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ÞÏíã 18 Sep 2012, 06:18 PM
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84 annonces de Mohammed dans la Bible !
(Partie 2)

6- La Thora dit dans ce même Livre : « Moïse dit aux enfants d’Israël : « N’écoutez pas ceux qui pratiquent l’incantation et consultent les oracles ; Dieu enverra bientôt un prophète comme moi, alors écoutez-le»[1]

S’il est dit : il est possible que cette prédiction corresponde à Aaron, le frère et le wizir de Moïse ou Josué son serviteur et conseiller. Nous disons : la Thora refuse une telle affirmation. Elle informe en effet qu’Aaron mourut avant son frère. Quant à Yûsha’ ibn Nûn, il est issu des tribus d’Israël alors que le verset [Deutéronome ; 18. 17 ndt.] précise : « du milieu de leurs frères », il ne dit pas : « du milieu d’eux ». En outre, la Thora a veillé à fermer cette porte à la dernière page du cinquième Livre en disant : « Et Moïse mourut là, au pays de Moab… Josué, fils de Noun, était rempli d’un esprit de sagesse… et les fils d’Israël l’écoutèrent… Plus jamais en Israël ne s’est levé un prophète comme Moïse, lui que le SEIGNEUR connaissait face à face, lui que le SEIGNEUR avait envoyé accomplir tous ces signes et tous ces prodiges… »[2] De plus, Aaron et Josué reçurent la prophétie avant la révélation de ce verset.

Cette prédiction ne peut correspondent au Christ à l’unanimité des religions. Pour les juifs, c’est un menteur qui n’a jamais ressuscité les morts ni guéri les lépreux. Pour les chrétiens, il incarne le Seigneur, celui qui envoya les prophètes aux hommes et qui créa le monde dans sa perfection. Ils peuvent toujours se défendre et dire que Jésus est comme Moïse, mais ils sombrent ainsi dans la contradiction et l’incohérence. Pour les musulmans enfin, le Messie est certes un noble prophète, mais ce dernier est issu des fils d’Israël. Il n’est donc pas concerné par : « du milieu de leurs frères », sinon il aurait dit : « du milieu d’eux ». Mohammed (e) reste le seul qui puisse correspondre à cette prédiction.

7- La Thora dit : « Jacob convoqua ses fils (avant de mourir alors qu’il se trouvait en Égypte chez Joseph. Lorsqu’ils se rassemblèrent autour de lui, il les bénit un par un et fit pour eux des prières. Arrivé au tour de Judas, il s’exclama :) « La tribu de Juda jouira toujours du pouvoir et les prophètes seront envoyés dans son clan jusqu’à ce que vienne celui à qui tout appartient. »[3]

Il s’agit du Messager d’Allah (e). Nous avons ainsi recensé sept annonces prophétiques dans la Thora (le Pentateuque ndt.). Allah a voulu qu’elles restent à jamais sans subir aucune altération de la main de l’homme. Nous aurions pu extirper toutes les prédictions dont regorge la Thora, mais nous nous contentons de celles déjà évoquées.

8- L’un des Psaumes de David annonce : « Rendez gloire à Dieu par de nouvelles gloires ; que se réjouisse du Créateur celui dont Il a élu le peuple, a donné la victoire, et a consolidé par les miracles. Ils Lui rendent gloire sur leur couche, exaltent Dieu à plein gosier, tenant en main l’épée à deux tranchants afin qu’Il tire vengeance des nations qui ne Lui vouent pas le culte. »[4]

Ceux qui exaltent Dieu à plein gosier correspondent aux pèlerins qui chantent la talbiya à voix haute (formule d’invocation ndt.). Cette description est valable pour le Prophète Mohammed (r) et sa nation.

[Remarque du traducteur : Cette description est valable pour Mohammed (e) et sa nation. Ils sont ceux qui en effet crient la grandeur d’Allah à voix haute, à travers l’adhân, pour annoncer les cinq prières par jour, ou quand ils se trouvent en hauteur. La première génération exaltait Allah à voix haute à l’occasion de l’Aïd : la fête de la fin du ramadhan et la fête du mouton. Ils le faisaient au cours de la prière, du sermon, en se rendant sur le lieu de prière, les jours de Mina pour les pèlerins, et après chaque prière partout ailleurs. Cette pratique n’est en vigueur chez aucune autre communauté ; ni chez les gens du livre ni chez quiconque. Moussa réunissait les fils d’Israël à l’aide d’un cor tandis que les chrétiens utilisaient une cloche. Proclamer la grandeur d’Allah à voix haute est propre à l’éthique musulmane. L’adhân compte en effet parmi les rites musulmans. Nous comprenons ainsi qu’il est insuffisant de l’interpréter comme certains l’ont fait par la talbiya des pèlerins.

« tenant en main l’épée à deux tranchants » : ce sont les épées arabes avec lesquelles les Compagnons et leurs successeurs ont conquis les territoires. « Ils Lui rendent gloire sur leur couche » : ce passage décrit les croyants dont la caractéristique est d’évoqué le Très-Haut debout, assis, ou allongé sur le côté. La position initiale de la prière est debout ; la personne incapable de le faire peut prier assise ou au pire des cas allongée sur le côté. Ils n’abandonnent l’évocation d’Allah sous aucun prétexte. En cas extrême, ils prient chez eux allongés sur leur lit contrairement aux gens du Livre.

Cela explique les paroles de David : « Rendez gloire à Dieu par de nouvelles gloires » Les glorifications imposées par Dieu sont d’une nouvelle forme à l’exemple des cinq prières par jours prescrites aux musulmans. Lorsque Jibrîl s’exécuta devant le prophète (e), il lui affirma : « Telles sont les heures prescrites à toi et aux prophètes avant toi. » Les prophètes en effet glorifiaient Allah à ces heures précises comme en témoigne le passage précédent mais aussi la nouvelle glorification exprimée dans le reste du passage. Il ne peut s’agir des chrétiens ; ils n’exaltent pas le Seigneur à voix haute et ils n’ont pas la particularité d’avoir des épées à deux tranchants avec lesquelles Allah tire vengeances des autres nations.

L’histoire apprend plutôt qu’ils étaient faibles au milieu des autres communautés. Ils n’ont fait la guerre à personne. Les chrétiens ont d’ailleurs tendance à condamner toute action guerrière contre les infidèles. Certains d’entre eux voient en l’esprit guerrier un prétexte pour condamner Mohammed (e) et ses adeptes. Ils oublient pourtant que Dieu ordonna à Moïse d’en découdre avec les infidèles. Les tribus d’Israël ont affronté l’ennemi sous son commandement. Yûsha’ (Josué) a reprit le flambeau du jihad ainsi que David et bien d’autres prophètes. Ibrahim lui-même a eu recourt à la force pour parer à l’injustice que ses compagnons subissaient. Voir : El Jawâb e-Sahîh li man baddala din el Masîh (3/315-316) d’ibn Taïmiya.]

9- Dâwûd a dit : « Ainsi, Dieu l’a béni à tout jamais. Ô brave, ceins ton épée au côté, car la splendeur et la louange triomphe en toi. Chevauche par la parole de vérité et la dévotion ; ton spectre (Nâmûs) et ta loi sont liés à la crainte que ta main inspire ainsi que tes flèches affûtées, les peuples tombent sous toi. »[5]

Personne en dehors de Mohammed (r) n’a prit l’épée après David. Il est celui qui a fait tomber les peuples à ses pieds et sa législation inspire la crainte ; ils doivent soit s’y soumettre soit se soumettre au tribut ou à l’épée, comme le confirme le hadîth : « Il me fut concédé la victoire grâce à la crainte que j’inspire. »[6] On pourrait rétorquer que les Psaumes parlent d’un brave, mais nous répondons qu’il n’y a point d’inconvénient à ce que le Prophète soit brave envers les mécréants et cléments envers les croyants, comme le souligne le Verset : [humble envers les croyants et fier envers les infidèles].[7]
Les Psaumes témoignent explicitement de la prophétie de Mohammed et informent qu’il est l’auteur d’une Loi et d’un Nâmûs au même titre que les autres prophètes. Ils déclarent enfin que sa religion sera prépondérante, il ne peut donc en être autrement.

10- Dâwûd déclare dans les Psaumes : « Notre Seigneur est Grand et comblé de louange, dans la ville de notre Dieu, sa montagne sainte et Mohammed (מחמד : le loué en Hébreux ndt.) remplit de joie la terre entière. » [8] Dâwûd a cité explicitement le nom de Mohammed et celui de sa terre natale qu’il a appelé la cité de Dieu ; il a informé que sa parole va remplir la terre entière.[9]

À suivre…



[1] Deutéronome ; 18. 14-15 La version actuelle précise : « Ces nations que tu déposséderas écoutent ceux qui pratiquent l’incantation et consultent les oracles. Mais pour toi, le SEIGNEUR ton Dieu n’a rien voulu de pareil : c’est un prophète comme moi que le SEIGNEUR ton Dieu te suscitera du milieu de toi, d’entre tes frères ; c’est lui que vous écouterez.» Si l’on en croit le discours de Pierre [Les actes de Apôtres ; 3.19-26], qui reprend la prédiction de Moïse, les chrétiens attendent encore ce fameux prophète. Ils prétendent certes qu’il serait Jésus, mais en cela ils détruisent littéralement leur dogme, car ils attendent un prophète auquel il voue déjà la divinité ! Par essence, la nature d’un prophète est différente de celui qui l’envoie en sachant que sa mission est de faire adhérer les hommes au culte du Roi des hommes !

[2] Deutéronome ; 34. 5-12

[3] La Genèse ; 49.1-12 selon la version actuelle : « Le sceptre ne s’écartera pas de Juda, ni le bâton d’entre ses pieds jusqu’à ce que vienne celui à qui il appartient et à qui les peuples doivent obéissance. »

[4] Les Psaumes ; 149 dans la version actuelle, il est dit : « Alléluia ! Chantez pour le SEIGNEUR un chant nouveau ; chantez sa louange dans l’assemblée des fidèles. Qu’Israël se réjouisse de son Auteur, que les fils de Sion fêtent leur roi. Qu’ils jouent pour lui du tambour et de la cithare. Car le SEIGNEUR favorise son peuple ; il pare de victoire les humbles. Que les fidèles exultent en rendant gloire, que sur leurs nattes ils crient de joie, exultant Dieu à plein gosier, tenant en main l’épée à deux tranchants. Tirer vengeance des nations et châtier les peuples, enchaîner leurs rois et mettre aux fers leurs élites, exécuter contre eux la sentence écrite, c’est l’honneur de tous les fidèles ! Alléluia ! ».

[5] Les Psaumes ; 45 la version actuelle dit : « Le cœur vibrant de belles paroles, je dis mes poèmes en l’honneur d’un roi. Que ma langue soit la plume d’un habile écrivain ! Tu es le plus beau des hommes, la grâce coule sur tes lèvres ; aussi Dieu t’a béni à tout jamais. Ô brave, ceins ton épée au côté, ta splendeur et ton éclat. Avec éclat chevauche et triomphe pour la vraie cause et la juste clémence. Que ta droite lance la terreur : tes flèches barbelées (dans une autre version : aiguisées). Sous toi tomberont des peuples. »

[6] Rapporté par el Bukhârî (335) et Muslim (521).

[7] Le Repas Céleste ; 54

[8] Les Psaumes ; 48.1-2 La version actuelle ne cite pas explicitement Mohammed, qui, rappelons-le, signifie le loué ou celui qui est comblé de louanges ; le verset dit : « Belle et altière, elle réjouit toute la terre. »

[9] Conformément aux paroles du Prophète (e) : « Allah m’a réuni les extrémités de la terre ; l’Orient et l’Occident. Ma nation va étendre son royaume jusqu’à ces extrémités. » Rapporté par Ahmed (5/278) et Muslim (4/2215).





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