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  #14  
ÞÏíã 26 Sep 2012, 07:47 AM
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Les questions

Question : le boycott de certains pays non-musulmans peut-il nous porter préjudice dans notre religion ou dans notre vie matérielle ?

En réponse : l’une des règles de la Législation musulmane consiste à relier les causes aux effets. Les causes représentent les origines, et les effets, les résultats. C’est pourquoi, nous voyons qu’Allah (I) a légiféré la punition corporelle pour le meurtre. La peine de mort est l’effet, et le meurtre volontaire est la cause. Allah (I) révèle à ce sujet : [Dans la loi du talion, vous y trouvez la vie, ô vous les hommes doués de raison !][1] La loi prévoit l’amputation de la main pour les cas de vol ; l’amputation de la main est l’effet, et le vol est la cause. Ainsi, nous pouvons constater en nous penchant sur les textes du Coran et de la sunna que le Législateur relie les causes aux effets.

Deux procédés se détachent :
L’un consiste à faire passer les causes avant les effets, et l’autre, le contraire ; soit à faire passer les effets avant les causes. En fonction des cas, l’un passe avant l’autre. Le but, c’est de relier les causes aux effets. Ainsi, le boycott qui est prôné aujourd’hui est un effet ; la cause étant la campagne de dénigrement lancée contre la personne du Messager (r). Tout le monde connait l’histoire où Jibrîl (u) se présenta à ce dernier sous la forme d’un bédouin. Là où nous voulons en venir, c’est qu’il le questionna au sujet de l’excellence et de la foi. La réponse fut : « C’est de croire en Allah, Ses anges, Ses Livres, Ses messagers, et au jour du jugement dernier. »[2]

La foi au Prophète compte donc parmi les piliers de la foi, et cette campagne transgresse ce pilier. La cause est effective, et le boycott tient lieu d’effet. Par rapport à ce que nous venons de voir il y a peu, d’un côté, la cause existe dans un État musulman, et d’un autre côté, celui-ci ne la condamne pas. Nous avons vu précédemment que le simple faire de s’abstenir de ses devoirs est une faute en soi.

Question : il existe de nombreux ouvrages qui traitent de la biographie du Prophète (r). Quel est celui que vous pouvez nous conseiller ?

En réponse : j’ai déjà mentionné qu’il y avait zâd el ma’âd d’ibn el Qaïyim. Nous avons également e-shifâ fî huqûq el mustafâ du Qâdhî ‘Iyâdh. Un commentaire de ce dernier livre est disponible en vente. Ces deux livres sont vraiment intéressants, bien qu’il en existe beaucoup d’autres.

Question : après les règles ou l’accouchement, si la femme se trouve dans un endroit où elle ne peut pas faire la grande ablution, lui est-il possible d’avoir recours aux ablutions sèches (tayammum) ?
En réponse : non, car la période des prières est suffisamment longue : les périodes du zhurh, ‘asr, maghrab, et ‘ishâ. Elle doit attendre de se doucher et de faire la prière chez elle.

Question : ma fille est morte à l’âge de treize ans. Le hadj lui incombait-il ?

En réponse : si elle était pubère, suffisamment riche pour le faire, et si elle avait un tuteur à sa disposition, alors oui, le hadj lui incombait. Cependant, ce n’est pas le cas si ne remplissait pas ces trois conditions.

Question : des créanciers ont accordé à une personne endettée de rembourser sa dette après le hadj. Dans ce cas, lui est-il possible de se rendre au pèlerinage ?

En réponse : oui.

Question : est-ce que l’interdiction pour la femme de porter le niqâb (voile qui couvre le visage ndt.) en état de sacralisation (ihrâm) est un argument pour dire qu’il n’est pas permis à la femme de se couvrir le visage ?

En réponse : la femme en état ihrâm doit se couvrir si elle est confrontée à des hommes étrangers. Si celle-ci est à l’abri que des hommes la voient, elle ne doit pas se couvrir le visage de la même façon que l’homme ne doit pas se couvrir la tête. Elle a le devoir dans ces conditions de laisser son visage à l’air libre.

Question : est-il autorisé à un créancier de donner sa zakât (aumône légale ndt.) à son débiteur qui n’a pas les moyens de le rembourser ?

En réponse : oui.

Question : comment doit-on comprendre qu’il faut passer la nuit (mabît) à Mina ? Est-ce qu’une partie de la nuit est suffisante ?

En réponse : le mabît à Mina consiste à y passer la nuit. Il est possible d’en sortir pour celui qui y passe la majeure partie de la nuit.

Question : j’ai fait le hadj avec la formule ifrâd. Une fois à La Mecque, j’ai fait le tawâf autour de la ka’ba sans faire le sa’î (circuit entre Safâ et Marwâ ndt.). Je l’ai en fait retardé jusqu’au tawâf d’adieu. Le problème, c’est que je ne suis pas sûr du nombre de tours du tawâf et du sa’î que j’ai fait. Je doute de les avoir terminés. Que dois-je faire actuellement ?

En réponse : en principe, tu aurais du faire le sa’î du hadj avec le tawâf du hadj qui a lieu au retour d‘Arafa, juste après le jet de pierre de la colonne jamra el ‘aqaba. Puis, juste avant le départ, il fallait faire le tawâf d’adieu. Maintenant, tu prétends ne pas être certain du nombre de tours du tawâf et du sa’î. Tu dois donc retourner à La Mecque pour refaire le tawâf (el ifâdha) et le sa’î du hadj. Après cela, il faudra refaire également le tawâf d’adieu. En outre, si tu es marié, et que tu as eu des rapports sexuels avec ta femme entre temps, tu dois consacrer une expiation (fidiya) ; il faudra l’égorger à La Mecque et distribuer sa viande aux pauvres de la ville.
Le mieux, c’est de revenir faire la ‘omra ; cela consiste à se sacraliser pour la ‘omra. Puis, tu pourras entamer les rites que tu n’as pas achevés pour finir avec le tawâf d’adieu juste avant de partir.

Question : est-il permis pour quelqu’un qui n’a pas les moyens de s’offrir une agence, de se mettre en ihrâm une fois à La Mecque ?

En réponse : il n’est pas permis de dépasser le lieu de sacralisation (mîqât) sans se mettre en état d’ihrâm pour celui qui veut faire le hadj ou la ‘omra. Or, dans l’hypothèse où quelqu’un dépasse le mîqât sans faire l’ihrâm, ou qu’il fasse son ’ihrâm sans passer par le mîqât, ou encore qu’il fasse l’ihrâm une fois à La Mecque, sa sacralisation reste bonne. Cependant, il commet ainsi un péché qui est passible d’une expiation correspondant à un sacrifice qu’il devra égorger dans la Ville sainte ; et il devra distribuer ensuite sa viande aux pauvres de la ville.

Question : comment réfuter l’idée qui prône le rapprochement entre les religions ? Idée qui entame le principe de l’amour en Dieu.

En réponse : Je vous ai évoqué précédemment qu’Allah (I) avait envoyé des messagers dont le nombre montait à trois cent treize. La mission de chacun d’entre eux était confinée à son peuple comme l’exprime le Verset : [Chaque prophète que Nous avons envoyé parlait la langue de son peuple].[3] Cependant, le message de Mohammed (r), qui est le sceau des prophètes, s’adresse à tous les djinns et les hommes. Allah (I) révèle : [Béni soit Celui qui a révélé le Furqân à Son serviteur afin qu’il soit un avertisseur pour l’Humanité],[4] (et quand nous avons dirigé vers toi un groupe de génies pour leur faire écouter le Coran. Arrivés près de toi, ils dirent : taisez-vous ! Après la lecture, ils rentrèrent auprès des leurs pour les avertir • Ils dirent : Ô peuple ! Nous avons entendu un Livre qui a été révélé après Musa et qui confirme les écritures. Il guide vers la vérité et vers un droit chemin • Ô peuple ! Répondez au prêcheur d’Allah).[5] Le message de l’Islam, qui englobe les djinns et les hommes, est donc universel. S’il incombe à tout le monde de s’y soumettre, comment peut-on tolérer dès lors une entente avec une autre religion ? Allah (I) ne révèle-t-Il pas ? [Toute religion désirée autre que l’Islam ne sera pas accepté].[6] Après une telle affirmation, il ne convient à personne de prétendre qu’Allah tolère une autre religion.

Question : est-ce qu’il est valable de rester une heure ou deux la nuit à Mina pendant les trois jours de tashrîq ?

En réponse : non, il incombe d’y passer la majeure partie de la nuit.

Question : dans certains pays, il y a des imams qui consacrent l’invocation du qunût pendant la prière du fajr. C’est l’occasion pour invoquer contre ceux qui se sont attaqués au Prophète (r). Est-il légiféré en telle occasion de réserver des invocations au cours de la prière dans le but de défendre notre Prophète (r) ?

En réponse : il faut distinguer entre les événements personnels et les événements collectifs. Si chacun gère ce qui lui concerne, il incombe de revenir aux personnes compétentes pour les affaires collectives de ce genre. Ces dernières vont décider s’il faut lui réserver un qunût. Ce genre de décision n’incombe pas à n’importe qui.

Question : nous recevons de nombreux texto encourageant à imprimer certains livres dans la langue de ceux qui ont portés atteinte au Messager (r). Ceux-ci proposent un numéro de compte en banque pour recevoir les dons. En sachant que ces messages sont anonymes, quel conseil pouvez-vous donner à ce sujet ?

En réponse : certains voleurs aiment pêcher en eau trouble. C’est sûrement à ce genre d’individus auquel nous avons affaire. Il incombe de ne pas jeter son argent par les fenêtres, et de ne le dépenser que dans les causes pour lesquelles on est sûr du résultat.

Question : quelqu’un se plaint de ses cousins qui ne font pas la prière. Il demande s’il a le droit de les saluer et de partager les repas avec eux ?

En réponse : ils ne font pas la prière qui est l’un des piliers de l’Islam. Le Très-Haut révèle : [Il ne peut y avoir un groupe de fidèles qui, à la fois, croient en Allah et au Jour dernier, et éprouvent de l’affection pour les adversaires d’Allah et de Son Messager].[7] Ils sont les adversaires d’Allah dans le sens où ils affichent leur abandon de la prière. Or, le Prophète (r) est l’auteur des paroles : « Entre l’individu et la mécréance, il y a l’abandon de la prière. »[8] ‘Omar (t) explique également : « Celui qui ne fait pas la prière n’a aucun lien avec l’Islam. »[9] En outre, un Verset de la sourate el mudaththir nous apprend : [qu'est-ce qui vous a conduit dans les flammes de l’Enfer • Nous ne comptions pas parmi les fidèles qui faisaient la prière].[10] Tous ces arguments encouragent à s’éloigner de ceux qui ne font pas la prière.

Question : Mohammed (r) fut annonciateur de quoi exactement ?

En réponse : sa prédication est passée par quatre étapes :

1- La prédication secrète. Par la suite, il demanda au Seigneur : « Ô Allah ! Renforce l’Islam avec l’un des deux hommes que Tu préfères : Abû Jahl ou ‘Omar ibn el Khattâb. Le plus aimé des deux fut ‘Omar. »[11] C’est alors qu’Omar (t) frappa à la porte du lieu où se trouvait le Prophète (r). Ce dernier reçut la permission d’entrer et se convertit à l’Islam. Cette conversion était le résultat de ses invocations.

2- Celle-ci marquait une nouvelle phase lors de laquelle les musulmans purent afficher leur prédication au grand jour. Cependant, ils n’étaient pas suffisamment puissants pour défendre leurs droits. C’est pourquoi, ils laissaient les infidèles dirent ce qu’ils voulaient et enduraient les affronts sans y porter intérêt.

3- La troisième étape est caractérisée par les Versets : [Si vous devez vous venger, alors rendez le même mal qu’on vous a fait subir],[12] [la punition est de même nature que le péché].[13]

4- Puis, vint l’étape du djihad, qui est la quatrième étape. Il fut prescrit quand les musulmans devinrent plus forts. Or, la prédication du Messager (r) était portée sur l’unicité d’Allah. Il suffit de lire les sourates mecquoises pour se rendre compte que de nombreux passages du Coran abordent ce sujet.

Question : un Sheïkh nous a parlé de la sincérité exclusive (ikhlâs) et des bonnes œuvres à fournir. J’aimerais que vous nous éclaircissiez ce point.

En réponse : il veut dire que les œuvres religieuses reposent sur deux piliers.
Le premier : l’ikhlâs : dans le sens où il faut les faire pour le visage d’Allah.
Le deuxième : la conformité (mutâba’a) : dans le sens où elles doivent être conforme aux prescriptions divines (obligations/interdictions).

Question : ne pensez-vous pas qu’il est temps de se préoccuper des recueils de la sunna en consacrant une encyclopédie compilant tous les écrits sur le sujet, notamment les ouvrages sur la vie du Prophète (r) ? Ce serait une façon pour notre communauté de se décharger de sa responsabilité. L’idéal serait de diviser le travail entre des chercheurs académiques, qui serait récompensé par un diplôme es doctorat.

En réponse : mon frère ! Cette proposition, il faut l’envoyer par courrier au recteur de l’enseignement supérieur, car elle est très intéressante.

Question : est-il permis de se raser les cheveux avant de faire le sa’î entre Safâ et Marwâ ?

En réponse : il n’est pas permis de toucher à sa tête avant de faire le sa’î pour la ‘omra. En vérité, il faut faire le tawâf et le sa’î avant de se raser les cheveux. En revanche, il est permis de le faire pour le hadj.

Question : certains établissements (sociétés, entreprises, écoles étrangères privées, etc.) se réfèrent au calendrier grégorien aux dépens du calendrier hégirien.

En réponse : le calendrier hégirien est propre aux musulmans.

Question : est-il permis à la femme de se rendre à la mosquée, lors des menstrues, pour suivre des cours de religion ?

En réponse : non, elle doit écouter les cours depuis l’extérieur.

Question : doit-on consacrer une expiation lorsqu’on s’enlève peu de cheveux par inattention ?

En réponse : oui, car il est interdit de se les enlever pendant le hadj et la ‘omra. C’est une forme de dégradation (ou de détérioration).

Question : quelle est la différence entre un prophète et un messager ?

En réponse : un prophète est un homme qui reçoit une loi révélée sans qu’il ne lui soit imposé de la transmettre, tandis qu’un messager, c’est un homme qui reçoit une loi révélée qu’il doit transmettre.

Question : quel est le meilleur livre écrit sur les invocations (adhkâr) ?

En réponse : el adhkâr de Nawawî est l’un des meilleurs ouvrages écrits sur le sujet. Il y a également ‘amal el yam wa e-laïla de Nasâî.

Question : nous aimerions attirer l’attention des enfants et des jeunes qui portent des maillots de sport marqué du nom de certains joueurs non-musulmans notamment. Quel est le rôle des parents face à ce phénomène ?

En réponse : quoi qu’il en soit, cela revient à l’éducation. Il y a deux aspects de l’éducation qu’il faut considérer.
1- Peu importe l’âge qu’on peut avoir, peu importe qu’on soit jeune ou vieux, les habitudes, bonnes ou mauvaises, se transforment en deuxième nature. Elles nous suivent jusqu’à la mort, même au moment de l’agonie, quand l’âme sort du corps. Certains vont jusqu’à fredonner leur chanson favorite au lieu de répéter l’attestation de foi (shahada), comme on leur demande. Les mauvaises habitudes refont surfaces. En revanche, selon d’autres témoignages, des personnes ayant plus de cent ans rendent l’âme en lisant le Coran. Là où je veux en venir, c’est que nous négligeons notre propre éducation et celle de nos enfants. Comme le dit le poète :

Un enfant grandit au milieu des nôtres
Avec les habitudes inculquées par son père

Il va garder les bonnes ou les mauvaises habitudes que son père lui inculque ; avec le temps, celles-ci deviennent une deuxième nature.

2- Notre modèle d’éducation tend à frustrer l’enfant. Que ce soit le père ou le maitre d’école, tous utilisent des moyens qui ont pour conséquence de briser sa personnalité. Non seulement le père humilie son fils, mais il le fait devant les autres, ce qui est d’autant plus néfaste. Une discussion en tête-à-tête est pourtant beaucoup plus prolifique. En outre, il vaut mieux l’encourager que d’être sévère avec lui. Non seulement le père va ainsi gagner son cœur, mais son discours aura plus d’impact. Faites l’expérience de lui parler avec un ton sévère. Puis, changez de style et ayez un ton plus doux ; vous verrez comment son visage va changer et s’épanouir.

Question : est-il permis au directeur d’une administration publique d’utiliser ses employés pour son compte personnel ?

En réponse : non, c’est interdit. Il n’a pas le droit de le faire ni pour son compte ni même pour le compte de l’employé. Il ne convient pas d’être payé pour une tâche qui sort du cadre de son travail. Si le responsable sollicite un employé pour son compte privé, il devra lui verser un salaire avec son propre argent. Il n’est pas permis dans ce cas de le créditer sur le compte de l’État.

Question : est-il permis, à l’image de certains commerçants, d’offrir des cadeaux à ses clients ?

En réponse : cela n’est pas permis. L’une des règles en commerce, c’est qu’il faut interdire de monter ou de baisser grossièrement les prix. Offrir des cadeaux entre dans ce registre, car c’est une façon de détourner les acheteurs des autres vendeurs et de les empêcher d’exercer leur métier, au moment où les cadeaux permettent d’écouler ses propres marchandises.


Question : parait-il que la visite de la tombe du Prophète (r) est une innovation.

En réponse : ce n’est pas vrai, mon frère. En entrant dans la mosquée prophétique, tu peux prier deux rak’a, et aller ensuite saluer le Messager (r), ainsi qu’Abû Bakr (t) et ‘Omar (t).

Question : que pensez-vous de l’idée selon laquelle le respect de la femme passe par l’autorisation de lui laisser prendre le volant ?

En réponse : non, par Allah ! C’est plutôt un manque de respect. Le Messager (r) a dit : « Vous risquerez bientôt d’être convoités par les autres nations, comme un plat.
  • Est-ce que nous serons alors en petit nombre, Messager d’Allah, lui demandèrent les Compagnons ?
  • Non, vous serez alors nombreux, mais vous serez aussi insignifiant que l’écume de la mer. Vous n’inspirerez plus la crainte à votre ennemi, tandis que la faiblesse s’installera dans vos cœurs.
  • Qu’entends-tu par faiblesse, Messager d’Allah ?
  • C’est l’amour des biens terrestres et la peur de la mort. »[14]

Un autre hadîth nous apprend : « Vous allez suivre les coutumes des générations anciennes empan par empan – ou selon une autre version : pas à pas[15]à tel point que si l’un d’entre eux avait des relations avec sa mère en public, il y en aurait parmi vous pour l’imiter. »[16] Ces textes attirent l’attention sur le fait qu’à la fin des temps, les musulmans seront exactement derrière les mécréants.

Question : de quelle façon pouvons-nous ces derniers jours défendre notre Prophète Mohammed (r) ?

En réponse : le Messager a dit : « Celui qui voit un mal doit s’y opposer avec la main, et s’il ne peut le faire, alors avec la langue, et s’il ne peut le faire, alors avec le cœur. »[17] Chacun doit défendre le Prophète (r) en fonction de ses capacités.

Question : comment remédier aux mauvaises pensées (waswâs) ?

En réponse : il incombe de réunir deux choses pour mettre fin au waswâs :
D’un côté, il faut 1- se doter d’une volonté ferme et 2- multiplier les invocations.

D’un autre côté, à chaque fois qu’on m’interroge sur le waswâs, je pose toujours la même question, et à chaque fois, la réponse constitue la cause à l’origine de ce problème.

Je m’explique. Certains gens ont la mauvaise habitude de se masturber, soit avec la cuisse soit avec la main. Une femme m’a confessé un jour que son mari, âgé de cinquante ans, se masturbait lorsqu’il se retrouvait avec elle dans le lit, et se détournait ainsi d’elle. La raison, c’est qu’il avait pris l’habitude de le faire depuis sa plus tendre enfance. C’est exactement ce que nous disions précédemment. On prend une habitude sans se poser la question de savoir si elle est bonne ou mauvaise.

Question : j’habite à 2 km de la mosquée, et la plupart du temps je pris chez moi.

En réponse : non, mon frère ! Le Messager d’Allah (r) dit bien : « La prière n’est pas acceptée lorsqu’on entend l’appel sans n’y répondre, sauf en cas d’excuse. »[18] En outre, en se rendant à la mosquée, pour chaque pas que tu fais il te sera inscrit une récompense et effacé un péché.

Question : quel est le statut d’une prière effectuée dans un endroit brouillant ?

En réponse : lorsqu’on veut prier, il faut choisir un endroit calme. Un jour, le Messager (r) fixa du regard, au cours de son sermon, l’anneau qu’il portait au doigt. C’est alors qu’il l’enleva avant de faire le commentaire : « Il m’a détourné l’attention de vous. »[19] Puis, il le jeta. Ainsi, il ne faut pas prier dans un endroit où l’on risque d’être perturbé.

Question : j’ai contracté des dettes qui s’élèvent actuellement à cent mille rials. Il faut savoir que leur origine n’est pas licite, mais que leur utilisation est licite qu’Allah soit loué ! Cependant, je pense à la mort et à mes héritiers, ce qui m’afflige et me perturbe énormément. Il faut savoir également que la cause principale à l’origine de mes dettes est le projet de construire une maison et les dépenses quotidiennes. Quels conseils pourriez-vous me donner ?

En réponse : demande à Ton Seigneur (I) de te régler tes dettes ; le Très-Haut détient les rênes des cieux et de la terre !

Question : est-ce que l’homme est en état de péché s’il ne se rend pas chez l’une de ses épouses qui a fait don de ses nuits ?

En réponse : si la décision a été prise avec un commun accord et qu’elle a choisi librement de faire don de sa nuit, il n’est pas en état de péché.

Question : pendant le hadj, comme je m’occupais des pèlerins, j’ai réuni les tawâf el qudûm, el ifâdha, et el wadâ’ en un seul tawâf ?

En réponse : Il n’y a pas de mal à cela. C’est comme retarder la prière du zhuhr jusqu’à une 1 heure et quart.

Question : quelle est la limite de la prière du dhuhâ ?

En réponse : elle se termine à peu près un quart d’heure avant la prière du zhuhr.

Question : est-il autorisé d’utiliser du maquillage ?

En réponse : le rouge à ongles empêche l’eau de parvenir aux ongles. Il n’est donc pas permis d’en mettre avant de faire les ablutions.

Question : est-ce qu’il y a une zakât sur l’or.

En réponse : oui.









[1] La vache ; 179

[2] Rapporté par el Bukhârî (50), Muslim (9), selon Abû Huraïra (t).

[3] Ibrâhîm ; 4

[4] Le furqân ; 1

[5] El Ahqâf ; 29-31

[6] La famille d’Imrân ; 85

[7] La discussion ; 22

[8] Rapporté par Muslim (82), selon Jâbir ibn ‘Abd Allah – qu’Allah les agrée son père et lui –.

[9] Rapporté par Mâlik dans el muatta (1/39).

[10] El mudaththir ; 42-43

[11] Rapporté Ahmed (5696) et e-Tirmidhî (3681), selon ibn Mas’ûd (t).

[12] Les abeilles ; 126

[13] La concertation ; 40

[14] Rapporté par Ahmed (22397) et Abû Dâwûd (4297), selon Thawbân (t).

[15] Rapporté par Ahmed (17135), selon Shaddâd ibn Aws (t).

[16] Rapporté par e-Tirmidhî (2641), selon ‘Abd Allah ibn ‘Amr – qu’Allah les agréé son père et lui –.

[17] Rapporté par Muslim (49), selon Abû Sa’îd el Khudrî (t).

[18] Rapporté par ibn Mâja (793), selon ibn ‘Abbâs – qu’Allah les agréé son père et lui –.

[19] Rapporté par e-Nasâî dans son recueil e-sunan el kubrâ (9471), selon ibn ‘Abbâs – qu’Allah les agréé son père et lui –.





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