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ÞÏíã 29 Aug 2010, 10:51 AM
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Les personnes concernées par le jeûne

De Sheïkh Sâlih el Fawzân

Louange à Allah ! Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches et tous ses Compagnons !

Sachez – qu’Allah nous assiste vous et moi – que le jeûne du mois de ramadhân est l’une des plus grandes obligations de l’Islam. Allah () révèle : Ô croyants ! Le jeûne vous a été prescrit, jusqu’à : Celui qui parvient à ce mois doit jeûne.

Le Prophète () déclare pour sa part : « L’Islam repose sur cinq piliers : attester qu’il n’y a d’autre dieu en dehors d’Allah [digne d’être adoré], et que Mohammed est le Messager d’Allah, observer la prière, verser l’aumône, jeûner pendant le mois de ramadhân, et faire le pèlerinage à la Maison sacrée pour celui qui en a les moyens. » Rapporté par el Bukhârî et Muslim. Ce Verset prouve que le jeûne est obligatoire et le hadîth montre qu’il est l’un des piliers de la religion.

Les musulmans sont unanimes à dire que le jeûne (siyâm) est obligatoire. Le consensus est formel sur la question. Celui qui renie son aspect obligatoire est un apostat. On lui somme de se repentir sous peine de mise à mort. Le jeûne du ramadhân incombe donc à tous les musulmans. Si quelqu’un se convertit pendant le mois, il devra se contenter de le finir, sans obligation de récupérer les premiers jours.

En outre, le jeûne est imposé au pubère, non à l’enfant. S’il atteint l’âge de raison, son jeûne lui sera compté facultativement, mais sans lui être imposé. Il est recommandé à ses parents de le faire jeûner pour lui en donner l’habitude, et pour qu’il fasse partie de son éducation. En revanche, le siyâm n’est pas imposé au malade mental jusqu’à ce qu’il recouvre la raison, conformément au hadîth : « La plume est levée pour trois individus : il cita notamment le fou jusqu’à ce qu’il recouvre sa raison. »

Ainsi, le jeûne est imposé au musulman pubère et sain d’esprit. S’il est en bonne santé et citadin, il doit s’en acquitter immédiatement. En revanche, s’il n’est pas en mesure de jeûner en raison de la maladie, il doit le rattraper plus tard. La femme en période de menstrues ou après l’accouchement doit également rattraper ses jours manqués. Quant au voyageur en bonne santé, il a le droit de manger. Au cas où il déciderait de ne pas jeûner, il devra récupérer ses jours manqués.

Si au cours du mois, on remplit les conditions pour jeûner (un nouveau converti, un enfant ayant atteint l’âge de la puberté, une femme ayant terminé sa période de menstrues mensuelles ou suite à l’accouchement, un malade ayant retrouvé la santé, un voyageur de retour chez lui, un fou ayant recouvré la raison, ou s’il est établi en pleine journée que le mois est entré la veille), on doit s’abstenir de jeûner pour le reste du jour et le rattraper ensuite. Le jour en question n’étant pas valable, ils doivent en effet le rattraper. Néanmoins, ils doivent s’abstenir de manger le reste de la journée par respect envers l’événement.

Le musulman doit porter attention à sa religion, et surtout aux éléments qui la rendent valable, comme les cinq piliers de l’Islam. Le jeûne notamment, est un rite extraordinaire qui se répète tous les ans. L’un de ces piliers est constant ; il accompagne tous les instants de la vie du musulman. Il s’agit de l’attestation de foi : attester qu’il n’y a d’autre dieu en dehors d’Allah [digne d’être adoré], et que Mohammed est le Messager d’Allah. L’un de ces piliers revient cinq fois par jour, la prière. Deux d’entre eux reviennent une fois par an, l’aumône légale et le jeûne. Enfin, le dernier d’entre eux est imposé une fois dans la vie, le pèlerinage. Ses piliers sont lourdement imprégnés dans la vie du fidèle. Leur fréquence (journalière, annuelle) dépend de leur importance, mais aussi de la facilité à les accomplir.

Trois de ces piliers sont exclusivement corporels (l’attestation de foi, la prière, le jeûne), l’un est exclusivement financier (l’aumône légale) et le dernier est à la fois corporel et financier (le pèlerinage). Tous réclament de vouer une intention exclusive au Seigneur de l’Univers, conformément au hadîth : « Les actes ne valent que par leurs intentions, et chacun est rétribué en fonction de celles-ci. »
Il existe un autre critère de validité des actes. Autrement dit, ils doivent être en accord aves les textes sacrés et aux enseignements du Prophète (), l’auteur des paroles : « Toute action non conforme à notre ordre sera refusée. »

Il incombe au musulman de porter une grande intention à ces piliers en les effectuant au moment où ils sont réclamés et en fournissant les deux conditions précédemment citées : la sincérité exclusive et conformément à la sunna du Messager d’Allah.

En conclusion, j’implore Allah () d’accepter notre jeûne (en remplissant ses deux conditions), ainsi que toutes nos adorations ! Qu’Il nous aide à Le remercier et à l’adorer convenablement !

Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches et ses Compagnons !

Extrait du livre : ittihâf ahl el îmân de Sheïkh Sâlih el Fawzân.



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