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ÞÏíã 01 Aug 2012, 09:26 AM
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Suivre l’imâm

Sheïkhel ‘Uthaïmîn

Question : doit-on poursuivre avec l’imâm qui fait plus de onze rak’a ou bien partir en plein milieu du qiyâm (veillée nocturne) ?

En réponse : la sunna veut qu’on suive l’imâm pour avoir droit à la récompense prévue à cet effet. Le Messager d’Allah (r) affirme à ce sujet : « Celui qui prie derrière l’Imam jusqu’à ce qu’il ait fini, c’est comme s’il avait prié toute la nuit. » Il nous encourage ainsi à rester assidus derrière l’imâm jusqu’à ce qu’il finisse la prière. Si l’on sait que les Compagnons (y) suivaient l’imâm qui ajoutait une rak’a, alors que dire d’une série de prières entières et légiférées par la sunna ?

Les Compagnons (y) l’ont bien fait pour une rak’a qui, pourtant, ne faisait pas partie de la prière prescrite. Le Prince des croyants ‘Uthmân ibn ‘Affân (t) en est le meilleur exemple. àMina, il fit la prière du citadin en plein pèlerinage. Autrement dit, il pria quatre rak’a, là où le Prophète (r) et ses deux prédécesseurs en firent deux. Lui-même les imitait les huit premières années de son khalifat. Par la suite, il décida d’en faire quatre. Certes, les Compagnons n’étaient pas d’accord avec lui, mais cela ne les empêchait pas de finir la prière derrière lui. Nous ne sommes pas mieux que les Compagnons qui veillaient scrupuleusement à suivre l’imâm. Certains gens, comme nous pouvons le voir au Haram, partent avant la fin du tarâwîh, sous prétexte que le Prophète (r) était fidèle à onze raka’, et que la sunna en vigueur ne dépasse pas ce nombre.

Ce à quoi nous répondons que le Législateur met plus l’accent sur l’obligation de suivre l’imâm. Alors, soyons assidus à la prière nocturne organisée à l’occasion de ce mois, de la même façon que, nous évitons, en état de jeûne, de faire des péchés (mentir, médire, calomnier, manger de l’argent illicite), conformément au hadîth : « Allah n’a pas besoin qu’on se prive de boire et de manger, quand on ne veut pas renoncer à le mauvais comportement, la calomnie et ses effets. »

Le jeûneur doit renoncer en permanence à ces péchés et se pencher, notamment, sur la lecture du Coran, qui revêt un caractère spécial à cette occasion. C’est, en effet, au cours du ramadhan que le Livre sacré fut révélé. C’est à la même période que l’ange Gabriel rendait visite au Prophète (r) pour le lui faire réviser. Ces visites laissaient une grande emprunte sur lui ; il devenait plus généreux qu’un vent fertile. Le Coran avait des effets bénéfiques sur sa personnalité.

L’aumône tient une grande place dans le quotidien du jeûneur qui doit en profiter au maximum. Celle-ci est de deux sortes : la zakât qui est obligatoire et la sadaqa bénévole qui ne revêt aucun caractère obligatoire. Elle s’adresse aux pauvres, aux nécessiteux, aux endettés, et à tout ceux qui en ont besoin. Elle a une saveur spéciale pendant le ramadhan, en sachant que la zakât à plus de valeur que l’aumône bénévole, comme nous l’indiquele hadîth divin dans lequel le Tout-Puissant déclare : « Mon serviteur ne peut mieux se rapprocher de Moi qu’avec les rituels que Je lui ai imposé. » Contrairement à certaines idées reçues, Allah préfère les œuvres obligatoires aux œuvres surérogatoires.

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