreu para désignant la multitude. Les traducteurs de la Bible ont cherché à travers cela à détourner le sens de l’annonce faite en l’honneur d’Ismaël. Voir : la recension du livre dont nous traduisons le passage Takhjîl man harrafa e-Tawrât wa el Injîl ; qui fut élaborée dans le cadre d’une thèse es doctorat par le d. Mahmûd ‘Abd e-Rahmân Qadah.

[4] La Genèse ; 21.13 La version actuelle cherche à dénigrer cette annonce, car elle parle du « fils de la servante » qui est perçu de façon péjorative comme en témoigne l’Épître aux Galates ; 4.21-31.

[5] Deutéronome ; 33.1-3 Les rédacteurs de la Bible ont supprimé dans la version moderne la partie entre crochets qui leur posait effectivement problème. Un autre passage [Habaquq ; 3.3-4] nous parle de Parân : « Dieu vient de Témân, le Saint du mont Parân. Sa majesté comble le ciel. Sa louange (celle d’Ahmed) emplit la terre. Le sort des peuples est dans sa main droite. La terre est allumée de sa lumière et ses chevaux montent sur la mer.» voici le texte de la version entre nos mains : « Dieu vient de Témân, le Saint du mont Parân. Sa majesté comble le ciel. Sa louange emplit la terre. La lumière devient éclatante. Deux rayons sortent de sa propre main : c’est là le secret de sa force.»

[6] Le Coran fait allusion à cette annonce dans les trois premiers Versets de la sourate le figuier : (Par le figuier et l’olivier • Par le mont Sinaï • Par ce pays paisible].

[7] Ce passage semble inexistant dans la version actuelle. Il est simplement fait mention des terres d’Arabie dans l’Épître aux Galates ; 4.25 disant : « car le mont Sinaï est en Arabie. »

[8] Les Psaumes ; 3.6-7

[9] La Genèse ; 21.20-21

[10] Deutéronome ; 18. 17-19 La version actuelle dit : « je lui en demanderai compte. » au lieu de « je me vengerai de lui. »

[11] Dans notamment e-Nubuwât ibn Taïmiya n’est pas convaincu que cette annonce corresponde spécifiquement à Mohammed. Elle concerne selon lui indistinctement tous les prophètes. C’est vraisemblablement la raison pour laquelle il ne l’a pas recensée dans El Jawâb e-Sahîh li man baddala din el Masîh. Cependant, plus récemment, l’auteur d’Izhâr el Haq –pourtant souvent inspiré d’ibn Taïmiya – explique en vingt raisons que le sceau des prophètes est bel et bien l’homme en question.





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