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  #8  
ÞÏíã 26 Sep 2012, 04:25 PM
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84 annonces de Mohammed dans la Bible !
(Partie 8)

48- Le prophète Osée prophétise la venue de Mohammed le Messager d’Allah (e) en disant : « Le SEIGNEUR a dit : Et moi le SEIGNEUR ton Dieu, moi, je t’ai élevé dans le désert dans un pays aride, ravagé et inhabité, dans un pays sans compagnie. »[1]

Seuls Mohammed (e) et son ancêtre Ismaël (u) répondent à ce signalement.

49- Osée prophétise au sujet de la nation de Mohammed (e) : «Dieu a dit : C’est une nation glorieuse et puissante comme il n’y en a jamais eu et il n’y en aura jamais. Le feu brûle devant elle et derrière elle. »[2]

Ce passage parle de la nation de Mohammed (e) ; elle n’a aucun équivalent dans l’histoire des peuples. Elle est comme le feu dévastateur. Dieu dit d’elle qu’elle est glorieuse et puissante ; il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de nation comme elle. Ces somptueux éloges démontrent qu’Allah aime cette nation, car lorsqu’Il aime quelque chose, il l’a met en valeur. Que notre Seigneur soit loué à jamais !

50- Le Prophète Osée dit au sujet de Mohammed le Messager d’Allah (e) : « Le temps de la miséricorde est arrivé et le temps des comptes est proche. Que les fils d’Israël insensés connaissent le Prophète envoyé et qu’ils le découvrent. Un homme qui reçoit l’Esprit de la Révélation ne peut rester inconnu. La grandeur de leurs péchés et de leur crime les a poussés à la corruption. »[3]

« Le temps de la miséricorde est arrivé » : correspond à l’avènement de Mohammed (e) ; Osée témoigne que sa venue est une miséricorde pour l’humanité au même titre que le Verset : [Nous t’avons envoyé uniquement par miséricorde envers le monde].[4]

51- Osée – qui compte parmi les douze (petits) prophètes – prophétise au sujet de la nation de Mohammed le Messager d’Allah (e) : « Ephraïm se complait du mensonge et de l’imposture ; les fils d’Israël et Juda multiplient mensonges et trahisons jusqu’à ce que Dieu fasse venir la nation Sainte et croyante. »[5]

Cette description concerne la nation de Mohammed (e).

52- Le prophète Michée prophétise au sujet de la Maison d’Allah, la Sainte Mosquée de la Mecque, vers laquelle se rendront les pèlerins de tous les horizons : « Il arrivera à la fin des temps (dans l’avenir dans la version actuelle ndt.) que [la montagne de] la Maison du SEIGNEUR sera établie au sommet des montagnes et elles dominera les collines. Toutes les nations diront : « Venez, montons à la montagne du SEiGNEUR. » »[6]

La Maison en question c’est la Ka’ba et la montagne en question c’est ‘Arafa bien que les « gens du Livre » en disent autrement. Il s’agirait selon eux de Jérusalem. Mais que disent-ils de : « Il arrivera à la fin des temps » ? Jérusalem existait déjà à l’époque de Michée, l’auteur de cette prophétie, et les juifs l’encensaient déjà. Une prophétie parle d’évènements à venir et non d’évènements présents !

53- Habaquq dont la prophétie mentionne le nom de Mohammed le Messager d’Allah (e) à deux reprises, déclare : « Dieu vient de Témân, le Saint du mont Parân. La majesté de Mohammed (le loué ndt.) comble le ciel. Sa louange (celle d’Ahmed) emplit la terre. Les rayons de son regard sont comme la lumière, il entoure son pays de sa puissance, la mort marche devant lui, les rapaces deviennent ses soldats. Il s’est levé et a essuyé la terre, alors les montagnes antiques se sont pliées à lui et les collines se sont baissées, et les tentes des gens de Madiân ont été secouées.»[7]
Il a dit ensuite : « Ta colère contre les rivières et ta fureur s’est emportée contre les mers, tu grimpes sur tes chevaux et tu montes sur tes chars. Ton arc est à moitié mis à nu, et tes flèches s’abreuvent sur ton ordre Ô Mohammed (le loué ndt.) ! Lorsque les montagnes t’ont vu, elles ont tremblé et se sont détournées de toi les trombes des torrents. Les lâches ont changé pleins d’effrois. Ils ont levé les mains avec peur et humilité. Les armées ont atteint la lueur de tes lances et à la lumière de tes flèches, tu vaincs la terre de fureur, et tu foules les nations de colère, car tu es apparu pour le salut de ton peuple et pour sauver l’héritage de tes ancêtres. »[8]

Sache que prétendre que la prophétie de Habaquq ne corresponde pas à Mohammed, c’est comme vouloir couvrir le jour où arrêter le cours des rivières, mais comment le pourrait-on ? Il a cité son nom à deux reprises, il a informé que son peuple sera puissant et que la mort marchera devant eux. Les oiseaux prédateurs vont suivre leurs traces. Cette prophétie ne peut que correspondre à Mohammed ; elle lui est tout à fait désignée. Si l’on cherche à lui donner un autre sens, c’est vouloir l’impossible.

[Remarque du traducteur : Il y est précisé que la lumière d’Allah va sortir à Témân qui se trouve dans les environs de la Mecque et du Hijâz, alors que les prophètes israélites venaient de la région du Shâm. Mohammed vient donc des environs du Yémen. Les montagnes de Farân sont les montagnes de la Mecque comme nous l’avons déjà expliqué, et personne ne peut le contester. Le ciel s’est rempli de la splendeur de Mohammed grâce à la lumière de la foi et du Coran qui a émané de lui et de sa communauté. Il est évident que la terre s’est remplie de ses louanges et de celles de sa communauté au cours des prières. Ils sont donc louangeurs ; ils doivent absolument louer Allah à chaque prière et à chaque sermon. Tout fidèle doit dire dans chaque rak’a de son rituel : (Louange à Allah).[9] Quant il dit : (Louange à Allah), Allah lui répond : « Mon serviteur m’a loué. »[10] Ils commencent et finissent la prière par les louanges. En se relevant de l’inclination, l’Imam dit : « Allah entend celui qui le loue. » Dès lors, toute l’assemblée répond : « Notre Seigneur ! À Toi les louanges. » En conclusion à la prière, ils prononcent les salutations, les prières, les belles paroles en l’honneur de leur Seigneur, et toute sorte de louanges qu’il serait long à recenser. Voir : El Jawâb e-Sahîh li man baddala din el Masîh (3/330) d’ibn Taïmiya.]

54- Le prophète Sophonie (u) prophétise au sujet de « la parole de l’unicité » qui correspond à l’attestation qu’il n’y a d’autre dieu en dehors d’Allah : « Ô vous les hommes ! Attendez le jour où je me lèverai pour témoigner. Voici le temps où ma sentence sera de rassembler les nations de la terre entière. Alors, je leur renouvellerai la langue favorite pour qu’ils annoncent tous le nom du SEIGNEUR, pour qu’ils l’adorent dans un même effort. Des rivages des fleuves de Nubie, ils apporteront à cette époque des offrandes. »[11]

La langue favorite (ou choisie) correspond à la langue arabe. Elle s’est répandue sur la terre entière et fut utilisée par les autres peuples qui renoncèrent à leurs langues d’origines jugées bien moins pratiques. Les rivages des fleuves de Nubie concernent les environs du Yémen et du Hijâz. De ces rivages seront apportés les troupeaux et les offrandes destinées au Temple Sacré de la Mecque. Prétendre que ces troupeaux et ses offrandes soient destinés aux terres du Shâm et à Jérusalem C’est vouloir l’impossible !

À suivre…




[1] Osée ; 13.4-5 La version actuelle dit : « Et moi, le SEIGNEUR ton Dieu, depuis le pays d’Égypte, - et moi excepté, tu ne connais pas de Dieu, et de sauveur, il n’y en a point sauf moi -, moi, je t’ai connu au désert, dans un pays de fièvre. »

[2] L’auteur de la recension n’a pas retrouvé ce passage dans la version actuelle de la Bible.

[3] Osée ; 9.7-9 La version actuelle est complètement différente, qu’on en juge : « Le temps du châtiment est arrivé, le temps des comptes est arrivé : qu’Israël le sache ! Le prophète devient fou, l’homme de l’esprit délire, à cause de la grandeur de ton crime et de la grandeur de l’attaque que tu subis. La sentinelle d’Ephraïm est avec mon Dieu – c’est le prophète –, on lui tend un piège sur tous ses chemins, on l’attaque jusque la maison de son Dieu ! Ils sont allés au fond de la corruption, comme au jour de Guivéa. Dieu se souviendra de leur crime, il fera les comptes de leurs péchés. »

[4] Les prophètes ; 107

[5] Osée ; 9.7-9 La version actuelle dit : « Ephraïm m’entoure de mensonge et la maison d’Israël d’imposture. Mais Juda marche encore avec Dieu et reste fidèle au Très-Saint. » Il faut savoir que cette annonce ne peut pas concerner les chrétiens étant donné qu’ils sont, au même titre que les juifs, les fils d’Israël. En dehors de l’Islam, aucune nation n’est venue après la-leur. (Voir : el Ajwiba el Fâkhira d’el Qarrâfî (p. 177, 178).

[6] Michée ; 4.1-2 La partie entre crochets ne figure pas dans la version actuelle qui dit notamment : « Des peuples y afflueront. Des nations nombreuses se mettront en marche et diront : « Venez… » »

[7] Habaquq ; 3. 3-7 voici le texte de la version entre nos mains qui ne mentionne pas le nom de Mohammed : « Dieu vient de Témân, le Saint du mont Parân. Sa majesté comble le ciel. Sa louange emplit la terre. La lumière devient éclatante. Deux rayons sortent de sa propre main : c’est là le secret de sa force. Devant lui marche la peste, et la fièvre met ses pas dans les siens. Il s’est arrêté, il a pris la mesure de la terre. Il a regardé et fait sursauter les nations. Les montagnes éternelles se sont disloquées, les collines antiques se sont effondrées. A lui les antiques parcours ! J’ai vu les tentes de Koushân réduites à néant ; les abris du pays de Madiân sont bouleversés.»

[8] Habaquq ; 3.8-15 Dans la version actuelle qui ne mentionne pas non plus le nom de Mohammed, il est dit : « Le SEIGNEUR s’est-il enflammé contre des rivières ? Ta colère s’adresse-t-elle aux rivières, ta fureur à la mer, lorsque tu montes sur tes chevaux, sur tes chars victorieux ? Ton arc est mis à nu, les paroles des serments sont des épieux. Tu crevasses la terre par les torrents. Les montagnes t’ont vu ; elles tremblent. Une trombe d’eau est passée, l’Abîme a donné de la voix, il a tendu ses mains vers le haut. Le soleil et la lune se sont arrêtés dans leur demeure à la lumière de tes flèches qui partent, à l’éclat foudroyant de ta lance. Tu parcours la terre dans ton courroux, tu foules aux pieds les nations dans ta colère. Tu es sorti pour le salut de ton peuple, pour le salut de ton messie. Tu as décapité la maison du méchant : place nette au ras des fondations ! Tu as percé de leurs propres épieux la tête de ses chefs, alors qu’ils arrivaient en tempête pour m’écarteler allègrement, comme si, dans l’embuscade, ils dévoraient déjà le vaincu. Tu as frayé le chemin de tes chevaux dans la mer, dans le bouillonnement des eaux puissantes. »

[9] L’ouverture ; 1

[10] Voir Muslim (395).

[11] Sophonie ; 3.8-10 La version actuelle dit : « Eh bien ! Attendez-moi – oracle du SEIGNEUR. Attendez le jour où je me lèverai comme témoin à charge ! Ma sentence sera d’extirper les nations, d’entasser les royaumes, de déverser sur eux mon indignation, toute l’ardeur de ma colère, car la terre toute entière sera consumée au feu de ma jalousie. Alors je ferai que les peuples aient les lèvres pures pour qu’ils invoquent tous le nom du SEIGNEUR, pour qu’ils le servent dans un même effort. D’au-delà des fleuves de Nubie, ceux qui m’adorent – ceux que j’ai dispersés – m’apporteront une offrande. »





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