ÚÑÖ ãÔÇÑßÉ æÇÍÏÉ
  #12  
ÞÏíã 25 Sep 2012, 08:27 AM
ßÑíã ÒäÊíÓí
ÒÇÆÑ
 
ÇáãÔÇÑßÇÊ: n/a
ÇÝÊÑÇÖí








Les questions

Question : cette campagne contre le Messager (r) nous fait ressentir le besoin pressant de mettre en valeur ses mérites (r). La question est de savoir quels sont les moyens permettant de cultiver l’amour du Prophète ?

En réponse : l’amour du Prophète (r) est un acte de dévotion par lequel les croyants se rapprochent d’Allah. Le Prophète (r) met en lumière que le croyant ne peut goûter à la saveur de la foi tant qu’Allah et Son Messager ne soient pas plus aimés à ses yeux que tout au monde.[1] Il a dit également : « Nul ne peut prétendre à la foi jusqu’à ce que je sois plus cher à ses yeux que son fils, son père, et tous les autres gens. »[2] Nous l’aimons plus que nos propres personnes, et nous le faisons par dévotion envers Allah (Y). Cet amour réclame un certain nombre de choses :

Premièrement : lui obéir comme le révèle les Versets: [Ce que le Messager vous amène, prenez-le et ce qu’il vous interdit, abstenez-vous-en],[3] (Tout rebelle à Sa Loi doit se méfier de ne pas subir une tentation ou un châtiment terrible).[4]

Deuxièmement : suivre (r) sa tradition. Allah (I) révèle : [Vous avez en la personne du Messager d’Allah un bon exemple, pour celui qui aspire à la rencontre d’Allah et au Jour dernier],[5] [Dis : si vous aimez vraiment Allah, alors suivez-moi donc, Allah vous aimera].[6]

Troisièmement : donner foi à ses enseignements.

Quatrièmement : nous devons en faire un intermédiaire entre nous et Allah, dans le sens où nous devons seulement adorer Allah par l’intermédiaire de ses enseignements. Le Prophète (r) explique : « toute innovation qui ne fait partie de notre ordre sera refusée. »[7] Il n’est pas permis d’avancer de nouvelles adorations que le Prophète (r) n’a pas faites.

Cinquièmement : ne pas l’élever au-dessus de sa vraie condition, conformément à ses paroles disant : « Ne m’encenser pas comme le font les chrétiens avec ibn Mariam. Je ne suis qu’un simple serviteur, alors dites que je suis le serviteur d’Allah et Son Messager. »[8] Il ne convient de lui vouer aucun acte d’adoration. Nous ne disons pas qu’il est le fils d’Allah. Comme nous ne disons pas qu’il intervient dans l’agencement de l’Univers ou qu’il est à même d’intercéder en faveur des créatures sans passer par l’autorisation d’Allah. Il jouira certes du mérite d’intercession en faveur des croyants, mais celle-ci sera soumisse à l’agrément d’Allah. C’est ce que réclame un amour véritable. Il ne s’agit pas de prétendre l’aimer tout en lui désobéissant, ou en lui attribuant un degré qu’Allah ne lui a pas donné ! Ce n’est pas de façon qu’on arrive à l’aimer, même si on est convaincu du contraire.
Question : quels sont les critères qui délimitent la liberté individuelle ?

En réponse : la Législation musulmane tient compte de la liberté individuelle, mais celle-ci est soumise à des critères. Notamment, il ne faut pas porter atteinte à autrui. Nous devons empêcher que quelqu’un fasse du mal aux autres ou qu’il se fasse du mal à lui-même. Un hadîth que rapporte Mâlik dans son recueil el muatta fait dire au Prophète (r), selon ‘Amr ibn Yahyâ el Mâzinî, selon son père : « Il ne faut ni recevoir ni faire de préjudice. »[9] Notre religion interdit qu’on sème le désordre sur terre. Personne n’a le droit de dire qu’il est permis de semer le désordre à sa guise. L’un des critères de la liberté individuelle, c’est de ni commettre de péchés ni de les afficher ouvertement. Telles sont les limites de la liberté individuelle. Il en existe d’autres que recensent le Coran et la sunna. Nous n’avons pas le temps ici de les évoquer en détail, mais nous soulignons qu’elles sont toutes établies dans l’intérêt des hommes.




[1] Rapporté par el Bukhârî (21), et Muslim (43).

[2] Rapporté par el Bukhârî (15) et Muslim (44).

[3] Le rassemblement ; 7

[4] La lumière ; 63

[5] Les coalisés ; 21

[6] La famille d’Imrân ; 31

[7] Rapporté par el Bukhârî (2697) et Muslim (1718), selon ‘Âisha – qu’Allah l’agrée –.

[8] Rapporté par el Bukhârî (3445), selon ‘Omar (t).

[9] Rapporté par el muatta (2/745), Ahmed (2865), ibn Mâja (2341), selon ibn ‘Abbâs – qu’Allah les agrée son père et lui –.





ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ